Que retenir de ce texte : le taxi le plus connu de France !

Cet éditorial, dont le propos est « voitures de collection », a été identifié sur internet, notre rédaction est heureuse de vous en produire l’essentiel dans cette publication.

Son titre (le taxi le plus connu de France !) en dit long.

Annoncé sous la signature «d’anonymat
», l’auteur est connu et fiable pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.

Vous pouvez donc donner du crédit à cette actualité.

L’article :

Nous sommes en 1997, Luc Besson, producteur et scénariste, écrit un scénario en trente jours, mettant en scène un chauffeur de taxi pas comme les autres. Accaparé par la réalisation de son propre film Le Cinquième Élément, il confie la réalisation du film “Taxi” au réalisateur Gérard Pirès.

Premier coup dur : celui-ci se blesse suite à une chute de cheval, juste avant le tournage. Il faut trouver un autre réalisateur en urgence, ce sera Gérard Krawczyck.  

Il n’y a pas de budget

Deuxième problème, et non des moindres, personne ne souhaite financer le film. Dans un premier temps, la Gaumont accepte de produire la comédie mais à condition de faire léger. On déplace le tournage de Paris à Marseille, une ville où les autorisations de tournage sont plus faciles à obtenir et surtout moins coûteuses.

On engage des acteurs inconnus, on réduit le nombre de tournages au strict minimum, soit 28 jours. Malgré ça, Gaumont se retire finalement du projet. C’est Besson lui-même qui produira le film avec Pierre-Ange Le Pogam. Mais il faut encore trouver une voiture au taxi !  

Quelle voiture pour Taxi ?  

Rapidement la production du film porte son dévolu sur la Peugeot 406. La berline a tout du taxi idéal, avec son allure classique. Ça tombe bien, Luc Besson entretient de bonnes relations avec le constructeur automobile et le réalisateur d’origine, Gérard Pirès a déjà réalisé des spots publicitaires pour la marque.

Tous les voyants sont donc au vert pour conclure un partenariat de placement produit. Mais au départ, Peugeot se montre très réticent à l’idée de fournir des 406 au film. Les courses-poursuites, les flics douteux, la personnalité du chauffeur incarné par Samy Naceri, font douter

Peugeot qui y voit surtout un film à l’ambiance “quartiers Nord, rap, survêtements et voyous”. Finalement, en tout dernier recours, la possibilité de toucher une cible plus jeune va décider la marque à fournir des 406 à la production.

On fait appel au spécialiste

 Pour préparer la paisible Peugeot 406 et en faire une voiture de course, on va s’adresser à Christophe Bihr au Mans. Spécialiste du sport automobile, ce passionné à notamment travaillé pendant quatre ans sur les prototypes d’Henri Pescarolo, aux 24 Heures du Mans.

Christophe Bihr part d’une Peugeot 406 de compétition, qui court alors en DTM, avec un moteur V6. La voiture est alors bodybuildée, en augmentant sa largeur, la taille des roues, et en installant des ailerons.

Pour le second épisode, la production demande quelques nouveautés et notamment un taxi qui change d’apparence, la société de Christophe Bihr va alors installer des vérins pneumatiques et des roues pivotantes.

 Combien de voitures pour le tournage ?

 Lors du tournage du premier film, six Peugeot 406 seront utilisées par la production.

Le premier est une Peugeot 406 normale, servant avant tout pour les plans larges. La seconde voiture servait pour la transformation en machine de guerre. Le troisième exemplaire sert seulement pour les scènes intérieures.

Pour certaines scènes, un pilote prend les commandes à la place de l’acteur Samy Naceri. La production utilise donc un quatrième véhicule doté d’un volant supplémentaire à droite.

 Pas facile de tourner avec une voiture de course

 Le cinquième véhicule vient donc de la compétition. Il s’agit d’une STW qui reçoit un pare-chocs spécifique avec de grosses écopes latérales et une énorme lame à l’avant.

Mais utiliser la voiture de compétition lors d’un tournage va s’avérer plus compliqué que prévu. Chaque redémarrage est compliqué, la voiture est dure à utiliser et avec son rayon de braquage, chaque demi-tour est un enfer. Un vrai problème en tournage où on passe sa journée à faire demi-tour pour refaire des plans.

Quant au 4 cylindres de 300 ch, il n’est pas fait pour faire d’incessants petits trajets. Le dernier exemplaire utilisé, le sixième sert de voiture traveling.

 Une bonne opération pour Peugeot

 Peugeot, d’abord réticent, va pouvoir se frotter les mains. Après le succès immense du premier opus sorti en 1998, quatre autres films vont suivre, avec toujours des Peugeot.

Au total les Taxi feront 31 236 574 entrées rien qu’en France. Pour le dernier opus, la production utilise une 407 sans même demander un centime à la marque Peugeot. Comment imaginer un film Taxi utlisant une autre marque ?

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