Dernière actu toute fraiche : Gestion des voitures en fourrière : l’étrange exception toulousaine

Cet article ayant pour thématique « voitures de collection » se propage sur le web, nous avons projeté de vous le communiquer sans attendre.

Le titre (Gestion des voitures en fourrière : l’étrange exception toulousaine) est parlant.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Le texte a été divulgué à une date mentionnée 2023-11-03 23:26:00.

Texte source mentionné :

l’essentiel
La délégation à la Sécurité routière vient de lancer un nouveau télé-service permettant aux usagers de savoir dans l’instant si leur véhicule se trouve en fourrière. Mais la ville de Toulouse ne veut pas de ce système jugé « pas mature ».

Volée ou en fourrière ? Quel automobiliste n’a pas connu ce petit moment d’angoisse en découvrant un grand vide à l’endroit (certes exposé) où il avait garé sa voiture ? Commence alors, le parcours du combattant auprès des services de gendarmerie ou de police pour savoir si le véhicule a été embarqué par les représentants de la loi et ensuite pour le récupérer. C’est pour éviter cette galère que la délégation à la Sécurité routière et la direction de l’information légale et administrative viennent de lancer un nouveau télé-service national, qui permet aux usagers de savoir immédiatement en pianotant sur leur téléphone portable si leur véhicule se trouve bien en fourrière et à quel guichet le retrouver. « La simple saisie de la plaque d’immatriculation de votre véhicule permet de vérifier s’il a été enregistré sur le système d’information national des fourrières automobiles », explique-t-on à la Sécurité routière,

Une base de données nationale

Ce site internet évite donc aux usagers de se déplacer pour effectuer la recherche de leur véhicule sans avoir aussi à contacter les forces de l’ordre. « Si le véhicule est présent dans la base de données, le télé-service met à disposition la localisation et les coordonnées de la fourrière, précise l’administration. Et en l’absence de résultat, on peut accéder aux adresses et coordonnées téléphoniques des commissariats de police et brigades de gendarmerie du secteur pour avoir confirmation de l’enlèvement du véhicule » .
Ce nouveau système est déjà utilisé plus de 1 100 fourrières automobiles reparties sur le territoire national dans les grandes villes. Mais il n’est pas disponible pour l’agglomération toulousaine, car la mairie de Toulouse ne s’est pas affiliée au télé-service, qui avait pourtant été annoncé en grande pompe, en juillet dernier, lors du Comité interministériel de Sécurité routière présidée par Elizabeth Borne, la Première ministre en personne. Alors pourquoi cette dissidence toulousaine ? « Nous avons fait le choix de poursuivre notre activité avec notre propre outil informatique de gestion des véhicules mis en fourrière », explique-t-on au Capitole. Qui reste critique sur les performances de ce télé-service et sur ses failles. « Si le dispositif facultatif proposé par l’Etat est intéressant, il n’apparaît pas encore complètement mature, notamment dans sa classification désormais automatique et sur des critères techniques, des véhicules », estime la collectivité.

La mairie « attentive » aux innovations

Ce classement détermine notamment ce qu’il advient des véhicules au-delà de trois jours passés en fourrière : mise en vente par les Domaines pour ceux jugés en bon état, voire destruction pour ceux en trop mauvais état ou dont la valeur marchande est jugée trop faible.  Le logiciel national ne fait pas par exemple la distinction entre un véhicule roulant ou non roulant ni entre un véhicule ancien ou de collection. De quoi valoir quelques mauvaises surprises aux usagers… D’où la position prudente de la mairie, qui a décidé de « maintenir une expertise humaine pour garantir à chaque usager la meilleure prise en compte de son véhicule dans le déclenchement et l’orientation de la procédure fourrière ». Jusqu’à la sécurité de circulation des véhicules lorsqu’ils sont restitués. « Ce qui ne nous empêche pas de rester attentifs aux évolutions du système d’information des fourrières », ajoute le Capitole. Mais pour l’heure donc, on reste à la mode toulousaine. Si vous ne retrouvez pas votre voiture le mieux est de contacter le service municipal Allô Toulouse, disponible en permanence à toute heure du jour ou de la nuit. Contrairement à la chanson, il y a toujours quelqu’un qui répond !


La fourrière de Fondeyre ne désemplit pas…

La fourrière de Fondeyre, avenue des États-Unis, a été régulièrement agrandie des dernières années pour r absorber le flux quotidien des voitures enlevées, soit pour stationnement interdit ou gênant, soit sur saisie le cadre d’une enquête judiciaire. Elle compte aujourd’hui près de 600 places pour un nombre de 800 véhicules qui s’y croisent chaque mois. Soit quelque 8 000 véhicules enlevés en moyenne chaque année (5 000 par la police municipale et 3 000 pour la police nationale) dans les rues de la Ville rose. La plupart du temps, dans les 48 heures, les propriétaires se rendent avenue des Etats-Unis pour récupérer leur véhicule. Ils doivent s’affranchir d’une facture de 126 euros plus 10 euros par jour de gardiennage en plus de l’amende de 135 euros. Si jamais, la personne ne se présente pas : deux options. Dans le délai légal de 10 jours, s’il est dépassé, la voiture part à la casse ou selon sa valeur est revendue aux Domaines qui se chargeront de la vendre aux enchères.

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