Je vous révèle un tout nouvel article qui va allonger notre revue de presse sur « voitures de collection ».

Le titre troublant (Mercedes-Benz Classe A… elle a failli être tuée par un élan) condense tout le texte.

Présenté sous la signature «d’anonymat
», l’écrivain est connu et fiable pour d’autres articles qu’il a publiés sur internet.

La fiabilité est par conséquent élevée en ce qui concerne cet encart.

L’article a été publié à une date indiquée 2023-03-19 10:00:00.

L’article mentionné :

Dès les premiers essais, c’est une catastrophe qui s’abat sur Mercedes. La Classe A est partie en tonneaux. Retour sur la plus grosse crise du constructeur allemand.

Lancer un véhicule compact quand on s’appelle Mercedes ? Avant 1997, il n’en était pas question.

La culture d’entreprise de Mercedes était très claire. La société ne fabrique que de grosses autos, haut de gamme et il en est de même pour les concurrents BMW ou Audi.

On laisse les petites autos aux constructeurs généralistes. Alors au moment de lancer sa première petite voiture, avec un concept totalement inédit, Mercedes mise gros, très gros.



La production de Classe A sera suspendue, le temps de trouver une solution.

Les premiers essais presse

Quelques jours après son lancement, les premiers essais presse de la Classe A sont organisés. La marque convoque les journalistes du monde entier dans différentes sessions presse et prête quelques véhicules à des médias.

Un magazine suédois emprunte une Classe A pour la soumettre au test de l’élan. Un exercice qui consiste à simuler un évitement d’urgence à environ 60 km/h.

Le conducteur donne alors un grand coup de volant à gauche pour éviter un obstacle, puis à droite pour reprendre la trajectoire idéale.



(c) motorward.com

Le drame

Pour simuler les conditions réelles, la voiture est chargée avec des mannequins pesant le poids d’un passager, et 75 kg de bagages. Un test classique auquel se soumet toute nouveauté.

Mais au moment de tester la Classe A, celle-ci se retourne, et termine sur le toit. Pour les journalistes présents, c’est le choc.

On refait le test, et on arrive aux mêmes conclusions, cette voiture est tout simplement dangereuse lors des manœuvres d’évitement.

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Qui est responsable ?

Pas d’internet ni de réseaux sociaux à l’époque, mais l’information va tout de même faire le tour du monde en quelques heures seulement.

L’information est reprise dans les journaux du monde entier avec, à chaque fois, la photo de la Mercedes Classe A sur le toit. L’effet est absolument catastrophique en termes d’images.

D’autant que dans les premiers jours, le géant allemand ne va pas reconnaître ses fautes.

Lors d’un premier communiqué, Mercedes pointe en effet le fabricant de pneus Goodyear comme responsable de l’accident. D’après la marque, aucune autre Classe A ne se serait retournée lors de ses propres tests.

La Classe A constituait un énorme pari pour Mercedes.

La Classe A constituait un énorme pari pour Mercedes.

Equipée de l'ESP, la classe A sera finalement un succès..jpg

Equipée de l’ESP, la classe A sera finalement un succès..jpg

Cellule de crise

Après quelques jours de flottement, une stratégie claire est adoptée : “Il fallait dire toute la vérité au public. La qualité et la sécurité font partie de l’ADN de Mercedes. La réputation de la marque était en jeu. Nous avons misé sur la transparence.” racontera plus tard Juergen Hubbert.

Dans les heures qui suivent, Mercedes-Benz fait finalement son mea-culpa. Oui, la Mercedes Classe A peut se retourner en situation d’urgence.

La cause ? Le centre de gravité haut perché et les réglages du châssis. Le constructeur décide de suspendre la production de la Classe A jusqu’à nouvel ordre et de rappeler les 17 000 véhicules déjà produits.

L'ESP était réservé à la Mercedes Classe S. Photo Bosch Media.jpg

L’ESP était réservé à la Mercedes Classe S. Photo Bosch Media.jpg

C'est finalement Bosch qui trouvera la solution avec l'ESP.jpeg

C’est finalement Bosch qui trouvera la solution avec l’ESP.jpeg

Bosch apporte la solution

Après des dizaines de nuits blanches, l’ancien dirigeant de Mercedes propose sa démission au patron du groupe, qui la refuse.

Pendant ce temps-là, l’équipementier Bosch trouve une solution, l’ESP. Le contrôle électronique de trajectoire est alors réservé à la Classe S, un véhicule vendu trois fois le prix de la citadine.

Peu importe, décision est prise de doter toutes les Classe A de ce système révolutionnaire, de série ! Le problème est réglé et la commercialisation reprend.

Un mal pour un bien

Alors que l’image de Mercedes aurait pu être durablement entachée par cet incident, il n’en sera rien. Les études internes le montrent, l’opinion des clients sur la marque était meilleure après l’affaire.

En optant pour la transparence, le constructeur avait renforcé les liens de confiance avec ses clients. Ce ne sera pas le seul effet positif de cette histoire.

En équipant la petite Classe A de l’ESP, Mercedes va permettre à ce système de se démocratiser et finalement de sauver la vie à de nombreuses personnes.

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