Ci-dessous un tout nouvel éditorial qui va compléter notre revue de presse sur « voitures de collection ».
Le titre saisissant (Sarthe. Passer votre voiture au bioéthanol, une solution miracle ?) est évocateur.
Présenté sous le nom «d’anonymat
», le pigiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
La crédibilité est par conséquent importante concernant ce post.
La date de publication est 2022-12-07 09:15:00.
L’article :
Publié le 7 Déc 22 à 17:15
Depuis plusieurs semaines, le garage Opel, dirigé par Mathieu Chalain, propose un nouveau service : la pose de boîtiers bioéthanol. L’opération est « simple » basculer votre véhicule essence au bioéthanol. Une manœuvre de plus en plus étudiée par les automobilistes qui ne s’y retrouvent plus au prix de l’essence aujourd’hui. Le garagiste explique sa démarche !
Avant de développer son choix de l’installation des boîtiers, il rappelle que « cela fait pratiquement 20 ans que l’on commercialise du bioéthanol ».
Dans sa station-service Avia, ce n’est donc pas une nouveauté de remplir son réservoir avec ce carburant. « Les volumes de vente sont anecdotiques mais c’est voué à se démocratiser. »
Un suivi après la pose
En revanche, c’est un nouveau service mécanique proposé par le garage.
Notre métier c’est la mobilité. Qu’elle soit sur du neuf, de l’occasion. Le cœur de métier, c’est apporter des solutions sur les transports. On peut vendre le véhicule, ensuite on assure ce qu’il faut pour qu’il puisse avancer.
C’est donc, pour lui, une suite logique que de proposer cette pose. « On clôt la boucle », glisse-t-il.
Pour installer ces boîtiers, « j’ai dû envoyer un gars en formation ». Le concessionnaire explique techniquement comment cela fonctionne. « On doit ponter un faisceau sur l’injecteur existant, ensuite il y a différents réglages ». Des réglages qui se poursuivent une fois le véhicule sur les routes. « Il y a un suivi, après deux-trois pleins l’automobiliste revient, on revoit quelques petites choses et c’est bon ».
Entre 900 et 1 400 €
Le garagiste travaille avec le fournisseur Flexfuel, « le plus connu dans ce secteur. Ils sont homologués », ajoute-t-il. Car l’éthanol est « très réglementé. Cela modifie la carte grise, l’homologation du véhicule, il y a des experts, il faut être très vigilants ». C’est également un gros travail administratif, « mais on s’en charge », assure le professionnel.
Prochain chantier : l’électrique
Même s’il n’est pas un fervent défenseur de la voiture électrique, Mathieu doit s’y résoudre et installer des bornes de recharges. « Nous avons ce qu’il faut dans l’atelier quand nous avons un véhicule électrique à réparer, mais aucune super-borne proposée à nos clients. » Seul hic, il s’interroge sur le coût d’une telle installation. Les coûts de l’énergie explosent, changement du compteur existant… Après, « Avia est tourné vers l’avenir, ils veulent électrifier leur réseau », donc Mathieu suivra. D’autant plus que le garagiste s’évertue à proposer un maximum de services à ses clients. Ce sera un de plus ! Ecologiquement, il n’est pas sûr de l’impact positif de l’électrique. « C’est une patate chaude », résume-t-il.Peut-être que « l’hydrogène sera une solution », s’interroge-t-il.
Depuis qu’il a commencé à en installer, « nous avons déjà eu sept ou huit clients ». Tous n’avaient qu’un seul mot à la bouche : économie. « C’est à 99,9% pour un intérêt financier », justifie-t-il. Aujourd’hui, Mathieu vend le litre d’éthanol à 0,899 €. Les calculs sont très rapidement faits ! « Même s’il faut amortir le coût d’installation », poursuit-il tout de même. Au garage Chalain, « nous sommes entre 900 et 1 400 € ». Un prix qui varie selon les injections directes ou indirectes.
Si ce changement est valable sur tous les véhicules à moteur essence, attention quelques exceptions tout de même.
Certaines voitures ne sont pas compatibles car trop anciennes ou simplement le moteur n’est pas homologué pour recevoir cette transformation.
« C’était un pari »
Autre argument en faveur du passage à l’éthanol, c’est aussi un argument écologique. « Cela fait partie de la réflexion du client, mais c’est l’aspect financier qui est le déclic. Même si on est sur de l’alcool de betterave, il y a une combustion quand même. Donc une certaine pollution », admet-il.
Plusieurs clients satisfaits, d’autres en attente de pose, le lancement est réussi pour Mathieu Chalain.
Cela fonctionne beaucoup par le bouche-à-oreille. Et puis, nous sommes un garage historique, les clients viennent en confiance.
Une réussite économique également ? « Le bioéthanol, c’était un pari. J’ai dû investir des billes pour en vendre dans ma station. Ça paye aujourd’hui. »
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