Sur internet : entre paysages des Landes et voitures anciennes, une invitation au voyage

Fidèle à sa mission, ce blog va vous communiquer un texte qui se propage sur le web. La thématique est «voitures de collection».

Le titre troublant (entre paysages des Landes et voitures anciennes, une invitation au voyage) parle de lui-même.

Sachez que l’écrivain (identifié sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

L’éditorial peut de ce fait être pris au sérieux.

L’article a été publié à une date mentionnée 2022-12-15 23:12:00.

« Cela fait déjà quelques années que je travaille sur le pays où j’ai grandi. Et j’ai la sensation de n’en avoir toujours pas fini avec lui », note l’artiste landais au moment de finaliser l’installation de sa nouvelle exposition. Inédite, celle-ci mêle 65 huiles sur toile, ou bois, du Saint-Séverin, à une dizaine de véhicules de collection, propriétés de Philippe Chaussonnière.

Éphémère

Leur amitié respective avec Vincent Tourrès, antiquaire du Pêcheur de lune à Saint-Sever, a précipité la rencontre des deux hommes et l’idée d’une ouverture éphémère au public, sur trois journées, de ce samedi 17 au lundi 19 décembre, dans la Garageonnière, zone des Deux pins, à Capbreton.

« La Garageonnière ? C’est le genre d’endroit que tout amateur de véhicules anciens aimerait avoir », apprécie Philippe Chaussonnière dans l’immense bâtiment qu’il a investi depuis deux années. « C’était le local d’un mareyeur, beaucoup plus grand que ce que je recherchais. Mais, j’ai eu un coup de cœur, en me disant que c’était un lieu qui ne demandait qu’à vivre », explique cet assureur en retraite. Après une carrière passée à traiter avec les motards de ses polices, l’homme s’est installé depuis une dizaine d’années à Soorts-Hossegor.

« Cela fait déjà quelques années que je travaille sur le pays où j’ai grandi. Et j’ai la sensation de n’en avoir toujours pas fini avec lui »

Le fronton du bâtiment a été retravaillé pour lui donner la façade d’un garage. Le noir du sol et des boiseries, comme le blanc des murs s’effacent derrière les pensionnaires des lieux. Au hasard et souvent, on trouve la dizaine de voitures et deux-roues de la collection de Philippe Chaussonnière. La plus ancienne est une Morgan carmin construite en 1952. Deux autres modèles de ce constructeur britannique voisinent avec une imposante Aston Martin dont la calandre façonnée en 1967 est connue de tous les amateurs de James Bond. « C’est le modèle familial, la DB 6. »

Matière

Autrement et encore, ce sont les 67 peintures de Charlie Tastet. Seulement quelques-unes d’entre elles ont déjà été exposées, au Casino de Soorts-Hossegor, en 2020, ou à Lisbonne, plus récemment. Les autres sont des créations récentes, à l’exemple d’une série de peintures que le Landais a intitulé « Canicule et cendres ». Elle a été installée à côté de « la plus grande des Ferrari jamais construite, un 365 GT 2+2 mesurant 5,06 mètres et surnommée la Queen Mary. » Les formats des toiles sont moins vastes que celles que Charlie Tastet a coutume d’affronter. Leur teinte a la couleur de rancio d’un bas armagnac ayant atteint l’âge de se présenter au monde.

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