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Voici l’essentiel d’un post que notre équipe vient de relever sur internet. Le thème va parfaitement vous réjouir. Car la thématique est « voitures anciennes ».

Le titre (Lamy et Langlois, deux familles qui traversent les époques sur le boulevard de Courtais, à Montluçon (Allier)) est évocateur.

L’auteur (présenté sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.

Dubourgnoux, Lamy, Langlois, Flick… Des noms ont traversé les époques sur le boulevard de Courtais, résistant aux modes et à la concurrence des centres commerciaux.

Le numéro 1 du boulevard de Courtais, au carrefour avec le faubourg Saint-Pierre, abrite la famille Lamy depuis près d’un siècle. C’est en 1928 que Joseph, le grand-père du propriétaire actuel, a repris une bijouterie qui existait à cet endroit, vraisemblablement depuis la construction de l’immeuble. « Je suis originaire d’une famille du Jura, fief de l’horlogerie, raconte Jacques Langlois, le petit-fils, dans l’entreprise depuis quarante ans. Mon arrière-grand-père avait quitté la région pour s’installer à Guéret. Il a eu des jumeaux, l’un s’est installé à Clermont-Ferrand, l’autre à Montluçon. »

premium Trottoirs des cocus, café de la bonne société… Le boulevard de Courtais, à Montluçon (Allier), par le petit bout de la lorgnette

Un lien avec les Montluçonnais

L’horlogerie et la bijouterie font partie de l’ADN de la famille. « Mes ancêtres ont géré cette entreprise en exerçant leur métier avec passion. C’est indispensable, tout vient avec le reste. » La boutique se concentre principalement aujourd’hui sur la bijouterie, grâce à une fabrication de bijoux assurée par un atelier mutualisé, mais aussi la vente de bijoux anciens et d’occasion, pour lesquels les Lamy ont été précurseurs.

Un lien particulier unit les Montluçonnais à ces vieilles boutiques. « Il arrive que des clients nous disent que mon grand-père les a mariés », remarque Jacques Lamy. En d’autres termes, qu’il leur a vendu leurs alliances. La clientèle vieillit, mais le bijoutier constate que la jeune génération prend plaisir à revenir dans les boutiques. « C’est rassurant, on a de plus en plus de jeunes intéressés par ce que véhicule le bijou : des sentiments, de l’amour, du bonheur. Ce sont des objets porteurs de sens. »

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Des modes qui reviennent avec le temps

La mode est un éternel recommencement, souligne-t-il. « On retravaille des lignes de bijoux que mon grand-père vendait au lendemain de la guerre. Ça saute une génération et demie. Les jeunes apprécient non pas les bijoux de leur mère mais ceux de leur grand-mère. »

Agnès et Jacques Lamy

Pour la famille, s’installer sur le boulevard de Courtais était une évidence. « La question ne se posait pas, le commerce se faisait auparavant uniquement sur le boulevard et l’avenue de la République », affirme Jacques Lamy. Après la troisième génération, la lignée devrait s’éteindre lorsque le couple partira en retraite. Aucun des enfants de Jacques et Agnès ne reprendra le flambeau. « Malheureusement », souffle Jacques.

premium « Avec les copines, on se disait “on va faire le bitume” » : les Montluçonnais racontent leur boulevard de Courtais

Langlois et la force de la famille

En remontant le boulevard, au numéro 45, un autre commerce a fait de la famille une pierre angulaire des affaires. Les Langlois sont également bijoutiers et horlogers, et ont pignon sur le boulevard depuis des temps immémoriaux. Daniel Langlois, qui représente la troisième génération, est bien en peine de dater l’ouverture de la boutique. Il peut toutefois établir que la société familiale a été créée en 1913. « Il y avait à Moulins deux frères Langlois qui étaient horlogers. Quand le business a pris, l’un des deux s’est installé sur le boulevard de Courtais à Montluçon », raconte le petit-fils du fondateur.

Daniel Langlois.

Deux autres boutiques et quatorze salariés

Du côté de Moulins, la bijouterie de l’autre branche de la famille a fermé il y a quelques années. À Montluçon, l’entreprise possède aujourd’hui deux autres boutiques dans le centre commercial Carrefour de Saint-Jacques et emploie en tout quatorze salariés. Pour Daniel Langlois, fonctionner en famille est une force. « Quand plusieurs générations travaillent en même temps, cela permet de mélanger les idées et de faire évoluer le business. Je me suis toujours bien entendu avec mon père, qui avait très bon caractère. » Les deux fils de Daniel Langlois, Jordan et Fabien, ont à leur tour intégré la société, pour assurer sa pérennité.

Pendant plusieurs décennies, Daniel Langlois a habité un appartement au-dessus de la boutique. Il est un témoin privilégié du cheminement du boulevard de Courtais à travers les périodes. « J’ai de la tolérance pour lui, nous dit-il. Beaucoup de gens le critiquent, mais dans des villes équivalentes, il y a des rues commerçantes qui ont bien plus souffert. J’aime bien écouter les clients venus de l’extérieur, ils nous disent souvent que l’on a une ville sympathique. »

Guillaume Bellavoine
(photos Florian Salesse)

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