Dans le cadre de notre mission d’information, nous publions ci-dessous un texte vu sur le web ce jour. La thématique est «voitures de collection».
Le titre saisissant (l’ancien ou le nouveau monde ?) parle de lui-même.
Annoncé sous la signature «d’anonymat
», l’auteur est positivement connu pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez de ce fait faire confiance aux infos qu’il donne.
Le texte a été publié à une date notée 2022-11-07 04:24:00.
En rouge, une belle anglaise. Un coupé Jaguar F-Type P450 à moteur 8 cylindres aussi volubile que glouton. La blanche est une Taycan Turbo S. Une allemande à la conception clinique et qui n’émet aucun son, si ce n’est le crissement de ses pneumatiques. Deux mondes s’opposent !
Esthétiquement, tout les oppose
La Jaguar attire toujours les regards. Elle ne subit pas le poids des années, même après son restylage de décembre 2019 qui trahit sa face avant originelle afin de la fondre davantage dans le reste de la gamme. Des allures de supercar dans un gabarit encore relativement compact avec une longueur de 4,47 m.
La Porsche ne laisse pas non plus indifférent. Finalement peu photogénique, elle en impose nettement plus en vrai que sur les clichés. Elle dégage une véritable prestance, en flirtant avec les 5 m, et un sentiment de puissance.
Toutefois, entre un superbe coupé et une jolie berline, la victoire ne peut aller qu’à l’anglaise !
À l’intérieur aussi…
Cela fait dix ans que la F-Type a été présentée au public, au Mondial de Paris. Cela se voit dans l’habitacle, déjà que ce n’était pas forcément son point fort à sa sortie. Certains matériaux ne sont pas dignes de la monarchie britannique, mais avec un tarif démarrant à 96 170 € pour la P450 (V8 propulsion), on lui pardonne ses écarts. Malheureusement, l’administration ne le voit pas ainsi et réclame le malus maximal du fait des rejets de CO2 annoncés à 241 g/km. Par ailleurs, si vous êtes à la recherche des dernières assistances à la conduite, il y a une erreur de casting. Mais l’ancien a du bon : quel plaisir de ne pas avoir à désactiver l’alerte de franchissement de ligne à chaque démarrage !
De son côté, le constructeur allemand a réussi la prouesse de faire de sa berline électrique une véritable Porsche. Cette immersion débute à l’installation dans l’habitacle. Tout est agencé comme il faut et la position de conduite est absolument parfaite. La Turbo S est la version la plus performante de la Taycan et ne se négocie pas sous les 193 061 €. Hors options, naturellement, et question options, le catalogue est plus fourni que pour la Jaguar. Cependant, il y a moins cher si les modèles moins performants (dont la GTS essayée avant les vacances) vous suffisent.
En ce qui concerne le coffre, le coupé ne peut évidemment pas rivaliser, mais les 336 litres de capacité de chargement de la Jaguar sont excellents pour la catégorie !
Malgré ce dernier point, Germaine remporte cette manche. Un partout, balle au centre.
Des chevaux plus ou moins bruyants
Si les 450 chevaux de la P450 ne vous suffisent pas, la F-Type est disponible en P575 vendue à partir de 130 220 €. Le V6 était une excellente proposition à tout point de vue, mais il a disparu du catalogue. Reste le 4 cylindres en entrée de gamme dont je n’ose pas parler tant il n’a rien à faire dans ce véhicule. Faisant partie des mécaniques les plus volubiles de la production automobile sur la phase 1, le V8 5 litres s’est quelque peu assagi pour se plier aux dernières normes antibruit. Il faut maintenant aller dans les tours pour l’entendre réellement, sans toutefois retrouver son mauvais caractère d’antan. Les performances, avec un 0 à 100 km/h en 4,6 secondes pour cette version, sont de premier ordre même si les années passant, ces chiffres tendent à se banaliser. La boîte automatique à 8 rapports fournie par ZF fait le travail, mais s’avère un peu rugueuse sur les premiers rapports.
On tourne la clé factice à gauche pour démarrer la Porsche. On n’entend rien, mais, pas de doute, la voiture est démarrée. À peine la pédale d’accélérateur est effleurée que l’on a l’impression d’être Tom Cruise dans Top Gun. Le 0 à 100 km/h est homologué en 2,8 secondes. Pour les non-initiés à la voiture électrique, le cerveau a besoin d’un certain temps d’adaptation pour assimiler les accélérations au silence environnant. Seuls les bruits de roulement et des pneus se font entendre.
Si, objectivement, la Porsche atomise la Jaguar au registre des performances, le dinosaure qui sommeille sous le capot de l’anglaise mérite d’offrir la victoire à cette dernière…
Une Porsche reste une Porsche…
Notre P450 d’essai est une AWD, c’est-à-dire une version 4 roues motrices. De quoi dompter la fougue de la F-Type. La voiture est équilibrée mais malheureusement très lourde (ce qui se ressent sur les freins), en dépit de sa structure en aluminium. Typée confort, il faut impérativement passer en mode Sport pour durcir les suspensions et éviter que ça tangue. Mais attention à bien paramétrer le mode Sport, le drapeau à damier est, en réalité, le mode Personnalisé ! Pas pensée pour la piste, la F-Type s’apprécie sur route.
On peut revendiquer un poids de 2,4 tonnes et avoir des prétentions sportives. Gros freins, châssis sportif et suspension pneumatique : tout y est. La Taycan Turbo S doit faire honneur à son blason. Peu de sous-virage et une facilité déconcertante à aller – très – vite font ce cocktail explosif pour votre permis de conduire. Le compteur affiche des vitesses inavouables sans la moindre sensation de vitesse.
Impériale sur route et sur piste, la Taycan domine de la tête et des épaules ce paragraphe.
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