AUTOMUSEO

Sur les terres de Red Bull, le Grand Prix d’Autriche a débuté avec pertes de fracas pur l’ancienne équipe numéro 1 de la Formule 1, Mercedes. Victimes d’accidents en qualifications vendredi 8 juillet, George Russell et Lewis Hamilton ont forcé les mécaniciens a passé la nuit à réparer leur monoplace respective, avec un changement de châssis obligatoire pour le septuple champion du monde anglais.

Plutôt que d’accabler ses pilotes, Toto Wolff s’est montré satisfait des progrès affichés par la Mercedes W13 sur le Red Bull Ring. « La voiture est toujours difficile à conduire et maintenant que nous pouvons nous battre pour les premières places, je suis vraiment content de voir que mes pilotes attaquent, a déclaré le team principal des Flèches d’argent.

« Lewis, le virage précédent sa sortie, passait 10 km/h plus vite qu’auparavant. Puis il a emmené également 10 km/h de plus au virage 7 et n’a pas pris le virage correctement. L’accident de George (Russell) était similaire. Vous avez vu qu’il était en avance sur son temps. Qu’il y ait eu du vent latéral, peu importe, car je pense que le bilan de ces essais est que la Mercedes est difficile à conduire, mais elle est plus rapide maintenant et pour moi, c’est tout à fait satisfaisant. »

Le patron de Mercedes se rappelle que depuis quelques saisons, ses montures ont rarement été à l’aise dans les collines de Styrie, laissant les avant-postes aux Red Bull et aux Ferrari. « C’est sur un circuit où notre voiture n’était vraiment pas à son aise auparavant. C’est donc une amélioration que l’on note ce week-end. Je préfère avoir deux voitures qui se battent pour la pole dans le mur plutôt qu’une voiture qui est huitième et conduit par un chauffeur routier. »

À LIRE AUSSI > Toto Wolff : « Hamilton aurait probablement gagné » à Silverstone sans la Safety Car

Voilà qui va vous satisfaire : Un nouveau post que nous venons de repérer sur le web et que nous vous proposons ci-dessous. La thématique est « voitures de collection ».

Son titre saisissant (Les voitures de collection sont à l’honneur à Moncton) est évocateur.

Le rédacteur (identifié sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur le web.

Vous pouvez en conséquence donner du crédit à cette actualité.

Sachez que la date de publication est 2022-07-08 14:02:00.

Parutions:

Guide touristique des….,Ouvrage Recommnandé par la presse.

Tour auto 2018.,Le livre Meilleur lecture.

La conduite du futur ; 57 véhicules électriques pour la mobilité de demain.,Ouvrage .

La Citroën DS De mon….,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

News hardware Renault 5 Diamant : une voiture de collection pour célébrer les 50 ans

Une Renault 5 électrique, mais surtout très particulière

Pour les 50 ans de la Renault 5 original, le fabricant prépare une version moderne et électrique de leur modèle culte.

Pour fêter ça, le géant de l’automobile propose aux enchères une Renault 5 unique. Dénommé Renault 5 Diamant, ce modèle a été conçu par le designer Pierre Gonalons.

Au menu : une Renault 5 rose aux allures de la voiture d’origine. Même si les angles sont plus arrondis que le modèle de 1972, le designer reprend les formes originelles de l’engin pour en faire un véritable objet de collection.

Les poignées de portes sont dorées, et le volant prend la forme d’une spirale, ou du moins ressemblant à une sorte de bretzel, le tout en marbre, on ne fait les choses qu’à moitié.

Le reste de l’intérieur a bien été revisité, le tableau de bord est beaucoup plus plat et épuré, avec un emplacement pour smartphone. Mais là aussi, Pierre Gonalons ne s’est pas privé, et a offert à ce modèle un support entièrement recouvert de crin de cheval.

Le designer s’est lâché, et propose des phares taillés comme des diamants. Il en va de même pour les rétroviseurs qui deviennent ronds et dorés.

Mais alors, est-ce que ça roule bien ? Visiblement, Renault n’a pas souhaité parler des caractéristiques techniques de l’engin. La marque a tout de même affirmé que cet objet de collection pouvait rouler grâce à son moteur électrique, mais rien n’a été communiqué sur son autonomie ou le même type de moteur.

Tout a été repensé à de A à Z, pièce par pièce. Renault et le designer insistent bien sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une version modifiée d’une Renault 5 déjà existante.

Mais évidemment, Renault n’aurait pas fait cela pour rien.

La Renault 5 Diamant, un coup de marketing bien rodé

Prévue pour 2023, la R5 électrique se présente comme la remplaçante de la Renault Zoe. Même si on en dégage quelques similarités avec le modèle de base, cette R5 est prévue pour être une véritable révolution pour la marque française.

La Renault 5 Diamant quant à elle, est prévue pour être vendue aux enchères d’ici quelque temps. Et si le prix va très vite grimper, les autres pourront se contenter de NFT Renault R5 Diamant, car Renault prévoit de donner les profits de cette vente au projet Give me 5, une initiative ayant pour but d’organiser des manifestations culturelles, notamment le sport et la musique.

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News hardware Renault 5 Diamant : une voiture de collection pour célébrer les 50 ans

Une Renault 5 électrique, mais surtout très particulière

Pour les 50 ans de la Renault 5 original, le fabricant prépare une version moderne et électrique de leur modèle culte.

Pour fêter ça, le géant de l’automobile propose aux enchères une Renault 5 unique. Dénommé Renault 5 Diamant, ce modèle a été conçu par le designer Pierre Gonalons.

Au menu : une Renault 5 rose aux allures de la voiture d’origine. Même si les angles sont plus arrondis que le modèle de 1972, le designer reprend les formes originelles de l’engin pour en faire un véritable objet de collection.

Les poignées de portes sont dorées, et le volant prend la forme d’une spirale, ou du moins ressemblant à une sorte de bretzel, le tout en marbre, on ne fait les choses qu’à moitié.

Le reste de l’intérieur a bien été revisité, le tableau de bord est beaucoup plus plat et épuré, avec un emplacement pour smartphone. Mais là aussi, Pierre Gonalons ne s’est pas privé, et a offert à ce modèle un support entièrement recouvert de crin de cheval.

Le designer s’est lâché, et propose des phares taillés comme des diamants. Il en va de même pour les rétroviseurs qui deviennent ronds et dorés.

Mais alors, est-ce que ça roule bien ? Visiblement, Renault n’a pas souhaité parler des caractéristiques techniques de l’engin. La marque a tout de même affirmé que cet objet de collection pouvait rouler grâce à son moteur électrique, mais rien n’a été communiqué sur son autonomie ou le même type de moteur.

Tout a été repensé à de A à Z, pièce par pièce. Renault et le designer insistent bien sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une version modifiée d’une Renault 5 déjà existante.

Mais évidemment, Renault n’aurait pas fait cela pour rien.

La Renault 5 Diamant, un coup de marketing bien rodé

Prévue pour 2023, la R5 électrique se présente comme la remplaçante de la Renault Zoe. Même si on en dégage quelques similarités avec le modèle de base, cette R5 est prévue pour être une véritable révolution pour la marque française.

La Renault 5 Diamant quant à elle, est prévue pour être vendue aux enchères d’ici quelque temps. Et si le prix va très vite grimper, les autres pourront se contenter de NFT Renault R5 Diamant, car Renault prévoit de donner les profits de cette vente au projet Give me 5, une initiative ayant pour but d’organiser des manifestations culturelles, notamment le sport et la musique.

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Le reste de l’intérieur a bien été revisité, le tableau de bord est beaucoup plus plat et épuré, avec un emplacement pour smartphone. Mais là aussi, Pierre Gonalons ne s’est pas privé, et a offert à ce modèle un support entièrement recouvert de crin de cheval.

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Mais alors, est-ce que ça roule bien ? Visiblement, Renault n’a pas souhaité parler des caractéristiques techniques de l’engin. La marque a tout de même affirmé que cet objet de collection pouvait rouler grâce à son moteur électrique, mais rien n’a été communiqué sur son autonomie ou le même type de moteur.

Tout a été repensé à de A à Z, pièce par pièce. Renault et le designer insistent bien sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une version modifiée d’une Renault 5 déjà existante.

Mais évidemment, Renault n’aurait pas fait cela pour rien.

La Renault 5 Diamant, un coup de marketing bien rodé

Prévue pour 2023, la R5 électrique se présente comme la remplaçante de la Renault Zoe. Même si on en dégage quelques similarités avec le modèle de base, cette R5 est prévue pour être une véritable révolution pour la marque française.

La Renault 5 Diamant quant à elle, est prévue pour être vendue aux enchères d’ici quelque temps. Et si le prix va très vite grimper, les autres pourront se contenter de NFT Renault R5 Diamant, car Renault prévoit de donner les profits de cette vente au projet Give me 5, une initiative ayant pour but d’organiser des manifestations culturelles, notamment le sport et la musique.

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• Ce problème à déjà fait l’objet d’un rappel en 2018

• Un relais du système hybride pourrait surchauffer et empêcher le véhicule de démarrer

• À cause de son positionnement, ce relais pourrait mettre feu au coussin du siège arrière

Hyundai rappelle plus de 10 000 unités de l’Ioniq hybride et hybride rechargeable des années modèles 2017 et 2018 en raison d’un risque d’incendie.

Ce rappel remplace un autre rappel très similaire qui avait été ordonné en 2018, car le constructeur automobile a découvert que la réparation effectuée à l’époque n’est pas efficace à 100 %. L’entreprise affirme également que certains de ses concessionnaires ont bâclé la réparation.

La cause du rappel peut être retracée jusqu’au relais principal de l’ensemble de relais d’alimentation, situé sous le siège arrière et au-dessus de la batterie du système hybride.

Ce relais présente apparemment des connexions insuffisantes, ce qui augmente sa résistance interne et entraîne donc un risque de surchauffe. Si cela se produit, le véhicule peut devenir inutilisable et un témoin lumineux peut s’afficher sur le tableau de bord.

Plus inquiétant, le relais en surchauffe pourrait mettre le feu au coussin du siège arrière, puis à tout l’intérieur du véhicule.

Le premier rappel imposait une inspection du relais par le concessionnaire afin d’évaluer son état. S’il s’avérait qu’il n’était pas endommagé, le relais d’origine était laissé en place.

Depuis que ce rappel a été effectué, Hyundai dit avoir reçu des rapports concernant quatre autres véhicules qui ont pris feu, heureusement sans faire de blessés.

Étant donné que ces quatre véhicules ont vu leur relais remplacé, tous les véhicules visés par le rappel initial devront retourner chez un concessionnaire Hyundai, et pas seulement ceux qui ont conservé leur pièce d’origine.

Les propriétaires seront informés par courrier d’ici la fin du mois d’août aux États-Unis. Le calendrier de rappel pour les propriétaires canadiens n’a pas encore été publié.

Un fois de plus, ce site va vous signaler un texte qui a été vu sur internet. La thématique est «voitures de collection».

Le titre séduisant (Hyundai lance un nouveau rappel à cause d’un risque d’incendie sur l’Ioniq hybride) est évocateur.

L’écrivain (annoncé sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

La confiance est en conséquence substantielle en ce qui concerne cet encart.

Sachez que la date de parution est 2022-07-08 11:40:00.

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Bibliographie :

Legodyssée ; bolides, vaisseaux et autres véhicules à construire en briques.,Le livre . Distribué en librairie et centre commerciaux.

La Citroën AMI 6, 8 et….,Ouvrage .

PEUGEOT 1950-2010, les plus….,A voir et à lire. . A offrir.

McLaren – coffret.,A voir et à lire. .

Pour fêter les 20 ans de la Volkswagen Phaeton, le constructeur allemand dévoile des photos inédites de la seconde génération de la berline de luxe, qui n’aura jamais été produite.

Présentée au salon de Genève en 2002, la Volkswagen Phaeton souffle cette année sa 20^ème bougie : véritable porte-étendard de la firme allemande, sa carrière n’a pas été synonyme de succès, puisque seulement 80.000 exemplaires environ auront trouvé preneur jusqu’en 2016, lorsque sa production a été arrêtée.

Connue sous le nom de code Phaeton D2, une seconde génération était pourtant bien dans les cartons pour la remplacer, mais le Dieselgate est passé par là. Volkswagen doit désormais se racheter une réputation, et revoit ses priorités : exit les berlines de luxe, place désormais aux véhicules 100% électriques.

Volkswagen Phaeton : la seconde génération abandonnée

À l’occasion de l’anniversaire du modèle, le constructeur de Wolfsburg dévoile des images d’un prototype inédit de cette Phaeton D2, que l’on découvre aux côtés de la Phaeton originale.

Le modèle adopte les codes stylistiques de la marque de l’époque, avec des lignes tendues, un profil imposant, une bonne dose de chromes et des feux à LED distinctifs. Son style n’est pas sans rappeler l’Audi A8, et signe une véritable rupture avec le précédent opus, qui arborait des lignes plutôt sobres et douces.

The Volkswagen Phaeton D2 Concept breaks cover after nearly six years with the automaker’s scalable MLB Platform, C Coupé GTE-inspired styling, a 12.3-inch digital instrument cluster, as well as a large 15-inch center touchscreen display. #Volkswagen #PhaetonD2Concept #Phaeton pic.twitter.com/xFbFAVPpIn

— Cole Marzen (@cole_marzen) July 7, 2022

Volkswagen Phaeton : de nombreuses technologies

Ce prototype de pré-série, qui repose sur la plateforme MLB (modular longitudinal matrix), a été construit pour obtenir la validation de la direction de Volkswagen pour le lancement en série. Malheureusement, il a été décidé de tirer un trait sur ce projet, pour se concentrer sur le développement d’une gamme ID de véhicules électrifiés.

Et pourtant, il embarquait le meilleur de ce que pouvait offrir Volkswagen à l’époque : « Le fait que cette Phaeton D2 était en avance sur son temps se voit aujourd’hui dans des caractéristiques telles que l’écran incurvé, qui a finalement été lancé en production en 2018, sur le nouveau Touareg », précise Tomasz Bachorski, responsable de l’intérieur du modèle.

#VW #VolksWagen #Phaeton pic.twitter.com/CmQC3QApAD

— Ahmed Radwan  (@ar_cheetos) July 7, 2022

Volkswagen Phaeton : 20 ans d’histoire

La Volkswagen Phaeton de 2002 était, elle aussi, en avance sur son temps. Ce projet ambitieux a été lancé par Ferdinand Piëch, à la fin des années 90 : celui de lancer la marque sur le segment des berlines de luxe, avec « une voiture pour connaisseurs, individualistes et passionnés ».

Sous le capot, le modèle offrait des motorisations à la hauteur de ses ambitions : un V6 essence de 3,2 litres développant 241 chevaux, un V10 diesel TDI de 5,0 litres offrant 313 chevaux, ainsi qu’un W12 essence de 6,0 litres développant 420 chevaux. Un V8 de 4,2 litres et un V6 TDI de 3,0 litres sont venus compléter la gamme ultérieurement.

À lire aussi :

Il aurait reçu des menaces de mort depuis des mois.

Par la rédaction

Publié le 8/07/2022 à 14:56
Temps de lecture: 2 min

Deux suspects ont été arrêtés pour le meurtre de Jan-Willem Peeters. Mercredi, l’ancien avocat avait été retrouvé sans vie dans une voiture dans la commune bruxelloise de Molenbeek-Saint-Jean. L’un des suspects aurait fait des aveux selon des informations de Bruzz.

Selon les proches de la victime, interrogés par le média bruxellois Bruzz, il s’agirait d’un acte de représailles s’inscrivant dans un litige en matière de logement. L’avocat vivait jusqu’à l’année passée à Overijse, dans l’appartement d’un immeuble que ses grands-parents avaient vendu contre la rénovation et une location avantageuse pour leur petit-fils, Jan-Willem Peeters. Bien que ce soit indiqué dans le bail, les nouveaux propriétaires s’y sont refusés, réclamant que l’avocat déménage le plus rapidement possible. « C’est là que le harcèlement a commencé », raconte un proche à nos confrères.

Dommages sur sa voiture, fenêtres brisées, la serrure changée à son insu… Les propriétaires ne voulaient pas que l’avocat reste dans l’immeuble, malgré le fait qu’un juge de paix lui avait donné raison.

Le harcèlement s’est alors aggravé allant jusqu’à la destruction complète de son appartement. L’homme a déménagé secrètement à Molenbeek. « La police était au courant de toute l’histoire. Il y a eu des rapports, mais ils ne sont jamais intervenus. Pas même après que Jan-Willem ait commencé à recevoir des menaces de mort. »

Selon les informations de Bruzz, deux suspects ont entre-temps été arrêtés. Il s’agit de deux frères, S.K. et L.K., dont l’un aurait fait des aveux. On ignore encore la teneur de ces aveux. Le litige de location serait effectivement le motif de l’assassinat.

Le procureur général de Bruxelles n’a ni confirmé ni infirmé les informations de Bruzz. « L’enquête est en cours. Nous ne pouvons donc divulguer que peu d’informations sur le dossier », peut-on y lire. « Le parquet a bien requis un juge d’instruction pour meurtre », a confirmé la porte-parole du parquet de Bruxelles, Sarah Durant. Une autopsie prévue dans les prochains jours devrait permettre de connaître les circonstances exactes de la mort de la victime.

Le week-end dernier, sur le grand circuit des 24 Heures du Mans de 13,626 km, la fête a été totale lors de la 10ème édition du Le Mans Classic. Comme celles et ceux qui nous lisent régulièrement le savent déjà, L’Aventure Peugeot a engagé, dans la Sarthe, la CD Peugeot SP66, ceci en partenariat avec notre média LesVoitures.com et M6 Turbo. Revenons sur cette incroyable aventure humaine qui a permis de voir, en piste, celle développée par Charles Deutsch et l’ingénieur aérodynamicien Lucien Romani.

Du 30 juin au 2 juillet 2022, l’événement Le Mans Classic 2022 a offert un spectacle incroyable aux plus de 200 850 spectateurs présents aux abords du mythique tracé des 24 Heures du Mans. Au sein du plateau N°4, la CD Peugeot SP66 N°52 (N°44 en course) a fait plus que sensation en piste. Pilotée par Thomas de Chessé et Etienne Bruet, elle a relevé le défi de revenir au Mans, là où elle a écrit, à sa façon, une page du sport automobile lors de la célèbre édition des 24 Heures du Mans 1966.

D’un poids de quelques 600 kilos à vide, rappelons que la CD Peugeot SP66 est motorisée par un 4-cylindres 1 135 cm³ optimisé à environ 105 chevaux, sachant que ce bloc est issu de la Peugeot 204. Rappelons que ce bloc a été restauré par la société Le Moteur Moderne. On doit aussi le parfait état dans lequel s’est présentée l’auto aux experts de Classic and Racing.

Lors des qualifications du Le Mans Classic, le vendredi, Thomas de Chessé et Etienne Bruet, ont réalisé la chance et le plaisir qu’ils ont eu de faire rouler une telle automobile sur le circuit du Mans.

Sous un beau soleil, les dérives verticales arrière qui font, entre autres, de la CD Peugeot SP66 une fantastique voiture de course, ont fendu l’air dans la ligne droite des Hunaudières comme en 1966. Cette année-là, trois CD Peugeot SP66 ont participé à la plus grande course automobile au monde. Aujourd’hui, la N°53 est visible au musée des 24 Heures du Mans alors qu’il ne reste plus rien de la N°51. Ce n’est ainsi pas sans émotion que nous allons écrire les lignes qui suivent…

La nuit tombée, lors de la session d’essais nocturne, Thomas et Etienne ont relevé un véritable challenge, comme en 1966 à savoir, rouler aux côtés de Ford GT40 et autres bolides beaucoup plus puissants que la CD Peugeot SP66. La tension était alors palpable sur les visages des deux pilotes qui ont vécu un moment extraordinaire qu’ils ne sont pas près d’oublier. Thomas nous livre ses sentiments :

« Les qualifications se sont bien déroulées. A vrai dire, nous n’avons même pas regardé le résultat, c’était surtout de l’entraînement dans le but de comprendre la réaction du prototype sur le tracé des 24 Heures du Mans. Cela a été une sensation unique de faire corps avec la machine, de ressentir ses vibrations, ses odeurs et le grip des pneus Michelin. Le roulage de nuit a été totalement incroyable. Nous avons, Etienne et moi, ressenti cette impression d’être un pilote des 24 Heures du Mans 1966, en profitant des lumières du circuit, d’une ambiance sensationnelle. Les phares des voitures des concurrents nous ont aveuglés. L’impression de vitesse était alors décuplée et, surtout, cela a permis à la CD Peugeot SP66 de profiter d’un air plus frais, ce qui lui a offert un meilleur rendement pour son moteur. Il était important de préserver le moteur et de ne pas dépasser un régime de 6 000 tr/min. Il n’y a qu’un seul moteur sur Terre de ce type pour la CD. Malgré cela, nous avons réussi à atteindre les 210 km/h. Jean-Claude Ogier, en 1966, avait atteint, dans les Hunaudières, 260 km/h avec une boîte de vitesses qui a offert, à l’époque, davantage d’allonge à la CD. L’Aventure Peugeot, accompagnée de Classic and Racing et de Le Moteur Moderne, a fait un travail remarquable. Ils m’ont permis de réaliser un rêve et de le partager. »

En 1966 au Mans, le pilote Jean-Claude Ogier s’est littéralement envolé au volant de la CD Peugeot SP66 alors qu’il se faisait doubler par une Ford GT40, sur une bosse des Hunaudières. Il y a quelques jours, Jean-Claude Ogier nous a fait l’honneur de venir au Mans. Il a ainsi pu s’asseoir, de nouveau, dans la CD Peugeot SP66. L’image qui suit parle d’elle-même.

D’une émotion à une autre, le samedi, Thomas de Chessé a pris le départ de la course en courant vers la CD Peugeot SP66 comme à la grande époque des 24 Heures du Mans. L’image était alors parfaite comme un voyage dans le temps synonyme de passion automobile.

Thomas revient sur ce grand moment :

« Les pilotes concurrents venaient me voir en pré-grille pour admirer la CD Peugeot SP66 et me poser des questions sur son histoire. Souvent, les flashs des photographes se sont dirigés vers le prototype. Cette voiture a intrigué beaucoup de monde. J’ai hésité à imiter Jacky Ickx, en marchant ! Finalement, à la vue des concurrents qui prenaient le départ en courant, j’ai été pris au jeu et j’ai, moi-même, couru le plus vite possible pour me jeter dans la CD Peugeot SP66, la jambe la première puis, la seconde avant de m’installer à son volant et de démarrer le moteur. Je suis parti en trombe jusqu’au virage Dunlop où un embouteillage improbable de Ford GT40, Ferrari 250 LM et Shelby Cobra s’était produit à haute vitesse ! Un souvenir inoubliable avec un public venu en masse dans les tribunes, l’ambiance était incroyable. »

Thomas a ensuite laissé le volant à Etienne Bruet. Ne souhaitant pas vous spoiler avant son reportage qui sera diffusé, le 10 juillet, dans Turbo sur M6, nous laissons à Etienne le soin de vous raconter, dimanche, ce qu’il a vécu au volant de la CD Peugeot SP66.

L’objectif visé par L’Aventure Peugeot a donc été atteint. La CD Peugeot SP66 a roulé sur les traces de son passé. Après une alerte température survenue à la fin de la course, il a été décidé, pour préserver la rare CD Peugeot SP66, de la retirer de la compétition.

Xavier Crespin, Directeur de L’Aventure Peugeot Citroën DS dresse le bilan du retour de la CD Peugeot SP88 N°52 au Mans.

– Est-il courant pour l’association de L’Aventure Peugeot de participer à une telle manifestation ?

« Il est exceptionnel que nous sortions une auto des réserves ou du Musée de L’Aventure Peugeot pour la faire participer à un événement au nom de l’association. Il est plus courant de proposer à la location des autos pour des clients pour le Tour Auto ou pour des salons comme Rétromobile par exemple. A noter que la CD Peugeot SP66 avait déjà été inscrite en 2018 au Le Mans Classic mais, par un de nos fervents adhérents juste après sa restauration complète. Hélas, elle n’avait alors que très peu roulé. »

– Qu’est-ce qui vous a décidé à l’inscrire cette année ?

« Je dois dire que c’est la garantie d’une opération équilibrée économiquement pour l’association qui nous a décidé. La contribution des partenaires comme Delfingen et sa marque Protecable, Nexus avec Ebay et Bakelit, Peugeot, Michelin et La Maison Eugène et la communication apportée par LesVoitures.com et M6 Turbo ont été des éléments déterminants. Un grand merci. »

– Qu’est-ce que vous retiendrez de cette édition du Le Mans Classic 2022 ?

« Avant tout, une grande satisfaction et une grande fierté d’avoir vu rouler l’auto sur ce circuit mythique sans parler de la ferveur du public. Merci à Christian Guillaume et à ses équipes techniques de L’Aventure Peugeot d’avoir mené à bien cette mission. Même si nous avons dû écourter la course pour préserver l’auto, nous avons vécu une aventure humaine exceptionnelle. Et j’espère aussi avoir créé autour de l’association un groupe de partenaires enthousiastes et volontaires pour de futurs projets. Nous avons passé des moments fabuleux pendant trois jours sur le circuit. L’événement du Mans Classic est unique au monde. Je félicite et remercie son organisation par Peter Auto. Nous sommes très heureux d’y avoir participé et d’avoir ainsi mis en avant notre association. Toute la communication doit nous aider à mieux faire connaître les services que nous proposons aux passionnés de Peugeot. C’était aussi un objectif important. »

Enfin, comme évoqué précédemment, rendez-vous dimanche 10 juillet dans Turbo sur M6 pour revivre l’épopée de la CD Peugeot SP66 lors du Le Mans Classic 2022. Pour patienter, retrouvez, ci-dessous au terme de cet article, d’autres photos de cette automobile sur la piste du Mans.

Texte : Frédéric Lagadec

Photos : LesVoitures.com