Voici l’essentiel d’un dossier que nous venons de voir sur le web. Le sujet va franchement vous intéresser. Car la thématique est « voitures anciennes ».
Son titre saisissant (Fin des voitures thermiques : le rétrofit, une solution pour la transition écologique, bientôt plus abordable ?) est évocateur.
Le chroniqueur (annoncé sous le nom d’anonymat
) est positivement connu.
Vous pouvez prendre connaissance de ces révélations en toute tranquillité.
Texte :
Concrètement, le bloc moteur a été remplacé par un moteur électrique et les batteries, fixées à la place du réservoir où se trouve désormais la prise de recharge (comptez 5h de recharge sur une prise domestique, 2h30 sur une borne de recharge). Finalement, aucune place n’est perdue : « Pour réussir un rétrofit il ne faut réutiliser que les espaces qu’on a libérés. Donc le coffre et les places dans la voiture sont toujours là, on ne les a pas réutilisés ».
Une autonomie réduite à 100 km
Mais si la voiture conserve tout son espace, son autonomie, en revanche, est limitée à 100 km : « La question de l’autonomie est toujours une vraie question parce qu’on aimerait toujours avoir plus d’autonomie. Les 100 km d’autonomie sont une approche raisonnable. On n’est pas dans un contexte où on cherche à remplacer une voiture pour une autre. On est dans un contexte où on cherche à réduire les émissions de gaz à effet de serre. En mettant moins d’autonomie, c’est-à-dire en ciblant 90% des usages les plus fréquents, c’est moins de CO2 pour fabriquer le rétrofit », justifie-t-il.
Et d’ajouter : « Une voiture comme la Renault Zoé, c’est sept tonnes pour la fabriquer. En mettant une autonomie raisonnable, quand on va faire le rétrofit de cette voiture, c’est entre deux et trois tonnes. Donc il faut bien avoir en tête, cette approche vertueuse. Ce n’est pas simplement qu’un sujet automobile, c’est surtout un sujet de transition écologique : comment on va faire mieux demain que ce qu’on faisait hier ».
Une homologation nécessaire par modèle
Reste que si en France la pratique est autorisée depuis 2 ans, chaque modèle modifié doit être homologué (cette Fiat 500 n’est d’ailleurs qu’un prototype). Et cela a un coût : entre 100.000 et 800.000 euros, selon le modèle.
« Aujourd’hui on travaille à l’homologation des cinq premiers modèles (la Fiat 500, la Twingo, le Kangoo, la Renault Clio et la Mini) pour étendre ensuite à d’autres modèles aussi populaires », explique Aymeric Libeau. « Nous sommes sur une levée de fonds de plusieurs dizaines de millions d’euros qui va se concrétiser dans les prochains mois. Et c’est ce qui nous permet d’industrialiser. On prévoit nos premières livraisons de véhicules homologués fin 2023 pour la France. Au niveau européen, cela va dépendre de la vitesse à laquelle la Commission européenne va harmoniser la réglementation du rétrofit industriel en Europe ».
Un investissement qui vaut la chandelle pour cet entrepreneur : « On est au début de l’ère du rétrofit et l’ère du rétrofit va être incontournable », affirme-t-il. « Incontournable parce qu’il y a tellement de voitures que si on veut toutes les remplacer, il va falloir minimum 20 ans. Sauf qu’on a plus ces 20 ans. La transition écologique, c’est là et donc, d’ici un an, un an et demi, sur l’Europe, il va y avoir plusieurs pays où il sera possible de rétrofiter sa voiture ».
Des homologations possibles chez nos voisins, mais pas en Belgique
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