Voici l’essentiel d’un article que notre équipe vient de voir sur le web. Le thème va clairement vous réjouir. Car le thème est « voitures anciennes ».
Le titre (Mort de Bao Tong, ancien dirigeant du PCC devenu dissident) est sans confusion.
Sachez que l’auteur (annoncé sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable.
Il n’y a aucune raison de douter du sérieux de ces infos.
L’article a été diffusé à une date mentionnée 2022-11-13 03:51:00.
« Je me demande si je verrai une Chine démocratique de mon vivant. » C’est ainsi que s’exprimait Bao Tong, lorsque nous l’avions rencontré à Pékin, en novembre 2018. Il avait alors 86 ans, et Xi Jinping venait de supprimer la limite de deux mandats présidentiels, quelques mois plus tôt. Bao Tong est mort à 90 ans, à Pékin, le 9 novembre dernier. Il n’aura non seulement pas vu la démocratie en Chine, mais il aura vécu assez longtemps pour voir le « Grand Bond en arrière » mis en œuvre par Xi Jinping.
Au cours du même entretien, cet ancien dirigeant communiste qui ne manquait pas d’humour ajoutait : « Je suis très heureux depuis que j’ai été exclu du parti, car je ne suis pas corrompu, alors que, lorsque j’étais en fonction, on m’offrait des cigarettes, de l’alcool. De plus, je peux dire ce que je pense. Autrefois, je devais respecter la discipline, et je n’osais même pas penser contre le parti. » Pour nous rejoindre dans ce restaurant de canard laqué qu’il adorait, il avait, comme chaque jour depuis vingt-deux ans, été suivi par des « anges gardiens » de la sécurité : un à moto, un à pied et un en voiture pour parer à toutes les éventualités. « Quand on pense à ce que cela coûte à l’Etat et au peuple de me faire surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre par au moins trois personnes ! » Rappelons que ce dangereux dissident avait alors 86 ans !
Bao Tong est né, en 1932, à Haining, au Zhejiang (un village bien plus beau que le lieu de naissance de l’ancien président Hu Jintao, disait-il malicieusement). Il a poursuivi ses études primaires et secondaires à Shanghaï. Au lycée, il a rencontré Jiang Zongcao, une militante communiste qui allait devenir son épouse : « Je suis entré au Parti communiste [chinois, PCC] le 12 avril 1949, parce que je croyais que la Chine devait devenir une démocratie : à l’américaine pour la politique, à la soviétique pour l’économie. »
Il a alors mené une vie de cadre ordinaire du PCC : pendant les années 1950, il a été secrétaire du comité du parti de son lycée, puis cadre du département de l’organisation. Envoyé à la campagne au cours de la Révolution culturelle, il est rentré en ville en 1975 ; après la mort de Mao, il est devenu vice-président du comité d’Etat pour les sciences et les techniques.
Dans les coulisses du pouvoir
C’est en 1980 que Zhao Ziyang alors premier ministre, en fait son secrétaire politique et son conseiller. Il est nommé vice-président du comité d’Etat pour la réforme du système économique qui prépare la transition vers l’économie de marché. Dès 1986, il est le responsable de fait du bureau pour la réforme du système politique composé de fonctionnaires du parti et d’intellectuels audacieux. Bao a une réputation de libéral et s’attire les critiques des conservateurs.
Il vous reste 61.82% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
A lire:
La Renault 21 de mon père.,Ouvrage .
La Renault Espace De mon père.,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
Talbot Samba De mon père.,Le livre .
ASTON MARTIN, alliance du sport….,Ouvrage .