Sur cette parution, un nouvel éditorial qui va parfaire notre revue de presse sur « voitures de collection ».
Le titre (L’histoire du système d’immatriculation, inventé à Lyon) parle de lui-même.
Présenté sous la signature «d’anonymat
», le pigiste est connu et fiable.
L’éditorial peut donc être pris au sérieux.
La date de publication est 2023-06-18 08:01:00.
Voilà ll’article mentionné :
On trouve déjà des traces d’un premier système d’immatriculation en 1793. À l’époque, les cochers devaient rouler avec une plaque métallique où étaient inscrits le nom et l’adresse du propriétaire de leur attelage. Mais c’est à Lyon, au XIXe siècle, que l’on trouve le projet le plus abouti d’identification des voitures.
Au sein du parc de la Tête-d’Or, ouvert à la circulation, les automobilistes à bord de leurs voitures à moteur ou tractées par des chevaux naviguent au milieu des piétons. Mais à la suite de multiples accidents, le maire de l’époque, le docteur Gailleton, impose en 1891 aux propriétaires de tous les véhicules circulant dans le parc de porter une plaque avec des numéros d’identification temporaire. Une première mondiale.
Cette mesure a pour objectif d’identifier facilement les auteurs d’incivilités et d’infractions. Ces numéros n’étaient que temporaires et distribués à l’entrée du parc de la Tête-d’Or.
D’un système lyonnais à une réglementation nationale
En 1900, ce système est étendu à tous les automobilistes lyonnais qui devaient obligatoirement avoir leur numéro accroché à l’arrière de leur véhicule. Cette règle s’appliquait même aux personnes de passage qui, elles, recevaient une plaque temporaire le temps de leur séjour ou de leur traversée de la ville.
C’est un an plus tard, le 11 septembre 1901, que les plaques d’immatriculation seront rendues obligatoires, par décret, sur l’ensemble du territoire français. Cette décision intervient après que la Belgique, les Pays-Bas et l’Espagne ont franchi le pas quelques années auparavant.
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Cette plaque est composée de trois chiffres suivis d’un code géographique, une lettre représentant le chef-lieu des arrondissements admiratifs de la France de 1901 (à Lyon c’était le S… de Saint-Étienne). Depuis 2009, avec sa dernière réforme, la plaque d’immatriculation est passée au format « AA-000-AA ». Une sorte d’« empreinte digitale » propre à chaque véhicule.
Antonin Rollion
Bibliographie :
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