Que penser de ce texte : Albi. Habitat, commerces, place de la voiture : les enjeux du centre

Cet éditorial ayant pour thématique « voitures de collection » circule sur internet, nous avons voulu vous le divulguer ci-dessous.

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La date de parution est 2023-12-08 20:15:00.

Texte en question :

l’essentiel
Tous les mois, avec sa série « Quartiers d’avenir », La Dépêche se penche sur les multiples facettes d’Albi. Focus aujourd’hui sur le quartier du Grand centre, aux multiples enjeux.

Dans les futures années, le centre d’Albi ne devrait pas trop évoluer (voir en bas à droite). Les défis pour l’avenir s’articulent autour de trois axes principaux : comment garder une population en centre-ville, conserver le commerce. Et quelle place pour la voiture ?

Au niveau habitat, le quartier est en forte restructuration. De nombreux bâtiments sont en train d’être rénovés, des projets sortent de terre. Plusieurs friches emblématiques vont disparaître : cinéma Tivoli, CPAM, école Pasteur, ancienne CCI… On assiste aujourd’hui à une arrivée importante de retraités, qui vendent leur maison en périphérie pour venir habiter dans les nouveaux appartements construits, notamment de l’autre côté du Vigan.

Tout le défi pour la ville consiste aujourd’hui à garder une mixité sociale et d’âge dans le centre. « Un habitat intergénérationnel », précise Marie-Louise At, l’élue référente du quartier.

À travers le programme Action cœur de ville, Albi veut proposer des logements adaptés aux familles à des prix abordables. Dans les projets, on privilégie les T3 et T4, comme c’est le cas du futur ensemble Sainte-Claire ou à l’école Pasteur.

C’est surtout de l’autre côté du Vigan où les projets immobiliers fleurissent : ancienne CCI, Carmel, cinéma Tivoli, rue Séré de Rivières… La physionomie de la ville va évoluer. On assiste à une forte densification urbaine, qui va aller en se renforçant. Car faute de nouveaux terrains (0 artificialisation oblige), les projets consisteront à transformer l’existant.

Dans le cadre de ces travaux, les services de la ville tentent « de minimiser l’impact sur la circulation ainsi que l’accès des riverains à leur domicile et aux commerces. Et la ville de citer en exemple le chantier de l’ancienne école Pasteur.

Le second défi sera de garder un centre-ville attractif commercialement parlant. Si elle a connu une période difficile, aujourd’hui, la ville a bien redressé la barre. Le taux et de vacances est tombé de 14 à 7 %. Le centre-ville est attractif et attire des enseignes nationales.

Plusieurs raisons à cela. Le dynamisme des commerçants bien sûr, qui se fédèrent en associations. Le fait d’avoir rendu gratuit le stationnement le samedi. La ville a aussi mis en place plusieurs outils dont un droit de préemption commerciale et a embauché un manager de centre-ville chargé d’aider les personnes souhaitant s’installer. Enfin, « la dynamique commerciale du centre-ville est favorisée par les aides des commerçants et artisans. Ainsi en deux ans, une cinquantaine de nouveaux commerces s’y sont installés », indique Marie-Louise At.

Mais le grand défi des années à venir tournera sur la place de la voiture. La ville ne cesse de développer les nouvelles mobilités pour essayer de diminuer le nombre de véhicules dans le centre : navettes électriques, location de voiture, aide à l’achat de vélo, au covoiturage, hausse du cadencement des bus…

La place de la voiture, c’est aussi le stationnement. Ces dernières années, pour limiter le nombre de véhicules en centre-ville et permettre aux riverains de se garer, le périmètre payant a été étendu. Tout l’enjeu est de trouver un juste équilibre pour permettre aux familles de réinvestir le centre. Car aujourd’hui, dans une ville comme Albi, il reste difficile de se passer d’un véhicule.

Le Grand Centre est assez disparate. La situation est bien différente selon qu’on habite à proximité du cimetière des Planques, la rue Peyrolières ou encore au niveau de la gare.

Néanmoins, on retrouve des préoccupations communes. La première d’entre elles est le partage de l’espace et le stationnement. C’est un sujet qui revient sans cesse. Si on n’a pas de garage, il est très difficile de se garer. « De plus en plus difficile », souligne un commerçant.

L’autre problématique, qui revient souvent, c’est le partage de l’espace public. De nombreux habitants rencontrés, évoquent les vélos ou les trottinettes qui roulent sur les trottoirs où ils ne se sentent pas en sécurité. Le conseil consultatif devrait s’emparer de ce sujet dans les prochains mois.

Enfin, troisième grief et non des moindres : le bruit. De plus en plus d’habitants du grand centre sont gênés par le bruit des animations et autres établissements de nuit. « Nous avons fait le choix de vivre en centre-ville pour les animations et la proximité, mais nous avons aussi le droit de dormir », assure une habitante.

Un problème bien identifié par la ville, qui a « la volonté de concilier l’animation de la cité avec la tranquillité publique en lien avec les professionnels et leurs représentants ».

Au niveau du positif, la majorité des habitants rencontrés aiment ce quartier où ils peuvent tout faire à pied. Tout est à proximité : lieux culturels, commerces, médecins…

Albi est encore une ville où on peut aller au cinéma au centre-ville. Il y en a même deux. À cela, il faut ajouter un théâtre, une scène nationale. Et de nombreux commerces. Albi est une ville où il fait bon vivre, animée… Certes moins animée qu’avant diront certains. Mais comme le rappelle l’élue déléguée, la ville organise de « tout au long de l’année de nombreuses animations gratuites, ouvertes à toutes et à tous ».

Un quartier animé

Les dernières grandes transformations du centre-ville ont eu lieu sous les mandats de Philippe Bonnecarrère : Cordeliers, Vigan… La grande nouveauté dans les années à venir sera la création du nouveau musée : l’escale Lapérouse. Il verra le jour dans les locaux de l’ancienne trésorerie, avenue De Gaulle, qui sera profondément remaniée.

Avec ce projet, la ville disposera désormais de deux musées d’envergure internationale. Le projet du futur musée est en partie piloté par le musée de la marine.

Surtout, un pôle culturel se formera autour de l’axe De Gaulle avec la scène nationale, la médiathèque et juste à côté : le nouveau musée. Nul doute que son ouverture aura aussi une incidence sur le quartier, qui deviendra plus touristique. En ligne directe avec la cathédrale et le musée Toulouse-Lautrec.

Un nouveau musée Lapérouse

Contrairement aux autres quartiers passés en revue, le grand centre a toujours été habité. Dès l’époque gallo-romaine. C’est à partir du IVe siècle et l’implantation d’un évêché que la ville se développe. À l’époque médiévale, on compte quatre quartiers : le Castelvieil, le bourg Saint-Salvy, le faubourg des Combres et le Castelnau. Le tout entouré d’une muraille.

Ce centre historique est marqué et en garde la trace aujourd’hui, par les hôtels particuliers, construits à l’époque du pastel (XVe), et par les couvents des établissements religieux, notamment des ordres mendiants nombreux dans les villes à partir du XIIIe siècle.

Petit à petit, la cité bloquée par la rivière s’étend au sud et à l’est sur les quartiers de Verdusse et du Vigan, puis Ronel, qui forment les faubourgs.

Au XVIIIe siècle, elle se transforme radicalement et se structure. Les murailles sont détruites. Ce qui permet la création du jardin national lieu de promenade aujourd’hui encore.

Au XIXe, nouvelle révolution, les lices sont créées, ainsi que le Pont Neuf. Le Vigan devient le centre névralgique de la cité.

Mais la vraie transformation arrive avec le plan d’aménagement de l’ingénieur Mariès : percement de rues dans le vieil Alby, arasement d’îlots, aménagement de boulevard et avenues… Albi prend la forme qu’on lui connaît aujourd’hui.

Le quartier historique

Cœur d’Albi, le quartier Grand Centre est délimité par le Tarn au nord, le ruisseau du Caussels à l’est, la voie de chemin de fer à l’ouest et au sud sud-est par l’axe dessiné par l’avenue de Tassigny, la rue M. Ricard, les boulevards Valmy et Montebello, puis par le boulevard Bodin, les avenues Gambetta, Maréchal Foch et François Verdier.

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