Retour sur l’éditorial : ZFE de Toulouse : dans cette commune à 20 km au nord, les habitants pas vraiment inquiets de devoir changer de voiture

Voilà qui va vous plaire : Un nouvel encart que notre équipe vient de voir sur internet et que nous vous reproduisons ci-dessous. Le propos est « voitures de collection ».

Le titre (ZFE de Toulouse : dans cette commune à 20 km au nord, les habitants pas vraiment inquiets de devoir changer de voiture) en dit long.

Le chroniqueur (annoncé sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable.

Vous pouvez lire ces révélations en toute confiance.

L’article d’origine en question :

l’essentiel
Saint-Jory est la commune qui compte le plus de véhicules interdits de ZFE, en proportion du nombre total de véhicules. Plus de 13 % ne peuvent déjà plus y circuler.

La ville de Saint-Jory, à précisément 20 km au nord de Toulouse, est celle qui compte, en proportion et parmi les 37 communes de Toulouse Métropole, le plus de véhicules interdits dans la Zone à faibles émissions (ZFE) de Toulouse : 13,17 %, soit 691 véhicules classés Crit’Air 4 et 5, ou hors Crit’Air.

Déjà 691 véhicules interdits pour 6000 habitants

En comparaison, « seulement » 10,82 % des voitures toulousaines sont interdites. Ces voitures, motos ou poids lourds ne peuvent plus entrer dans Toulouse depuis le 1er janvier 2023. Au 1er janvier 2024, 1 306 véhicules soit 25 % du parc automobile de Saint-Jory (en comptant en plus les Crit’Air 3), seront interdits.

… et 1306 véhicules interdits début 2024

Ce vendredi 24 mars, les 6 000 habitants de la ville étaient soit au travail, soit à l’école, soit chez eux. Parmi les quelques commerces ouverts sur la route de Paris, le café le Central accueillait quelques clients. Le patron, Georges Gaudron, un sexagénaire, avoue qu’il se rend « assez peu » à Toulouse, dans la Zone à faibles émissions. « Je vais à Pasteur pour des soins, et puis c’est tout ».
Sept poids lourds neufs

« Je ne changerai pas ma Peugeot diesel, tant pis si je prends une amende », dit Georges

Georges roule dans une Peugeot 406 diesel qui a plus de 20 ans, « Crit’Air 4 ou 5 je ne sais plus », et qui est donc interdite de rouler dans la ZFE. « Ce n’est pas grave, qu’ils me mettent un PV, ça ne me dérange pas. Je ne vais pas changer ma voiture pour ça ». Le patron s’inquiète assez peu de la ZFE, lui qui a vu sa facture EDF passer « de 280 à 1 180 € ».
« La boulangerie à côté a fermé, un restaurant aussi. On nous étrangle de partout. Dix-sept ans que je suis là, je n’ai jamais vu une telle situation. Et maintenant, il faudrait changer de voiture, acheter électrique ? Laissez-moi rire. »

Sébastien, professionnel du transport, se rend tous les jours à Toulouse

Chez le boucher Chez Fred, quelques mètres plus loin, c’est un peu le même scepticisme. « Je ne me sens pas trop concernée, quand je veux faire des courses je vais plutôt à Fenouillet ou Blagnac, pas à Toulouse », explique une cliente. « Les plus touchés sont les artisans et professionnels. Un plombier m’a dit récemment qu’il allait devoir changer de véhicule, pour se rendre sur des chantiers à Toulouse ».

« J’ai dû changer sept de mes camions, avec à chaque fois un surcoût de 50000€ par rapport à l’ancien modèle »

Sébastien, croisé chez la fleuriste L’Orchidée, est installé sur la zone Eurocentre. Il dirige une société de livraison de matières premières pour des chantiers. « Je vais tous les jours à Toulouse. J’ai été obligé de changer sept de mes poids lourds pour pouvoir rentrer dans la ZFE. Avec un surcoût de presque 50 000 € par véhicule. C’est très contraignant ».

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