Cela circule sur le web : La rue Tchekhov, théâtre d’un imbroglio juridique à Agen

Voilà qui va vous séduire : Un nouveau papier que nous venons de découvrir sur internet et que nous vous proposons ci-dessous. La thématique est « voitures de collection ».

Son titre suggestif (La rue Tchekhov, théâtre d’un imbroglio juridique à Agen) est évocateur.

Sachez que l’auteur (présenté sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur internet.

Vous pouvez par conséquent donner du crédit à cette publication.

Texte :

Agacés par de nombreux nids-de-poule qui obligeaient leur véhicule à slalomer pour ne pas y laisser un pneu, les riverains de la rue Tchekhov (quartier Bézis) ne s’attendaient pas à un coup de théâtre. Signalant au mois de janvier le problème à la mairie, via l’application TellMyCity et photos à l’appui, on leur rétorque que leur voie est privée, et que l’affaire n’est pas du ressort des services techniques municipaux. Or ceux-ci…

Agacés par de nombreux nids-de-poule qui obligeaient leur véhicule à slalomer pour ne pas y laisser un pneu, les riverains de la rue Tchekhov (quartier Bézis) ne s’attendaient pas à un coup de théâtre. Signalant au mois de janvier le problème à la mairie, via l’application TellMyCity et photos à l’appui, on leur rétorque que leur voie est privée, et que l’affaire n’est pas du ressort des services techniques municipaux. Or ceux-ci intervenaient bien dans cette rue depuis des années, et les habitants, dont certains ont acheté leur maison il y a quarante ans, tombent des nues.

Maïté Hereil a acquis sa maison ici en 1982, Bernadette Monso en 1980, « et c’est la première fois que l’on nous dit que cette rue est privée ! Nous avons toujours vu les personnels municipaux venir l’entretenir, refaire les trottoirs, et ils y ont placé des caméras aux deux bouts », rappellent-elles.

Prendre les choses en main

Prévenue, la présidente du quartier Bézis, Samia Achour, est tout aussi surprise, et demande des renseignements complémentaires auprès du service de la vie du quartier, puis reçoit la confirmation par mail : la rue est bien privée, « sans autre explication. Alors, nous avons à nouveau interpellé Thomas Zamboni (adjoint chargé des quartiers) lors de la réunion publique du 6 juin, qui nous l’a confirmé. Mais alors comment se fait-il que la mairie entretienne cette rue depuis des années ? Une balayeuse est même passée il y a deux jours… Et ils se seraient aperçus qu’ils ont fait une erreur… Il a indiqué qu’il allait mener son enquête, mais cela fait déjà quatre mois que je l’ai sollicité. » Entre-temps, deux voisins ont investi dans du matériel et ont entrepris eux-mêmes de reboucher les trous avec du bitume.

« Si c’est privé, comment expliquer que l’on ait mis de l’argent public dans cette rue pendant des années ? »

Mais le problème reste entier pour le moment : à qui appartient la rue Tchekhov ? Elle fait partie d’un lotissement construit dans les années 1980, dénommé la ZAC de la Masse (Zone d’aménagement concerté) et son promoteur serait une société HLM bordelaise, Coligny, que nous n’avons pu joindre ce vendredi 16 juin.

Mais des membres du conseil de quartier ont retrouvé une délibération du Conseil municipal datée du 6 décembre 1975, où il est indiqué que la Ville « assurera l’entretien des voies et espaces libres au fur et à mesure de leur remise par la société ». Or, le cadastre mentionne bien que cette voie est privée, contrairement à d’autres rues du même lotissement, qui comprend une quarantaine de maisons. « Si c’est privé, comment expliquer que l’on ait mis de l’argent public dans cette rue pendant des années ? », demande Samia Achour.

« Pas de conflit »

Contacté, Thomas Zamboni refuse le terme de « conflit » avec les riverains. « Je veux mettre tout le monde autour de la table et je vais demander à Mickaël Geslot (conseiller municipal délégué) de suivre le dossier. Effectivement, depuis le début de l’année, les services municipaux répondent aux habitants que la rue est privée, et que c’est aux propriétaires d’entretenir leurs biens. Cette histoire est effectivement bizarre : comment peut-on découvrir que cette voie est privée au bout de quarante ans ? Je vais tirer ça au clair avec le service juridique, et ceux de la voirie et de l’urbanisme. »

« Cette affaire n’est pas simple, poursuit-il. Normalement, une fois qu’un lotissement est terminé, le bailleur doit proposer à la municipalité de reprendre les voiries. C’est généralement le cas, sauf si les propriétaires riverains souhaitent en conserver la gestion, ce qui arrive parfois pour des impasses. Peut-être est-ce la société HLM qui, à l’époque, n’a pas demandé cette rétrocession, et personne ne s’en serait aperçu pendant quarante ans. Ce n’est pas une petite rue, et ça n’est peut-être jamais venu à l’idée qu’elle soit privée, jusqu’à ce quelqu’un le découvre sur la carte au début de l’année… Je vais m’atteler dans les mois qui viennent à trouver une solution qui satisfasse tout le monde avant la fin de l’année », précise l’élu.

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