Dans le cadre de notre tâche d’information, nous publions ci-dessous un post vu sur internet aujourd’hui. Le thème est «voitures de collection».

Son titre (La voiture électrique va-t-elle tuer le marché de la pièce détachée ?) est sans ambiguïté.

L’éditorialiste (annoncé sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur le web.

Les révélations divulguées sont de ce fait perçues véridiques.

Depuis quelques décennies déjà, le marché automobile permet à de nombreuses entreprises de s’adonner aux joies de la pièce détachée. Nombreux sont également les revendeurs à proposer aux particuliers comme aux professionnels de quoi réparer/optimiser son véhicule. Toutefois, avec l’émergence de la voiture électrique, ce marché de la pièce détachée pourrait chuter de l’ordre de 30% environ. C’est en tout cas ce que révèle une récente étude publiée par Roland Berger pour le compte de la CLEPA.

La pièce détachée, bientôt de l’histoire ancienne ?

En effet, on sait déjà que d’ici 2035, le marché de la voiture électrique aura explosé, bien aidée par l’interdiction totale de la vente de véhicules thermiques neufs. Si à l’heure actuelle, le marché électrique représente environ 10% du parc automobile européen, ce dernier va logiquement progresser au fil des mois.

Aussi, d’après l’étude menée le cabinet Roland Berger, avec leur structure n’incluant plus la moindre boite de vitesse, le moindre échappement, la moindre admission d’essence et la moindre motorisation thermique, les voitures électriques pourraient foncièrement faire chuter le marché de la pièce automobile, avec des ventes en baisse de 30% environ. D’ici 2040, le chiffre d’affaires des pièces de rechange pourrait ainsi chuter de 13 à 17 %, en prenant en compte les “nouvelles” activités des différents équipementiers.

Voiture noire rechargée

Andrew Roberts © Unsplash

En effet, si certaines pièces détachées n’auront plus lieu d’être, il est évident que les entreprises spécialisées vont rapidement adapter leur offre à une toute nouvelle demande. Bien sûr, parmi les éléments phares à venir, on retrouve la batterie, dont la durée de vie est estimée à une dizaine d’années, et dont le remplacement pourrait coûter entre 5 000 et 15 000€.

Même constat du côté des suspensions et des pneumatiques, avec des véhicules électriques plus lourds, et donc plus à même de provoquer une accélération de la dégradation à ce niveau. Idem côté électronique embarquée…  Dans les années à venir, il est évident que la chaine automobile dans son ensemble va devoir gérer cette mutation, notamment les distributeurs comme les garagistes, qui vont revoir leur copie.

Peugeot voiture electrique metier

© Peugeot

Reste à savoir maintenant quel impact le marché des véhicules électriques aura sur le consommateur, et si les coûts d’entretien exploseront dans les années à venir ou non (sans compter le prix des recharges). Il sera également intéressant de suivre l’évolution du tarif des véhicules électriques, avec des prix qui devraient (normalement) se réduire au fil des années. Suspense…

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