Nous venons de repérer ce texte sur la thématique « voitures de collection ». Avec régal nous vous en transmettons le plus substantiel plus bas.

Le titre (Le Mans Classic, TURBO fait revivre la légende CD Peugeot SP66) récapitule tout le papier.

Le rédacteur (présenté sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Vous pouvez en conséquence faire confiance à cette actualité.

Rouler sur l’arène des mythiques 24 heures du Mans, cela peut paraître anodins pour certains, mais une concrétisation pour d’autres… Alors, nous aussi, nous avions à cœur de vivre cette incroyable expérience, nous nous sommes engagés dans cette belle aventure, qui a débuté il y a plusieurs mois déjà avec cette fantasmatique CD SP66, l’un des rares prototypes français à avoir participé au Mans 66 et 67, l’époque des exceptionnelles Ford GT40…

Grâce à l’aventure Peugeot, l’association qui gère le patrimoine automobile du groupe, le projet a pu voir le jour, faire renaître cette voiture rarissime, pour que nous puissions se jeter dans la bataille du Mans Classic. Un exceptionnel défi que j’ai pu partagé avec un autre journaliste Thomas de Chessé. Nous allons vous raconter la découverte de l’auto, nos premières armes à bord, et enfin notre engagement, et notre émotion, à pouvoir partager ce moment si particulier.

Retour quelques semaines en arrière, dans la région de Sochaux, nous sommes en route Thomas et moi, à bord d’une 205 d’époque, histoire de se mettre dans l’ambiance… Direction le site du patrimoine de Terre Blanche, à l’Aventure Peugeot. C’est ici que nous allons découvrir pour la première fois cette CD SP66… nous rencontrons Christian Guillaume, le responsable… Il nous emmène dans un lieu plutôt secret… Les réserves ! Là où sont stockés plus de 400 voitures du patrimoine : concepts, série, courses. Un  trésor ! La CD est là, elle nous attend sagement sur une étagère.

La CD, initiale de Charles Deutsch, son concepteur… Un célèbre aérodynamicien, Avant-gardiste qui construisait ses propres voitures, au départ avec des moteurs Panhard, puis avec Peugeot. Ultra aérodynamique, ultra légère, la CD ne pèse que 665 kg en ordre de marche, grâce à un châssis tôle, plié collé riveté, et une coque en polyester. En 66, ce prototype faisait déjà forte impression même si les trois modèles engagés non jamais terminés les 24h : Pannes, accrochages, accidents… Il ne reste aujourd’hui que deux modèles existants, dont celui ci.

Vous avez bien entendu, un moteur de 204 avec une boite 5… Un proto jusqu’au bout des ailerons, avec ce petit quatre cylindres de 1130 cm3 de 58 ch de base, retravaillé et porté à 105 110 ch, situé non plus en position verticale, mais couché. Une merveille qui démarre au ¼ de tour. La préparation a nécessité de longues heures.

Alors forcément on est très impatients de l’essayer. Pour le coup, on vous emmène en Bourgogne sur le magnifique circuit de Dijon-Prenois où nous allons pouvoir prendre la mesure de ce bijou français.

Nous retrouvons bien sûr Christian Guillaume et Stéphane Caillet, un pilote pro qui a fait rouler l’auto dans des phases d’essais. Depuis 2018, la voiture n’a eu de cesse, dans les règles de l’art, d’être restaurée, améliorée, et le plus possible fiabilisée.

Allez c’est parti… premières impressions, sourire et excitations évidemment, sans oublier quand même un peu d’apréhension.

Après une petite dizaine de tours, enfin, la boite inversée avec la première, en bas la seconde en haut et ainsi de suite, n’a plus de secret pour nous. On s’échange le volant avec Thomas, et on se rend compte, très vite, que la voiture vous procure de bonnes sensations, le centre de gravité très bas permet un bon comportement avec des vitesses honorables à plus de 180 km/h… On se limite à 6000 tr en régime maxi pour ne pas risquer un pépin. On se rassure après un roulage de 45mm non stop.

Reste désormais l’émotion. Celle de pouvoir rouler dans le temple historique de l’endurance qui perdure depuis 1923, le fabuleux et mythique circuit des 24 heures qui, pour cette 10è édition du Mans Classic, réunit les plus belles autos de course traversées par les plus grand noms du sport automobile… Respect et humilité. Nous sommes inscrits par époques dans l’un des six plateaux, le 4ème, aux côtés de marques prestigieuses et de modèles légendaires… Ford Jaguar Ferrari Porsche, Alfa, Shelby…  et bien d’autres encore, avec des autos qui, n’ayons pas peur de le dire, développent deux à trois plus de puissance que notre magnifique CD. Cela procure une gentille pression.  Peut être un peu plus à Thomas qui participe à l’événement pour la première fois.

On en connaît un autre qui bouillonne, Christian Guillaume de l’Aventure Peugeot : la CD SP66, c’est son bébé, il est comme nous un peu dans le stresse, alors il nous donne ses recommandations. Et puis, il y a une visite inattendue, incroyable même : Jean Claude Ogier, en personne, le pilote de la CD 51 en 66, auto détruite lors de ce terrible accrochage… A 85 ans, il est venu jusqu’au Mans nous soutenir…

A deux pilotes, seulement, sans ceinture ni arceaux, chapeau Mr Ogier, une autre époque ! C’est le départ tant attendu, Thomas débute, je l’encourage, un départ à l’ancienne, un départ Le Mans, sans enjeu pour nous. On se jette dans le grand bain avec 80 voitures sur la pistes et nous affrontons les 13,626 km du circuit… Dunlop Mulsanne, Arnage, les Hunaudières, les premiers tours sont magiques, spectaculaires… la voiture marche bien.

Puis viens la nuit, une autre affaire… Les bruits, l’ambiance, ces lumières éblouissantes, ces feux omniprésents dans les rétros, ces bêtes de course qui vous doublent à droite, à gauche, sans que vous puissiez anticipez quoi que soit, on serre les fesses, on garde sa ligne, on évolue dans ce poumon emblématique du sport automobile.

On a de quoi s’émerveiller, mais l’histoire s’achèvera un peu brutalement pourtant, Quelques défections mécaniques nous ont soudainement rattrapés… La voiture, malgré notre objectif de terminer le week-end, ne repartira pas. Abandon. Dommage… On aurait voulu réécrire un peu l’histoire de cette  CD SP66 hors norme… Il en a manqué. Mais comment ne pas réaliser au bout du compte, ce qu’elle a nous offerte : une expérience unique, sans comparaison, à vivre au moins une fois dans sa vie de passionné.

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