Nous nous empressons de faire la lumière sur cet encart qui vient de paraître, dont la thématique est «voitures de collection».
Son titre saisissant (BMW recommande de garder sa voiture d’occasion pour préserver l’environnement) est évocateur.
Sachez que le chroniqueur (présenté sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable.
Vous pouvez ainsi donner du crédit à cette publication.
L’éditorial a été publié à une date mentionnée 2022-12-09 00:00:00.
Malgré sa gamme de produits neufs très large, BMW indique qu’il serait intéressant de pouvoir conserver les véhicules d’occasion en les rénovant, afin de préserver l’environnement.
Annonce étonnante de la part de BMW, plutôt habitué à communiquer sur ses records de production et de vente. Monika Dernai, responsable du développement durable pour la marque, a en effet affirmé qu’il faudrait opérer un grand changement dans l’industrie automobile en évitant de remplacer systématiquement son véhicule d’occasion fonctionnel par un véhicule neuf.
Une idée qui va donc à contre-courant de celle d’un constructeur automobile, qui espère habituellement vendre le plus possible de véhicules neufs, mais qui est pourtant futée et va dans le sens de la préservation de la planète. En effet, selon Monika Dernai, l’idée serait de conserver son véhicule d’occasion et d’en prolonger la durée de vie, par exemple en lui apportant des modifications pour le rendre plus moderne. Ces améliorations pourraient être assez simples à réaliser, comme le changement de sièges ou la remise à niveau de la planche de bord ou des optiques par exemple.
Entretenir et réparer plutôt que jeter
« Nous devons vraiment penser à prolonger la durée de vie des voitures ; ne pas avoir un marché de voitures d’occasion où l’on vend et achète des voitures les unes avec les autres, mais peut-être prendre une voiture et prolonger sa durée de vie« , a déclaré Dernai lors d’une conférence à Londres fin novembre. « L’idée pourrait être de rafraîchir l’intérieur. Nous avons besoin de nouvelles compétences dans le marché des pièces de rechange et pour concevoir des voitures de sorte que le siège puisse être retiré et qu’un nouveau siège puisse être installé« , poursuit-elle.
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Le but de l’opération serait donc de ne pas produire un nouveau véhicule, ce qui demande beaucoup de ressources (notamment avec l’électrique pour la fabrication de batteries), mais plutôt de réparer son véhicule qui fonctionne encore, principalement avec des pièces détachées issues de l’économie circulaire. Celles-ci sont nombreuses et accessibles. Il s’agit d’une idée proche du rétrofit, désormais autorisé en France. Cette méthode consiste à transformer un ancien véhicule thermique en modèle électrique grâce à quelques ajustements, tout en le modernisant légèrement avec des phares plus modernes ou un nouvel habitacle.
Pas la fin du véhicule personnel pour autant
Dans ses propos repris par nos confrères d’AutoExpress, la responsable affirme aussi que cela ne signifie pas pour autant que les gens doivent abandonner leur véhicule personnel, au contraire. Selon elle, on ne peut pas décemment demander à tout le monde de prendre les transports en commun ou de se diriger vers l’autopartage. Selon les marchés, la possession d’un véhicule personnel est même essentielle.
Photo : BMW.
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