Cet article ayant pour sujet « voitures de collection » se propage sur internet, nous avons voulu vous le publier ci-dessous.
Le titre (Le véhicule électrique doit devenir accessible) parle de lui-même.
Présenté sous la signature «d’anonymat
», le pigiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres éditoriaux qu’il a publiés sur le web.
Il n’y a aucune raison de douter de la fiabilité de ces révélations.
Le papier a été diffusé à une date indiquée 2023-06-03 03:28:00.
La situation est amenée à changer avec l’augmentation de la production de voitures électriques et de batteries. Mais on ne peut pas se contenter d’attendre. Dans cinq ans, de nombreux ménages aisés auront peut-être opté pour l’énergie solaire, les pompes à chaleur et les véhicules électriques. Pendant ce temps, les ménages modestes conduiront toujours des voitures à essence, coûteuses en carburant et néfastes pour la santé. Cette situation n’est pas acceptable, ni sur le plan social, ni sur le plan politique.
Les populistes aiment présenter la transition climatique comme un complot des élites conduisant des Tesla. S’ils ont tort de s’opposer à l’action climatique, ils ont raison de dire que nous avons besoin d’une révolution dans notre façon de soutenir les énergies plus propres que le pétrole. Les véhicules électriques sont un excellent point de départ pour cela.
Le problème des subventions aux voitures électriques
De nombreux gouvernements misent sur les subventions à l’achat pour faire baisser le prix des véhicules électriques. C’est une erreur.
Les normes européennes sur les émissions de CO2 des véhicules obligent les constructeurs automobiles à vendre un certain nombre de voitures électriques. Dans ce contexte, les subventions accordées aux voitures électriques ne créent pas d’offre supplémentaire. Ce qui se produit en revanche c’est un « shopping des subventions » : les constructeurs automobiles fabriquent des voitures chères en comptant sur les subventions. Or, seuls les plus riches peuvent dépenser plus de 20 000 euros pour une voiture neuve, un montant en-dessous duquel on trouve très peu de modèles électriques.
Enfin, les taxes et les incitations basées sur les émissions de CO2 n’incitent pas les constructeurs automobiles à mettre sur le marché des petites voitures électriques abordables. Compte tenu de la tendance générale à la montée en gamme et de la trajectoire des normes de CO2, nous risquons d’attendre longtemps pour avoir des voitures électriques à bas prix. Et lorsque ce sera le cas, l’autre risque est de voir la Chine truster ce segment. Nous avons donc besoin d’une stratégie européenne pour les véhicules électriques d’entrée de gamme. Ce sont les véhicules dont beaucoup d’Européens ont besoin.
Le leasing social pour les personnes aujourd’hui éloignées de l’électrique
Le succès phénoménal de l’automobile est souvent attribué à Henry Ford, qui a réduit les coûts de production. Mais l’invention du financement automobile moderne par General Motors a été tout aussi importante. Alors que Ford insistait pour que les gens paient comptant leur modèle T, General Motors a inventé les prêts automobiles et le crédit à la consommation, éliminant ainsi le problème du capital de départ et augmentant massivement le nombre de personnes pouvant s’offrir un véhicule.
C’est exactement ce dont nous avons besoin aujourd’hui. Des véhicules tels que la Peugeot e-208, la Renault Zoé ou la Dacia Spring peuvent aujourd’hui être loués à partir d’environ 300 euros par mois. Un système de leasing social, tel que proposé par T&E, reposant sur une subvention relative au revenus, permettrait aux personnes dépendantes de l’automobile au quotidien de louer des véhicules à partir de 100 euros par mois pour une mini-citadine. Si l’on étend ce système aux micro-voitures, les loyers pourraient être encore plus bas. Cette politique viserait les ménages qui sont aujourd’hui particulièrement éloignés de l’électrique.
Ce système de leasing social, reposant sur des véhicules dédiés, aurait un intérêt majeur pour la filière : il créerait un marché additionnel, avec des volumes prédéfinis et croissants, et des coûts marketing limités. Il permettrait des conditions favorables à la production de petits véhicules, en France et en Europe, et serait en mesure de réduire significativement les prix. L’étude de T&E montre qu’avec 800 millions d’euros par an – l’équivalent du bonus écologique -, 900 000 citoyens pourraient avoir accès à une voiture électrique. Comparé au coût des subventions aux énergies fossiles via les réductions des taxes sur les carburants, ou au coût géopolitique de notre dépendance au pétrole, ce montant est presque insignifiant.
Avec une électricité produite à partir d’énergie renouvelable et à coûts maîtrisés, l’installation de bornes de recharge dans les quartiers à faibles revenus et dans les logements sociaux, le leasing social des voitures électriques pourrait devenir un brillant exemple d’une action climatique bien menée.
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