Voici un éditorial que nous sommes heureux de communiquer ici sur notre site. Le propos est « voitures de collection ».
Son titre (il communique avec son fils !) est évocateur.

Sachez que le rédacteur (annoncé sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur internet.

Il n’y a aucune raison de ne pas croire de la fiabilité de ces infos.

La date de publication est 2023-02-26 03:04:00.

L’article dont il s’agit :

Dévasté par la mort de son fils Ferdinand, survenue le 13 octobre 2006 lors d’un tragique accident de voiture alors que le jeune homme n’avait que 20 ans, Patrick Chesnais ne parvient toujours pas à faire son deuil. Cette nuit-là, après une soirée très arrosée, l’adolescent était monté dans la voiture d’un de ses amis qui avait pris le volant dans un état second. Le conducteur du véhicule très alcoolisé avait roulé en sens inverse sur le périphérique parisien et percuté frontalement une autre automobile avec une violence inouïe. Ferdinand était mort sur le coup, laissant sa maman la comédienne Coralie Seyrig et son célèbre papa en état de choc.

Culpabilité d’un père

Après avoir créé une association baptisée Ferdinand pour prévenir des dangers de l’alcool au volant et sensibiliser les jeunes et les moins jeunes face à ce fléau, Patrick Chesnais, 75 ans, sort aujourd’hui un livre intitulé Lettres d’excuses (éd. de l’Archipel) dans lequel il s’adresse au disparu de façon poignante. Ce recueil de missives s’ouvre en effet par une lettre au regretté Ferdinand. « J’ai des excuses à adresser à tout le monde, je commence par toi mon petit bonhomme, mon grand, mon fils. Je m’excuse de ne pas t’avoir protégé, je m’excuse de ne pas pouvoir t’admirer grandir, je m’excuse de ne pas être témoin à ton mariage, je m’excuse de ne pas devenir un papy idéal dont tu aurais rêvé de petits descendants… ». Invité de BFM TV ce 15 février dans le cadre de l’affaire Palmade, ce père brisé a livré un témoignage déchirant qui résonne avec le carambolage provoqué par l’humoriste le 10 février dernier. L’accident a fait trois blessés graves, dont une maman enceinte qui a perdu son bébé et un enfant de 6 ans.

Le conducteur qui avait causé la mort de Ferdinand n’avait été que légèrement blessé. À l’époque, il n’avait écopé que de six mois de prison ferme. Une peine que n’a pas voulu commenter l’acteur. « Je ne suis pas la justice. Dans ces cas de figure, elle est ce qu’elle est. Elle a les outils pour réprimander et punir. Six mois de prison, c’est pas mal. Est-ce que c’est insuffisant, je ne sais pas… », a-t-il dit, la gorge nouée. Puis, il s’est confié sur son immense chagrin qui l’a fait devenir « une autre personne ». « Quand on est parent et qu’on perd son fils, on a une culpabilité énorme même si l’on n’y est pour rien. Même si on ne peut pas être partout tout le temps. Ferdinand avait 20 ans… », a-t-il expliqué d’une voix éteinte.

Pour cohabiter avec son immense culpabilité, ce père inconsolable s’est ensuite livré comme jamais. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le pauvre Patrick communique avec Ferdinand par-delà la mort. Depuis la disparition de son fils adoré, il s’est bâti un tas de routines, afin de rester en contact avec lui. « Je vis avec la mort de mon fils », concède-t-il. Puis il a raconté à quel point Ferdinand l’accompagne aujourd’hui au quotidien.

Continuer à exister

Le septuagénaire brisé mais toujours debout va au cimetière tous les dimanches, mais aussi le 13 de chaque mois, le jour de sa disparition. Il lui apporte un sapin à chaque Noël « décoré avec des boules », comme il le précise, des œufs en chocolat à Pâques… Il discute beaucoup avec lui sur sa tombe, de football notamment, leur passion commune, et quand il y a une finale importante, il décore même sa pierre tombale de drapeaux tricolores… « Je suis un homme de rites. Je lui apporte même du muguet pour la fête du 1er Mai… », révèle-t-il. Avec ses rituels qui lui permettent de combler un tant soit peu sa souffrance abyssale, Patrick a pu garder ce lien magnifique avec Ferdinand… « C’est important et vital. C’est pour lui que l’on continue à exister », reconnaît-il sobrement.

Des confidences bouleversantes…

Valérie EDMOND

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