AUTOMUSEO

Pour être averti de la sortie de notre magazine mensuel et son contenu :

En vous inscrivant ici, vous donnez votre consentement pour recevoir des emails concernant l’activité du site Annonces-Automobile.com. Vous
pourrez à tout moment vous supprimer de nos bases de données via le lien de désinscription présent dans nos emails.

Chaque président de la Ve République a marqué l’histoire de France, mais leurs véhicules en disent long sur leurs passions, leurs goûts ou les messages qu’ils veulent faire passer aux Français.

Prolongement de la personnalité de l’hôte de l’Elysée, la voiture du président incarne un petit peu sa personnalité aux yeux des Français. « Les Français aiment la bagnole », disait Georges Pompidou. Que reste-t-il de ces hommes d’Etat? Les grands travaux, la diplomatie, mais aussi leur voiture dont le protocole définit précisément la « décoration ». Lorsque le président de la République est à son bord pour une occasion officielle, elle est ornée d’un drapeau français fixé à l’avant droit du véhicule, du côté où le chef de l’Etat entre et sort. Et la fête nationale est souvent l’occasion de la voir défiler.

Autre signe distinctif, leurs immatriculations qui jusqu’aux années 70 étaient reconnaissables aux plaques de 1PR75 à 5PR75. Les voitures présidentielles portent aujourd’hui une immatriculation normale attribuée, de façon chronologique comme pour tous les véhicules, par le Service d’Immatriculation des Véhicules. Retour sur quelques-uns des modèles qui ont marqué l’histoire de la Ve République.

• 1958-1969 – Charles de Gaulle protégé par la DS 19

S’il est une voiture française mythique, c’est bien la fameuse DS et sa suspension hydraulique. C’est cette voiture que Charles de Gaulle a choisi pour le représenter sur les routes. La DS 19 atteint le summum de sa notoriété en sauvant la vie du général De Gaulle lors de l’attentat du Petit-Clamart dirigé contre lui le 22 août 1962. Malgré les pneus avant troués, la Citroën a poursuivi sa route grâce à sa suspension pneumatique.

• 1969-1974, Georges Pompidou et ses Citroën SM

Le troisième président de la Ve a continué quelque temps d’utiliser les DS de son prédécesseur. Puis il adopte les deux puissantes SM jumelles, toujours de chez Citroën. La SM n’est pas seulement une voiture de luxe. C’est une sportive et Georges Pompidou un passionné d’automobile. Sous le capot de ce coupé designé par Henri Chapron, un puissant V6 Maserati.

La version présidentielle, produite à trois exemplaires, a été conçue avec les équipes de l’Elysée qui ont établi un cahier des charges précis. Deux ont livrés à l’Elysée. Elles ont été utilisées durant la présidence de Jacques Chirac, lui aussi amoureux de voitures.

• 1953-1958 – les 604 de Valery Giscard d’Estaing

Valery Giscard d’Estaing optera pour la modernité et le dynamisme, en choisissant la voiture préférée des chefs d’entreprise, la Peugeot 604 à boîte automatique. Il fait entrer Peugeot à l’Elysée dès 1975. Les voitures du Président ne seront plus noires mais « vert mousse ». Quatre 604 seront commandées par l’Elysée au cours du septennat. Trois d’entre elles sont des modèles de série, des versions haut de gamme SL animées par le V6 2,6 litres de 136 chevaux, que le Président prend plaisir à conduire parfois lui-même.

• 1981-1995 – Safrane, CX et 605 pour François Mitterrand

Le président socialiste commencera ses déplacements à bord d’une Renault, 30 puis 25, avant de passer à la Safrane. Mais ses voyages privés se font à l’abri d’une CX, puis d’une XM. En 1991, l’Elysée fait l’acquisition d’une Peugeot 605 blindée par l’entreprise bretonne Labbé. Ce modèle équipé du moteur V6 de 170 chevaux a été doté d’un blindage en acier haute résistance et de vitres faites d’un composite verre et polycarbonate résistant aux balles. Bilan sur la balance: 2500 kg, soit 1000 de plus que la 605 V6 de série.

• 1995-2007 – Jacques Chirac entre la CX et la 607

Jacques Chirac restera fidèle à Citroën et optera pour la CX Prestige, puis une C6 blindée. Toutefois, pendant les douze années passées à l’Elysée, il utilise régulièrement les Peugeot 607 qui ont rejoint le parc automobile de la Présidence de la République. Mais la Peugeot qui a sans doute le plus marqué les Français à cette époque est la 205 SR rouge millésime 1984 que Bernadette Chirac, son épouse, conduit sur les routes de Corrèze.

• 2007-2012 – Une 607 Paladine pour Nicolas Sarkozy

Entre la Citroën C6 et la Renault VelSatis, c’est la Peugeot 607 Paladine qui a le plus certainement marquée le quinquennat automobile de Nicolas Sarkozy. En 2007, son équipe cherche un véhicule pour incarner le renouveau et la modernité lors de la remontée des Champs Elysées que le nouveau président effectuera le jour de son investiture. Quelqu’un se souvient alors du concept-car Peugeot 607 Paladine présenté au Salon de Genève 2000.

Réalisée par le carrossier Heuliez, cette limousine de plus de 5 mètres a été transformée en landaulet avec un toit tôlé et vitré escamotable. L’habitacle est aménagé par le sellier Hermès. Elle est donc extraite du Musée Peugeot pour rouler sur les Champs-Elysées.

Petit détail, l’installation du mécanisme du toit rétractable s’est faite au détriment du réservoir de carburant dont la contenance n’est plus que de 6 litres, soit à peine de quoi parcourir quelques kilomètres. Après cette virée présidentielle, la 607 Paladine ne sera plus utilisée.

• 2012-2017 – François Hollande et sa DS5 hybride made in France

François Hollande n’est pas un fan de voitures, mais l’annonce a été faite dès son élection, lui qui se déplace habituellement en scooter dans Paris, il utilisera la version hybrid de la DS5 de Citroën. Ce véhicule mi-diesel, mi-électrique est surtout made in France. Il est construit dans le Doubs. Dotée d’une puissance de 200 chevaux, cette DS n’émet que 99 grammes de C02 par kilomètre.

Une première dans l’histoire de la Ve République. Mais en fait, Citroën a révélé que ce modèle avait été proposé à tous les candidats « avant le premier tour de la présidentielle ». La DS5 présidentielle avait été modifiée avec un toit ouvrant permettant de saluer la foule sur les Champs Elysées. Mais ce jour là, la pluie a été de la partie. Le président utilisera donc plutôt une Renault Espace V blindée.

• 2017-2022 – Emmanuel Macron en DS Crossback hybride et blindée

Emmanuel Macron a utilisé la Renault Espace blindée de François Hollande avant d’opter pour une DS7 Crossback dès le 14 mai 2017, jour de son investiture. Le président n’utilise d’ailleurs que des véhicules blindés. Le 14 juillet 2017, il sera à bord d’un Peugeot 5008 II. En novembre 2021, Emmanuel Macron passera à l’hybride mais avec toujours une version blindée de la DS7 Crossback.

Notre rédaction va mettre en pleine lumière cet article qui vient d’être publié, dont le propos est «voitures de collection».

Son titre suggestif (Nouveau : Lancement de la Plateforme d’Assistance collectionneurs | FFVE) en dit long.

Identifié sous le nom «Carole», le journaliste est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

La confiance est en conséquence marquante concernant cet article.

Le post a été diffusé à une date mentionnée 2022-07-13 11:46:32.

Publications sur le même thème:

Sardaigne Un Voyage en Voiture.,Le livre .

Vivre sans voiture.,A voir et à lire. .

Le guide de la Porsche 911….,Ouvrage Recommnandé par la presse.

Motos de la gendarmerie nationale.,(la couverture) Nouvelle édition.

Ce mercredi, vers 15 h 30, les sapeurs-pompiers de Lamballe-Armor sont intervenus au niveau de l’échangeur de Noyal (22), tout près de la RN12, dans le sens Rennes-Brest. À leur arrivée, les occupants avaient réussi à s’extraire du véhicule sans difficulté. Aucune personne n’a été blessée.

La voiture a en revanche, été totalement détruite par les flammes. Un fourgon incendie, dépêché de la caserne du Perray, est également venu prêter main-forte aux secouristes.

Deux heures d’intervention

L’accès à l’échangeur, situé non loin de la RD776 (ancienne route de Dinan), a été entièrement neutralisé le temps de l’intervention. Une équipe de la Diro s’est chargée de sécuriser les lieux. Les sapeurs-pompiers ont quitté les lieux vers 17 h 30. La circulation a ensuite pu reprendre normalement une fois la voiture retirée de la chaussée.

Depuis plus d’un an maintenant, le constat est inchangé, le marché français du véhicule neuf est en crise. En recul de 14,2 % sur le mois de juin dernier, il s’est écoulé à peine plus de 171 000 exemplaires, contre 230 964 en juin 2019, période d’avant Covid. 

Pourtant, un secteur parvient à tirer son épingle du jeu, il s’agit de l’électrique. Avec les nombreuses restrictions et les récentes annonces avec la fin du thermique pour 2035, les constructeurs proposent presque tous des véhicules électrifiés ou 100 % électriques. Et malgré leurs tarifs excessifs, ils attirent une clientèle de plus en plus nombreuse, qui a désormais bien plus de choix concernant le modèle électrique. Voici le classement des véhicules électriques les plus vendus en juin et sur le 1er semestre 2022. 

La Dacia Spring détrônée par la Peugeot e-208 au 1er semestre

En tête des ventes depuis le début de l’année 2022, la Dacia Spring se voit détrônée par la Peugeot e-208. Cette dernière s’est écoulée à 9 711 unités en 6 mois, contre 9 203 tout de même pour la Spring, citadine électrique la moins chère du marché, même si elle a vu ses prix augmenter depuis sa sortie. La petite roumaine termine 7e en juin avec 1 325 ventes. 

Sur la 3e marche du podium on retrouve l’étonnante Fiat 500e, leader du marché en mai dernier avec près de 9 000 ventes. À noter la bonne entrée dans le top 10 de la Nouvelle Renault Mégane E-Tech. La berline/crossover se classe 5e des ventes en juin avec 1 854 unités, et 10e depuis le début de l’année, alors qu’elle apparaît sur les routes seulement depuis le mois de mai. De bon augure pour la suite et pour le constructeur au losange qui place également sa Twingo et sa Zoé dans le top 10 des ventes de voitures électriques en France en 2022. 

Malgré une nette hausse des prix, Tesla parvient à hisser deux de ses modèles dans le classement sur la période de janvier à juin avec bien évidemment sa Model 3, en 5e position avec 7 804 unités, et la Model Y, 7e avec 3 936 exemplaires écoulés. Pour le reste, on retrouve les habitués tels que le Peugeot e-2008 ou la Hyundai Kona. 

Au total, il s’est vendu 21 888 véhicules neufs électriques en juin dernier, et 93 335 depuis le début de l’année. Si les mois à venir sont inquiétants pour le marché français en raison des retards de livraisons, de la hausse des matières premières et des prix des carburants, de la pénurie de semi-conducteurs, de l’inflation et de la guerre en Ukraine, le marché du véhicule électrique devrait lui continuer de progresser, pour bientôt rattraper les parts de marché du diesel. 

Le top 10 des ventes de véhicules électriques en juin 2022

1 – Peugeot e-208 – 2 860 unités

2 – Renault Twingo – 2 158 

3 – Renault Zoé – 2 048

4 – Tesla Model Y – 1964 

5 – Renault Mégane E-Tech – 1 854 

6 – Fiat 500e – 1 843 

7 – Dacia Spring – 1325 

8 – Tesla Model 3 – 1 047 

9 – Hyundai Kona – 618 

10 – Citroën e-C4 – 568

Le classement des modèles électriques les plus vendus au 1er semestre 2022

1 – Peugeot e-208 – 9 711 unités 

2 – Dacia Spring – 9 203 

3 – Fiat 500 – 8 922 

4 – Renault Zoé – 8 124 

5 – Tesla Model 3 – 7 804 

6 – Renault Twingo – 7 783

7 – Tesla Model Y – 3 936 

8 – Peugeot e-2008 – 3 136 

9 – Hyundai Kona – 3 056

10 – Renault Mégane E-Tech – 2 799

Voici un texte que nous sommes heureux de révéler ici sur notre blog. La thématique est « voitures de collection ».
Son titre séduisant (La surpuissante et implacable Porsche 917) est sans équivoque.

Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’éditorialiste est positivement connu pour d’autres papiers qu’il a publiés sur le web.

Vous pouvez lire ces informations en toute tranquillité.

Sachez que la date de publication est 2022-07-12 04:19:00.

Voilà lle texte :

Publié: 12 Juillet 2022 à 10h19

Temps de lecture:
3 min

24 heures du Mans, 1970-1971, code Neuf-Un-Sept,Youssef Daoudi (scénario), Christian Papazoglakis (dessin), Tanja Cinna (couleurs). Editions Glénat. Collection Plein gaz, 48 pages, 14,50 €. (Paru le 15 juin 2022).

L’Histoire des 24 heures du Mans continue de se raconter en bandes dessinées dans la collection Plein gaz des éditions Glénat, qui nous a offert par le passé des récits aussi passionnants que ceux consacrés au génial Colin Chapman, au mythique Nurburgring ou aux temps héroïques de la Targa Florio, entre autres.

Mais avec les 24 heures du Mans, c’est une véritable collection dans la collection qui s’est peu à peu constituée, l’album consacré à la Porsche 917 et à ses succès en 1970 et 1971 étant déjà le neuvième relatif à la plus célèbre course au monde, avec les 500 miles d’Indianapolis et la Grand prix de Monaco. Un album qui vaut par la seule évocation de celle qui a été nommée « Voiture de compétition du (XXe) siècle » par le magazine britannique de référence, Motor sport, suite à une consultation internationale d’experts. Un « titre » évidemment discutable au regard d’autres bolides produits ici ou là. Cependant, il situe bien l’avènement d’une « bête de compétition » conçue par Ferdinand Piëch, petit-fils de Ferdinand Porsche, pour gagner au Mans. Car à l’époque, remporter les 24 heures, c’était le Graal absolu.

Alors quand la 917 s’est mise à gagner un peu partout, jusqu’à en écraser le championnat du monde d’endurance, plus populaire et suivi dans les années 60 et 70 que la F1, il lui restait à trouver la reconnaissance ultime dans la Sarthe.

L’album retrace donc les deux victoires de la firme de Stuttgart… sans toutefois parvenir à nous captiver, à l’image de la trop implacable domination des Porsche. En revanche, cette plongée dans le contexte des 13 et 14 juin 1970 puis des 12 et 13 juin 1971 est un vrai plaisir. On se remémore ainsi ce premier départ avec les pilotes installés d’emblée dans leur voiture, alors que jusqu’en 1969 ils étaient alignés en bord de la piste pour, au top donné par l’organisation, courir vers leur bolide et s’élancer. Un particularisme manceau spectaculaire abandonné après une « grève » de Jacky Ickx qui jugeait -sans doute à raison- ce « spectacle » inutilement dangereux…

Le célèbre Belge, six fois vainqueur au Mans, sera par ailleurs dévasté en cette année 70 par la mort d’un commissaire de course écrasé dans la nuit par sa Ferrari, la belle italienne se retournant sur lui alors qu’Ickx, à ce moment-là deuxième, voulait reprendre un tour sur la voiture de tête… une 917 évidemment !

D’autres temps forts, comme cette pluie diluvienne qui provoqua un nombre record d’abandons en 1970, et pas mal de temps faibles occupent de superbes pages qui peinent à nous expliquer les ressorts des luttes fratricides entre écurie officielle et écuries privées des mêmes marques. En clair, on ne comprend pas tout et au final la surpuissance dans les Hunaudières des fameuses « 917 longue queues » entrées dans la légende manque de magnificence.

Pourtant, ce nouveau récit puisé dans l’âge d’or des 24 heures du Mans reste un bon moment qui tranche brutalement avec la terne édition 2022 dominée sans partage par Toyota. Précisément le type de domination qui détourne l’attention des amateurs. Telle celle imposée à la fin du XXe siècle par… Porsche, vainqueur 19 fois (record) depuis son premier succès codé neuf-un-sept en 1970.

Lire aussi

Rencontre avec Régis Hautière et Hardoc autour du nouvel épisode de la Guerre des Lulus: «Luce, Un album charnière»

Un monstre d’humanité

Des Rendez-vous de la bande dessinée d’Amiens à la hauteur et avec le plein d’auteurs

Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) :

Formule 1
Bande dessinée
Le Mans (Sarthe)

);FB.Event.subscribe(« comment.remove », function(resp)
if (typeof (fbComment) == ‘function’)
fbComment(resp, ‘delete’);

);

;(function(d, s, id)
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if(d.getElementById(id)) return;
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src= »
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));
//–>

Bibliographie :

Citroën, un génie d’avance.,Ouvrage .

ALPINE Berlinette, la reine des….,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

La Peugeot 504 de mon père.,Ouvrage Recommnandé par la presse.

Alfa Romeo tous les….,Ouvrage .

En visitant le web nos rédacteurs ont relevé un texte qui va vous séduire. Sa thématique est « voitures de collection ».

Le titre (La surpuissante et implacable Porsche 917) parle de lui-même.

Sachez que l’écrivain (identifié sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.

Texte en question :

Publié: 12 Juillet 2022 à 10h19

Temps de lecture:
3 min

24 heures du Mans, 1970-1971, code Neuf-Un-Sept,Youssef Daoudi (scénario), Christian Papazoglakis (dessin), Tanja Cinna (couleurs). Editions Glénat. Collection Plein gaz, 48 pages, 14,50 €. (Paru le 15 juin 2022).

L’Histoire des 24 heures du Mans continue de se raconter en bandes dessinées dans la collection Plein gaz des éditions Glénat, qui nous a offert par le passé des récits aussi passionnants que ceux consacrés au génial Colin Chapman, au mythique Nurburgring ou aux temps héroïques de la Targa Florio, entre autres.

Mais avec les 24 heures du Mans, c’est une véritable collection dans la collection qui s’est peu à peu constituée, l’album consacré à la Porsche 917 et à ses succès en 1970 et 1971 étant déjà le neuvième relatif à la plus célèbre course au monde, avec les 500 miles d’Indianapolis et la Grand prix de Monaco. Un album qui vaut par la seule évocation de celle qui a été nommée « Voiture de compétition du (XXe) siècle » par le magazine britannique de référence, Motor sport, suite à une consultation internationale d’experts. Un « titre » évidemment discutable au regard d’autres bolides produits ici ou là. Cependant, il situe bien l’avènement d’une « bête de compétition » conçue par Ferdinand Piëch, petit-fils de Ferdinand Porsche, pour gagner au Mans. Car à l’époque, remporter les 24 heures, c’était le Graal absolu.

Alors quand la 917 s’est mise à gagner un peu partout, jusqu’à en écraser le championnat du monde d’endurance, plus populaire et suivi dans les années 60 et 70 que la F1, il lui restait à trouver la reconnaissance ultime dans la Sarthe.

L’album retrace donc les deux victoires de la firme de Stuttgart… sans toutefois parvenir à nous captiver, à l’image de la trop implacable domination des Porsche. En revanche, cette plongée dans le contexte des 13 et 14 juin 1970 puis des 12 et 13 juin 1971 est un vrai plaisir. On se remémore ainsi ce premier départ avec les pilotes installés d’emblée dans leur voiture, alors que jusqu’en 1969 ils étaient alignés en bord de la piste pour, au top donné par l’organisation, courir vers leur bolide et s’élancer. Un particularisme manceau spectaculaire abandonné après une « grève » de Jacky Ickx qui jugeait -sans doute à raison- ce « spectacle » inutilement dangereux…

Le célèbre Belge, six fois vainqueur au Mans, sera par ailleurs dévasté en cette année 70 par la mort d’un commissaire de course écrasé dans la nuit par sa Ferrari, la belle italienne se retournant sur lui alors qu’Ickx, à ce moment-là deuxième, voulait reprendre un tour sur la voiture de tête… une 917 évidemment !

D’autres temps forts, comme cette pluie diluvienne qui provoqua un nombre record d’abandons en 1970, et pas mal de temps faibles occupent de superbes pages qui peinent à nous expliquer les ressorts des luttes fratricides entre écurie officielle et écuries privées des mêmes marques. En clair, on ne comprend pas tout et au final la surpuissance dans les Hunaudières des fameuses « 917 longue queues » entrées dans la légende manque de magnificence.

Pourtant, ce nouveau récit puisé dans l’âge d’or des 24 heures du Mans reste un bon moment qui tranche brutalement avec la terne édition 2022 dominée sans partage par Toyota. Précisément le type de domination qui détourne l’attention des amateurs. Telle celle imposée à la fin du XXe siècle par… Porsche, vainqueur 19 fois (record) depuis son premier succès codé neuf-un-sept en 1970.

Lire aussi

Rencontre avec Régis Hautière et Hardoc autour du nouvel épisode de la Guerre des Lulus: «Luce, Un album charnière»

Un monstre d’humanité

Des Rendez-vous de la bande dessinée d’Amiens à la hauteur et avec le plein d’auteurs

Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) :

Formule 1
Bande dessinée
Le Mans (Sarthe)

);FB.Event.subscribe(« comment.remove », function(resp)
if (typeof (fbComment) == ‘function’)
fbComment(resp, ‘delete’);

);

;(function(d, s, id)
var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0];
if(d.getElementById(id)) return;
js = d.createElement(s); js.id = id;
js.src= »
fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs);
(document, ‘script’, ‘facebook-jssdk’));
//–>

Publications sur un objet semblable:

Jaguar type E.,Ouvrage .

Construis 40 véhicules Lego® faciles et pour les enfants.,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

Talbot Samba De mon père.,Le livre .

Hot Rods.,Ouvrage .

fbq(‘init’, ‘649098621839832’);
fbq(‘track’, ‘PageView’);