A relever, cet article sur internet dont le propos est « voitures de collection » et qui va vous plaire.
Son titre saisissant (Entre passion et exonération, l’entretien des voitures de collection) en dit long.
Identifié sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Ce post peut par conséquent être pris au sérieux.
L’article original :
Elles étaient encore de sortie ce dimanche 7 mai, sur la baie de Sainte-Marie à Nouméa. Les voitures de collection attirent toujours les curieux admiratifs de belles mécaniques. L’occasion de faire le point sur le coût d’entretien de ces bébés rutilants en Nouvelle-Calédonie.
Sur un terre-plein de Sainte-Marie, des Ferrari, Porsche, Mustang, Chevrolet… Toutes exonérées de taxe après un certain âge. « Collector » rime avec trésor. “En France, il faut une voiture de trente ans pour rentrer dans les collections », explique Jean-Luc Vilaine, propriétaire d’une Corvette 4e génération de 1993. « En Calédonie, c’est 25 ans. On a un petit avantage de cinq ans. Mais pour les pièces détachées, on a une exonération en tant que pièces de voiture de collection.”
Des pièces détachées de plus en plus accessibles, selon Jean-Marc Dufau, président de l’Aspac, l’Association de sauvegarde du patrimoine automobile calédonien. « Curieusement, par rapport aux années 80-90, on retrouve plus facilement des pièces à l’heure actuelle parce qu’elles sont re-fabriquées. C’est un nouveau marché, en fait.”
Modèles américains, européens, français… il s’avère plus facile d’obtenir leurs pièces détachées que pour nos véhicules plein d’électronique. “Quand on rentre dans un milieu de collection, en Métropole, on n’achète pas comme ça. Il y a tout un réseau qui s’établit et c’est que par le bouche à oreille », décrypte Bruce Lagand, vice-président de l’Aspac qui possède une petite Renault Gordini de 1965. « Cette voiture est connue en Métropole. Du coup, les gens savent que je suis le propriétaire et par les réseaux, quand je demande une pièce ou autre, on m’aide.”
Une addiction, une obsession, un fantasme que Jean Bek, doyen des collectionneurs de l’Aspac, connaît bien. A 85 ans, il a vécu quarante années de plaisirs mécaniques avec une Honda Civic 1re génération. Son rêve ? “La Panhard PL17 qui, actuellement, n’existe plus, mais c’est une voiture qui existait à cette époque-là.”
Les pick-ups, eux, existent toujours, mais sont taxés plein pot. Une différence de traitement que déplore Claude Larue, propriétaire d’une Ford Edsel 1958. “On paye les taxes sur le container et on paye aussi les taxes sur le véhicule. C’est ce qu’on ne comprend pas alors qu’un véhicule normal, au bout de 25 ans, on est exonéré de taxes”. En tout cas, les détaxées ne sont pas avares de virées. L’Aspac effectue plusieurs sorties par an, voire des rallyes.
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