Sur internet : Jura. Ce retraité d’Arlay redonne vie à des voitures des années trente

A relever, cet article sur internet dont la thématique est « voitures de collection » et qui va vous satisfaire.

Le titre (Jura. Ce retraité d’Arlay redonne vie à des voitures des années trente) en dit long.

Le chroniqueur (annoncé sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

L’article :

Daniel Millet, le fondateur du garage éponyme créé en 1980, a passé la main à ses fils, William et Steven, en décembre 2017. La mécanique est toujours l’une des passions de ce jeune retraité. Il a déjà restauré une Citroën Rosalie de 1937.

Depuis quelques semaines, il a entrepris de restaurer sa nouvelle acquisition, une Rosengart LR4 N2, un cabriolet de 1930, qui dormait depuis des années dans le garage d’un particulier. « Courant juillet, je suis allé dans la région de Béziers (Hérault) pour trouver des pièces compatibles avec le moteur. J’ai démonté puis remonté le moteur, refait les freins et l’embrayage, sablé les jantes, lesquelles ont été repeintes et chaussées avec de nouveaux pneus », indique-t-il.

Travailler à l’ancienne

Mais le travail est loin d’être terminé : dans certains cas, il suppose de travailler à l’ancienne, d’usiner certaines pièces qu’on ne trouve plus dans le commerce. Il reste encore à peindre les ailes et la carrosserie, à réparer les poignées de portes, de faire refaire la banquette, la capote, et bien sûr, d’effectuer les finitions. Daniel ne se décourage pas : « On va y arriver ! », assure-t-il, optimiste.

Une voiture révolutionnaire

Lucien Rosengart, convaincu de l’avenir de l’automobile, débute la construction de voitures à partir de 1927 avec l’ingénieur Jules Salomon. Contrairement à ses concurrents qui construisent de plus grosses cylindrées, Lucien Rosengart est assuré de la nécessité de mettre sur le marché des petites voitures, légères, maniables, économiques et néanmoins, robustes et fiables. Le tout, à un prix raisonnable. Fin 1928, il présente son 1er  modèle, la LR2, pourvu d’un modeste 4 cylindres de 5 CV, inspiré par l’Austin Seven, une anglaise de 1923 dont Rosengart a acheté la licence afin de minimiser les coûts d’investissement. Suit la LR4 N2 en 1930, dont le châssis a été rallongé, qui est plus habitable que la LR2, et qui est déclinée en plusieurs modèles, dont le cabriolet.

La Seconde Guerre mondiale sera fatale à Rosengart. Face à la concurrence de la 2 CV Citroën et de la 4 CV Renault construites à la chaîne, la fabrication des Rosengart cesse dans les années 50.

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