Voici les « bonnes pages » d’un dossier que je viens de identifier sur internet. Le sujet va inévitablement vous séduire. Car le sujet est « voitures anciennes ».

Le titre (Si le hip-hop fête ses 50 ans, c’est grâce à Cindy Campbell, l’initiatrice d’une soirée devenue légendaire) en dit long.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est connu et fiable.

Vous pouvez par conséquent donner du crédit à cette édition.

L’article :

Cindy Campbell ( ici au micro à New York, le 10 août 2013 avec son frère DJ Kool Herc ) voulait gagner un peu d’argent de poche avant la rentrée lorsqu’elle organise cette soirée légendaire qui fera naître le Hip Hop.
Cindy Campbell ( ici au micro à New York, le 10 août 2013 avec son frère DJ Kool Herc ) voulait gagner un peu d’argent de poche avant la rentrée lorsqu’elle organise cette soirée légendaire qui fera naître le Hip Hop.

MUSIQUE – Le hip-hop doit tout à cette petite sœur restée dans l’ombre de son frère. Née d’une volonté de célébrer la fin des vacances entre lycéens, la fête organisée le 11 août 1973 dans le Bronx est finalement restée dans les annales. Et 50 ans plus tard, le hip-Hop a connu un succès planétaire au point d’être le style musical le plus écouté dans beaucoup de pays, y compris en France.

Cet évènement musical qui a fait connaître le DJ Kool Herc a été créé de toutes pièces par sa sœur, Cindy Campbell, encore adolescente à cette époque. Pour s’assurer d’avoir le maximum de personnes à leur évènement, elle décide de fixer l’entrée à un tarif modique : 50 centimes pour les garçons et 25 centimes pour les filles, soit nettement moins que ce qu’il fallait débourser dans les années 1970 pour aller danser dans un club ou dans un bar.

Envie de se rassembler

Et pour ceux qui ne voulaient ou ne pouvaient pas payer, pas de problème, la jeune new-yorkaise avait tout prévu en installant un sound-system (un mur d’enceintes transportable), une technique tout à fait nouvelle dans le pays mais déjà bien connu à Kingston, capitale de la Jamaïque. « Le sound-system, c’est un peu la discothèque du pauvre. C’est un modèle qui vient de Jamaïque justement. C’est quelque chose qui existait déjà beaucoup à Kingston, où on passait de la musique dans la rue, où il y avait les “toasters” qui parlaient par-dessus la musique ou les DJs eux-mêmes », rappelait il y a quelques années sur France Culture Sylvain Bertot, auteur spécialiste du hip-hop.

Comme le rappelait Cindy Campbell dans le média spécialisé Rock the Bells en 2021, la soirée était faite pour les habitants du quartier et se voulait assez tranquille : « Nos parents étaient là. Nous étions des enfants, et ils faisaient en quelque sorte la sécurité. Ils ont passé le message aux autres parents : “Venez, les enfants font leur petite fête”. Et certains des parents du bâtiment se sont également réunis ».

Et puis le pays connaît un contexte politique très particulier, dix ans à peine après le discours historique de Martin Luther King qui militait pour les droits civiques des Afro-américains. À New York, la ville cosmopolite connaît des mouvements sociaux sans précédent ; alors cette fête permet aussi de véhiculer un message positif. « Comment pouvons-nous atteindre les enfants ? C’est venu à travers la musique. Martin Luther King a dit : “Petit garçon noir, petit garçon blanc allant à l’école ensemble”. C’était ce qu’on a fait », se remémore à son tour le DJ dans ce même entretien pour Rock the Bells.

DJ Kool Herc fait une première

Alors grâce au bouche à oreille cette soirée a été un succès mais ce n’est bien évidemment pas seulement l’importante fréquentation qui a marqué l’histoire mais plutôt la direction artistique en elle-même.

Ces deux adolescents férus de morceaux funk, rock, soul et même du reggae ont importé un nouveau style : le hip-hop. Car avec un budget restreint, Cindy Campbell n’avait qu’une solution pour animer la soirée : solliciter son frère, déjà jeune artiste sous le nom de DJ Kool Herc. Tous les deux ont grandi à New York, dans le quartier du Bronx et évoluent au sein d’un milieu très modeste. D’origine jamaïcaine, Cindy et son frère Clive écoutent de tout : surtout du funk, du rock, de la soul du reggae et bien évidemment des morceaux jamaïquains.

Cindy Campbell ( au milieu ) avec son frère le DJ Kool Herc ( à sa gauche ) en 2005 Cindy Campbell ( au milieu ) avec son frère le DJ Kool Herc ( à sa gauche ) en 2005 
Cindy Campbell ( au milieu ) avec son frère le DJ Kool Herc ( à sa gauche ) en 2005

Alors quand DJ Kool Herc prend le micro pendant la majorité de l’évènement c’est la révélation. Il tente des choses et étonne le public : « Au lieu de passer les vinyles normalement, il isole les percussions et joue avec les tempos », développe Sylvain Bertot. Quand il passe des morceaux disco ou funk comme ceux de Curtis Mayfield, il coupe sa voix pour pouvoir poser la sienne dessus. C’est le début des samples et de la musique plus saccadée typique du hip-hop. Au-delà de cette technique c’est tout un univers qui éclôt lors de cette soirée estivale dans le Bronx.

La façon de danser sur la musique, de célébrer et de se rassembler évolue totalement. Cindy Campbell et son frère vont continuer d’organiser des soirées et peu à peu, le break dance et les graffitis ont fait leur apparition dans les années 1970. Et Clive Campbell devient incontournable dans le milieu à tel point qu’il va prendre toute la lumière, au détriment de sa sœur, Cindy, sans qui pourtant, rien ne serait arrivé.

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