En cherchant sur internet j’ai trouvé un texte qui va vous plaire. Sa thématique est « voitures de collection ».
Le titre (L’Art de l’Automobile : “La voiture est un objet et si elle ne ressemble à rien, tant mieux”, rencontre avec Arthur Kar) en dit long.
Sachez que le rédacteur (présenté sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur internet.
Ce papier peut ainsi être pris au sérieux.
Arthur Kar, fondateur de l’Art de l’Automobile, garage en vogue, et de KAR / L’Art de L’Automobile, marque de prêt-à-porter multipliant les it-collabs, refuse les stigmates et embrasse une vision singulière du secteur de l’automobile. Une noouvelle définition du luxe, qui consiste davantage en “l’être” que “l’avoir” et qui prône l’expérience et la communauté au profit d’une certaine revanche sociale. Rencontre.
“Je veux partager ma vision de l’automobile, montrer que les belles voiture ne sont pas uniquement dédiées au gens riches et à ceux qui veulent frimer.”
Vogue. Quel est votre premier souvenir automobile ?
Arthur Kar. “Au Liban, dans les années 1980, pendant la guerre. En bas de chez nous, mon père avait un petit garage où il réparait les voitures et j’y passais la plupart de mon temps. Ce qui est drôle c’est que je n’ai pas aimé tout de suite toutes les voitures, seulement la Golf, qui est désormais le logo de ma marque, c’est une GTI des années 70/80. Mon père en avait une blanche et une noire, je suis tombé amoureux de la forme de cette voiture, carrée et dynamique. Je n’étais pas focalisé uniquement sur les voitures, c’est pourquoi avec le temps, je me suis éparpillé dans d’autres savoir-faire, d’autres passions. Lorsque nous sommes arrivés en France, nous avons rencontré quelques difficultés. J’ai travaillé très tôt, vers 15/16 ans chez Porsche, dans la mécanique. »
C’est quoi l’Art de l’Automobile ?
“Le nom l’Art de l’Automobile est un jeu de mot entre Arthur et Art. On m’a toujours appelé l’Arthur de l’Auto/Arthur Kar, cela me suit depuis tout petit. Je veux partager ma vision de l’automobile, montrer que les belles voiture ne sont pas uniquement dédiées au gens riches et à ceux qui veulent frimer. Une petite Mini Cooper ou une 105 GTI est tout aussi importante qu’une Ferrari ou qu’une Porsche. Je n’ai jamais aimé les différences. De fil en aiguille, j’ai rencontré des designers, des personnalités du monde de la mode, j’ai travaillé mon œil, mon savoir-faire et cela m’a permis de développer une expertise autre que celle de l’automobile. Cela a toujours été un challenge de faire comprendre et découvrir le monde de l’automobile sous une autre forme, un souvenir olfactif, une musique… J’ai monté ma marque en 2015/2016 avec Adrien Leborgne. Tous les projets liés à l’Art de l’Automobile ont une histoire. Notamment la silhouette en jean, dévoilée prochainement, dédiée à mon père qui travaillait vêtu comme cela, au Liban, car nous n’avions pas les moyens d’acheter des bleus de travail et à l’époque, cela n’existait même pas là bas. Toutes ces choses-là, comme collaboration avec Salomon, Vans, ou Porsche… Quand on travaille sur ces projets, c’est au-delà du simple garage et de l’univers automobile. Il est question de casser les barrières. »
Parutions:
Corvette.,Ouvrage .
Simca 1100 De mon père.,A voir et à lire. Meilleur ouvrage de sa catégorie.
Mustang, reflets d’une légende.,Ouvrage .
Chrysler 160-180 2-litres De mon….,Ouvrage .