Infos toute fraiche : En Anjou, Gérard est toujours prêt pour une virée en véhicule de collection

« Ce véhicule ne possède que trois vitesses mais elle peut faire des pointes jusqu’à 90 km/h. Bien sûr, pas de direction assistée, les manœuvres demandent un peu d’effort. » Gérard Deslandes vante sa Citroën C4 de 1929, voiture qu’on appelle communément tacot : c’est la doyenne du jour.

Ce dimanche 28 août au petit matin, à l’espace Grand-Pré de Villedieu-la-Blouère, commune déléguée de Beaupréau-en-Mauges (Maine-et-Loire), un éclatant ballet de vieilles pétaradantes réveille la commune endormie. L’association des Fêlés de la courroie les a invitées pour sa traditionnelle balade dans les Mauges. Une boucle de 130 km ponctuée de petites pauses pour permettre aux mécaniques de refroidir.

« Le pare-brise s’incline »

Celle de Gérard, rutilante, ne ressemble pas aux formes aérodynamiques contemporaines. Sa berline s’inspire plutôt des voitures à cheval, avec un habitacle aux formes carrées. Peu importe, son propriétaire parle avec passion de sa belle habillée de bleu marine et de noir.

« À l’époque de sa construction, on ne maîtrisait pas le travail de la tôle plate, elle possède donc un toit en vinyle, précise-t-il. Elle est dotée d’une climatisation naturelle puisque le pare-brise s’incline en laissant passer l’air. » Une voiture d’un autre temps qui, malgré tout, revendique un certain confort avec sa banquette arrière au look de sofa.

Trois autres trésors

Enfin, bien loin des pictogrammes actuels sur le tableau de bord, pour vérifier la température du moteur, il fallait descendre du véhicule pour regarder le thermomètre sur le capot, à l’arrière du logo. On avait tout de même un certain souci de l’esthétique autrefois !

Gérard a rejoint les Fêlés de la courroie il y a six ans. Il possède trois autres petits bijoux : une MG Midget de 1979, une Renault 4CV de 1958 et une Pilgrim de 1980.