Voici l’essentiel d’un texte que nous venons de remarquer sur internet. Le sujet va certainement vous intéresser. Car la thématique est « voitures anciennes ».
Le titre séduisant (À la rencontre des anciens de l’USAP – Cargolade, pétanque… Dan Luger n’a vraiment rien oublié) est évocateur.
Le chroniqueur (présenté sous le nom d’anonymat
) est positivement connu.
Sachez que la date de parution est 2023-01-02 01:43:00.
Il a porté le maillot de l’USAP deux années durant, et elles ont suffi à « transformer » l’homme qu’il était, admet le champion du monde anglais. Face à la plage du Larvotto, dans la Principauté de Monaco, son nouveau cadre de vie, Daniel « Darko » Luger (47 ans) se retourne avec tendresse sur son ancienne vie catalane. Toujours avec sourire et élégance.
« L’homme que je suis aujourd’hui est sans doute né Perpignan », révèle dans un parfait français Dan Luger en rembobinant le film de ses deux saisons en pays catalan (2003-2005). « J’arrivais de Londres à l’époque où j’avais déroulé mes trente premières années, mais c’est au contact des Catalans que j’ai dessiné les suivantes. » Pourtant, il s’en est fallu d’un rien pour que l’international anglais aux 38 sélections crochète sa destinée. Au sortir de son contrat aux Harlequins, le Stade Français, Castres, Biarritz et l’USAP appuient leurs œillades.
« Vivre à Paris n’aurait pas été différent de Londres, Castres, bon c’est Castres quoi ! Tout s’est joué entre le Pays basque et Perpignan. J’avais toujours rêvé de vivre dans le sud de la France. L’atmosphère y est incroyable. Le French style m’a toujours attiré. Sans doute ai-je été influencé, lorsque j’étais encore gamin, par ces étés passés à Brac, non loin de Split, d’où est originaire mon père ».
À cette époque-là, il débarque à Aimé-Giral dans le sillage d’un recrutement de gala aux côtés des Scott Robertson et Daniel Herbert. « Une saison fabuleuse », qui les mènera jusqu’au Stade France, battus en finale du Top 16 par le Stade Français (38-20). « Je n’avais disputé que les vingt premières minutes. Victime d’un K.O., je m’étais replacé dans la ligne des trois quarts des Parisiens. Il était temps de me sortir (rires). À notre retour de Paris, le peuple catalan nous avait célébrés comme si nous avions ramené le Brennus. C’était inoubliable. J’en ai encore des frissons. Qu’est-ce que cela aurait été si nous l’avions emporté ? À l’USAP, nous formions une vraie famille. Tout le monde m’avait bien accueilli, intégré dans leur communauté, les Manas, Porcu, Bomati, Mas, Marty, Edmonds, le président Dagrenat bien sûr… Que des bons mecs vraiment, simples. J’avais le sentiment de défendre une identité. En Angleterre, les joueurs débarquaient à l’entraînement avec leur bolide. À Perpignan, ils arrivaient en scooter, en vélo, en voiture toute pourrie… J’adorais. Nous partagions des barbecues, avec pas mal d’aïoli. J’ai découvert la pétanque aussi. On sentait une saine amitié et puis je m’entendais très bien avec le coach de la première saison, Olivier Saisset. L’USAP m’aura vraiment marqué c’est sûr. »
Au « Club39 », il côtoie Djokovic Zverev ou Ewans
À son arrivée, après avoir vécu provisoirement deux mois dans la résidence Europa, « non loin de la piscine de Canet », il s’installera d’abord à Canet Sud puis à Sainte-Marie. « Dites-moi, quelle région peut vous offrir la possibilité de profiter de la mer et de la neige dans une même journée ? Je peux le dire aujourd’hui, mais même si ce n’était pas trop compatible avec le rugby, c’est à Font-Romeu que j’ai découvert le snowboard. »
Une révélation devenue passion puisque depuis, chaque saison, « Darko » son surnom, issu de vrai nom Daniel Darko Luger passe plusieurs semaines dans les alpes suisses.
Le reste, c’est sur la Riviera que le champion du monde 2003 déplie le fil de son existence. À l’ombre du Rocher monégasque où il s’est installé immédiatement après la fin de son contrat à Toulon, ponctué par une accession en Top 14. « C’était la première année de Mourad Boudjellal. Tana Umaga était l’entraîneur d’une pléiade de stars. » Il remisera alors les crampons sur les clous, à 33 ans, « de peur de faire l’année de trop. Et puis parce que mon corps était cabossé de partout. »
Dans son 45 m2, qu’il partage avec Chloé, 33 ans, native d’Arcachon, face à la Grande Bleue, peu de souvenirs de sa carrière sur les murs, excepté une peinture de son essai face à l’Australie et ce parchemin paraphé de la reine Élisabeth II le faisant MBE (Member Brish Empire, une distinction pour les sportifs ayant fait briller les couleurs britanniques). Ses maillots, dont deux de l’USAP, surtout le « bleu azur, ma couleur favorite », il les conserve dans l’appartement londonien de sa maman, Tina. « Elle plus fière que moi de mon parcours. Vous savez, mon père était croate et ma maman tchèque. Deux peuples guerriers, un peu comme les Catalans. Mes parents ont souffert et sont arrivés en Angleterre avec deux valises. Alors à réussite de leur fils… » Aujourd’hui, après avoir subi deux opérations lourdes ces trois dernières années au dos et au cœur, l’ancien ailier multiplie les séances de pilate et de yoga. « Un peu de douceur », s’amuse-t-il en commandant une salade de fruit au Club 39, un club de fitness Avenue Princesse Grâce où il côtoie parfois les tennismen Novak Djokovic, Alexander Zverev, le cycliste Caleb Ewan et pas mal de pilotes de course automobile.
« Comment vas-tu », l’apostrophe Ross Beattie, l’ancien international écossais qui remonte de la salle de sport. « C’est ce que j’aime ici, à Monaco que j’ai découvert il y a plus de dix ans, quand j’étais joueur au RCT, lors de galas de bienfaisance. C’est un village qui a les avantages d’une grande ville sur le plan culturel, sportif, événementiel… », poursuit le gestionnaire de patrimoine. « Avant de me lancer dans le rugby professionnel, j’avais suivi des études d’économie à Manchester. Depuis dix ans, je gère la fortune de plusieurs businessmen », explique celui qui se définit désormais « davantage Français qu’Anglais et un peu Catalan », avoue-t-il dans un dernier sourire. « Il faut que je descende à Perpignan bientôt saluer les copains. D’abord, je m’arrête à Narbonne embrasser mon ami Anthony Hill, puis cap au sud pour retrouver les Manas, Porcu, Mas, Marty, Freschwater… J’ai tellement aimé vivre chez vous. » Sûr qu’une bonne cargolade l’attend déjà…
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Bibliographie :
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30 F1 de légende.,Ouvrage .
MASERATI, les plus beaux modèles.,Le livre .
ALPINE Berlinette, la reine des….,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.