Quoi penser de ce texte : À Toulouse, un ancien chauffeur de bus de chez Tisséo dénonce « un licenciement abusif »

Notre équipe vient de repérer cet encart sur la thématique « voitures de collection ». Avec plaisir nous vous en présentons le plus notable dans cette publication.

Son titre séduisant (À Toulouse, un ancien chauffeur de bus de chez Tisséo dénonce « un licenciement abusif ») synthétise tout le papier.

Le rédacteur (présenté sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable.

Il n’y a aucune raison de ne pas croire du sérieux de ces informations.

l’essentiel
Patrick Bert s’est fait licencier en septembre 2022, après avoir travaillé pendant 13 ans pour Tisséo. L’ancien chauffeur de bus a saisi le conseil des prud’hommes.

Patrick Bert s’est fait licencier le 9septembre 2022, « comme un malpropre », selon ses mots. L’homme de 51 ans travaillait chez Tisséo depuis 13 ans. Sur la lettre de licenciement qu’il a reçue, les motifs sont multiples : retards, absences, agression sur ses collègues… L’ancien chauffeur de bus de la ligne L2, qui relie les Arènes à Colomiers, récuse ces accusations. « Mis à part un léger retard de deux minutes, que j’admets », déclare-t-il.

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Le Toulousain a rejoint le réseau de transports en commun de Toulouse et sa région en 2009 comme conducteur-receveur. « Avant, j’étais routier. Je n’ai pas vu mes deux premiers enfants grandir. À l’époque, je venais d’en avoir un troisième. Ma conduite étant flexible, il m’a été recommandé de me reconvertir dans le transport de voyageurs. Des connaissances m’ont vanté l’esprit familial qui régnait chez Tisséo », se remémore Patrick Bert.

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Quelques années après, la situation se complique. Entre son nouveau chef et lui, il y a quelques frictions. En plus, il doit gérer des agressions et des menaces de mort d’usagers. « J’ai développé une phobie sociale », confie le Toulousain.

« On m’a viré parce que je ne pouvais plus conduire »

Mais c’est en 2018 que tout bascule et que « la rupture se crée » avec Tisséo. Au petit matin, Patrick Bert, au volant de sa voiture, est percuté par un véhicule alors qu’il se rendait au travail. Les pompiers le prennent en charge quelques minutes plus tard. Une douleur irradie son corps. Sa colonne vertébrale a été fracturée. Il est arrêté pendant trois ans. Durant cette longue période d’absence, son moral flanche. Les problèmes avec Tisséo s’accumulent. « J’ai par exemple dû signer une reconnaissance de dette en 2020 de 10 000 euros car mon employeur, pendant plusieurs mois, me versait mon salaire et la CPAM aussi… », raconte-t-il. Patrick Bert fait son retour chez Tisséo en avril 2021. Il est affecté aux services généraux. Le quinquagénaire ramasse les papiers sur les parkings, vide les poubelles… En juillet, il rechute et est de nouveau arrêté.

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En novembre de la même année, il revient comme convoyeur de mines. En avril 2022, il est reclassé dans un poste de garde. Cinq mois plus tard, il est licencié. Amer, l’ancien chauffeur de bus a saisi le conseil de prud’hommes pour contester son « licenciement abusif ». L’audience devait se tenir ce jeudi 15 février. Elle a été reportée en mai. « Je veux que ces gens ne puissent plus agir en toute impunité. Je veux que justice soit faite. On m’a licencié car je ne pouvais plus conduire », clame Patrick Bert. Tisséo n’a pas souhaité répondre à notre sollicitation car « la procédure est en cours ».

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