Revue de presse web : Spécialisé dans les voitures de collection aux portes de Monaco, ce garage a été récompensé pour son savoir-faire

Fidèle à sa vocation, ce blog va porter à votre connaissance un post qui circule sur le web. La thématique est «voitures de collection».

Le titre saisissant (Spécialisé dans les voitures de collection aux portes de Monaco, ce garage a été récompensé pour son savoir-faire) parle de lui-même.

Identifié sous le nom «d’anonymat
», l’auteur est connu et fiable pour d’autres éditoriaux qu’il a publiés sur internet.

Ce texte peut ainsi être pris au sérieux.

Sachez que la date de publication est 2024-03-05 01:14:00.

Voilà lle « papier » :

Une Lamborghini Islero, une Daimler Double Six, une Chevrolet Corvette de 1964, une Austin-Healey, une Jaguar XJS et bien d’autres encore. À la vue de ces belles d’antan de toutes nationalités, c’est l’assurance d’un bond dans le temps. Nous ne sommes pas dans un musée automobile mais bien au garage des Moneghetti, niché dans l’étroite rue Jean-Jaurès à Beausoleil, à quelques mètres de la Principauté.

Les mains dans le cambouis, sur un air musical de Renaud, les mécaniciens s’attellent à leur réparation, entretien ou restauration: ici, le démontage d’un demi-train arrière; là-bas, la repose du moteur après le remplacement de l’embrayage. « Ces voitures ont une vie, une histoire et n’ont pas d’électronique. Avant d’y toucher, on parle longuement avec le client, on réalise une enquête », confie Jérôme de Salvador, le patron des lieux, viscéralement attaché aux véhicules dits « classiques ».

Jérôme de Salvador, le patron des lieux Photo Sébastien Botella.

Une croissance en hausse

Depuis 2013 et l’installation de son business dans ce local de 230 m², en lieu et place de l’échoppe de plomberie Brossette, cet entrepreneur de 40 ans a fait son trou sur ce marché de passionnés: 1 M€ de chiffre d’affaires en 2023, une croissance annuelle de +20% et, cerise sur le gâteau, le titre de maître artisan décerné le 15 février dernier par la Chambre de métiers et de l’artisanat de Saint-Laurent-du-Var. « Quand on aime travailler de ses mains depuis tout jeune, quand on connaît les difficultés d’être entrepreneur, de survivre, c’est une fierté, réagit Jérôme de Salvador. On repense au début quand on dessinait le logo du garage sur un bout de serviette dans un bar. Chaque jour est un challenge, un combat. Ce titre, c’est vraiment le Graal, l’image d’un savoir-faire. Cela appuie notre légitimité et donne encore plus confiance aux clients qui nous apportent des voitures à plusieurs millions, voire dizaines de millions d’euros. »

Pour y être éligible, plusieurs critères font l’objet d’une enquête administrative: la bonne gestion, la réputation, la formation des apprentis – c’est le cas, par exemple, avec l’un des mécaniciens de la Collection du Prince à Monaco -, et avoir dix ans d’expérience. « Il y a dix ans, quand on a commencé, j’avais mis une alerte dans mon agenda pour candidater à ce titre. C’était notre but », sourit Mélanie, son épouse et bras droit administratif.

« Ce titre donne encore plus confiance aux clients qui nous apportent des voitures à plusieurs millions, voire dizaines de millions d’euros. » Photo Sébastien Botella.

Au plus bas de l’échelle

Cette distinction vient consacrer 25 années de passion automobile, amorcées à l’âge de 15 ans comme apprenti stagiaire au sein du groupe Cavallari. Au plus bas de l’échelle. « J’ai débuté avec l’aspirateur et la bombe de nettoyant pour les tableaux de bord », sourit-il.

Il fera ensuite ses armes et une partie de sa carrière chez Mercedes.

« C’est là où l’on m’a fait confiance et confié de gros chantiers pour des voitures exceptionnelles », poursuit-il. Une expertise qui le poussera à monter un garage à Bandol avant de tenter l’aventure à Beausoleil. Ses clients, dont 80% viennent de la Principauté, partagent le même goût pour l’automobile d’avant, celle dépourvue d’électronique.

« Cela peut être un artisan qui s’est payé sa voiture de ses rêves, un milliardaire qui collectionne plusieurs voitures, ou des gens qui roulent avec tous les jours, confie-t-il. On a eu parfois quelques curiosités comme une Trabant, cette voiture du peuple proposée et imposée par le régime communiste de RDA. »

Le garage est niché à quelques mètres de Monaco. Photo Sébastien Botella.

Achat-vente d’autos et de motos classiques

Une distinction qui arrive à point nommé, donc, au moment où le garage connaît une forte expansion de son atelier mais aussi l’ajout d’une nouvelle activité : l’achat-vente d’autos classiques, dirigé par Lionel Aubert qui a rejoint l’équipe fin 2023. « Ces dernières années, dans le garage, on voyait passer trop d’automobiles discutables et perfectibles lors d’un contrôle technique préalable à une vente. On s’est dit qu’on était tout aussi légitime pour le faire. Nous proposons donc une sélection d’autos qui répond sans concession à l’exigence de nos techniques », confie Lionel Aubert.

En janvier, la structure s’est même lancée dans la réparation et l’achat-vente de motos classiques. « Le garage des Moneghetti était connu pour les autos. C’est désormais aussi les motos », sourient les deux intéressés. Le rêve ultime? « Trouver des locaux aux Moneghetti pour développer l’activité de carrosserie et de sellerie », glisse Mélanie.

Photo Sébastien Botella.

Une Méhari spéciale Monte-Carlo dessinée

Bénéficiant d’une relation privilégiée avec le Méhari Club Cassis, les gérants du garage des Moneghetti ont signé un contrat de distribution exclusive de l’Eden, la version électrique, en Principauté.

« On est en train de vendre les premières. C’est une auto géniale pour l’hôtellerie de luxe, comme la SBM, pour l’extension en mer qui aura un service voiturier, pour les propriétaires de bateaux mais aussi les particuliers, détaille Lionel Aubert, en charge du volet achat-vente. Le catalogue est vaste avec énormément de déclinaisons possibles: la couleur, les bâches ou encore les assises. »

Mais le garage des Moneghetti va plus loin dans cet étroit partenariat en créant une série spéciale, l’Eden Monte-Carlo, reprenant l’identité visuelle de la Principauté (le rouge et le blanc) et celle du yachting sportif.

« Pour la dessiner, on s’est rapproché d’Anthony Alberti, alias Mr OneTeas, rompu à ce type de missions. L’idée n’est pas d’en faire une voiture luxueuse, car la Méhari est avant tout une voiture de copains, mais elle sera très soignée, assure-t-il. Il y aura un plancher en faux tech et des cordes tressées comme sur un bateau. La roue de secours à l’avant va disparaître au profit d’une bouée de sauvetage. La banquette se repliera dans le plancher pour en faire un matelas comme sur un yacht. Dans l’arceau, il y aura des inserts pour glisser un parasol. Tout ça avec le logo Monte-Carlo. Ça va être un bijou. »

Montant estimé: entre 50 et 55.000 euros. « Elle sera numérotée. On en fait quelque chose de culte. On a déjà bloqué une place sur la chaîne de production pour avril. »

Photo Sébastien Botella.

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