A mentionner, cet encart sur internet dont le propos est « voitures de collection » et qui va vous ravir.

Son titre séduisant (dix ans après la révolte de Gezi, une génération en plein désarroi) est sans confusion.

Identifié sous le nom «d’anonymat
», le rédacteur est positivement connu.

La fiabilité est par conséquent impérieuse concernant cet encart.

Sachez que la date de publication est 2023-05-27 22:15:00.

L’article original en question :

Deniz Yücel, journaliste turco-allemand et ancien prisonnier politique, demande la libération de l’avocat Can Atalay (en photo sur sa pancarte), le 7 mai 2022 à Berlin. Deniz Yücel, journaliste turco-allemand et ancien prisonnier politique, demande la libération de l’avocat Can Atalay (en photo sur sa pancarte), le 7 mai 2022 à Berlin.

Assis au fond d’un café du quartier branché de Cihangir, dans le centre d’Istanbul, Kemal Aslan fait défiler des images sur son ordinateur. Barbe soigneusement taillée, anneau à l’oreille gauche, veste de motard, le photographe de 44 ans replonge, ému, dans les photos des manifestations du parc Gezi, qu’il a prises au printemps 2013. Hasard du calendrier, le dixième anniversaire de cet événement majeur tombe dimanche 28 mai, jour du second tour de la présidentielle turque. Un télescopage douloureux pour les anciens de Gezi, qui savent que l’homme qui a maté leur révolte, Recep Tayyip Erdogan, le président sortant, a de grandes chances d’être réélu. Au premier tour, ce dernier a recueilli 49,5 % des suffrages, contre 44,9 % à son principal rival, Kemal Kiliçdaroglu.

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Dans le café, Kemal s’arrête sur un cliché : au premier plan se découpe la silhouette d’un homme de dos, dans la nuit, une guitare à la main. En arrière-plan, un cordon de policiers munis de boucliers se tient à côté d’un imposant TOMA (véhicule d’intervention utilisé par les forces de l’ordre pendant les manifestations), dont les phares éclairent la scène.

« Dès que j’ai posté cette photo sur les réseaux sociaux, elle a été partagée des milliers de fois. C’est devenu un symbole, car elle résume ce qu’était Gezi. Les gens ont lutté avec ce qu’ils avaient, l’art, la musique et leur mode de vie », raconte-t-il avant de se lancer dans le récit détaillé de cette journée qui a changé sa vie. Lui qui venait d’arriver d’Izmir pour devenir photographe a été propulsé sur le devant de la scène et s’est imposé, en quelques semaines, comme l’un des professionnels les plus sollicités de sa génération.

Fin mai 2013, le mouvement de contestation contre le réaménagement de la place Taksim, dans le centre d’Istanbul, avait mobilisé des militants écologistes contre la destruction du parc Gezi, l’un des derniers espaces verts du quartier de Beyoglu. La violente répression de cette mobilisation pacifique avait mis le feu aux poudres. En quelques jours, le mouvement de protestation avait gagné la majorité des grandes villes du pays.

Parenthèse enchantée

Venues d’horizons politiques variés, des centaines de milliers de personnes se sont mises à dénoncer l’autoritarisme grandissant du premier ministre de l’époque, Recep Tayyip Erdogan, prompt à qualifier les manifestants de « vandales » (çapulcu). La place et le parc Gezi ont été occupés pendant une dizaine de jours par divers groupes militants issus de la gauche, avant l’intervention brutale des forces de l’ordre, qui ont repris le contrôle du parc, au prix d’une dizaine de morts.

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Bibliographie :

COCCINELLE, La Volkswagen Type 1….,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

25 ans de Porsche Turbo,….,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

La RENAULT 6 de mon père.,Ouvrage Recommnandé par la presse.

Rallyes, anecdotes &….,Le livre Meilleur lecture.