On revient sur l’éditorial : OM : Marc Libbra Aubameyang sur le banc » [Exclu]

Dans le cadre de notre fonction d’information, nous publions ci-dessous un éditorial vu sur internet ce jour. La thématique est «voitures de collection».

Son titre (OM : Marc Libbra
Aubameyang sur le banc » [Exclu]) parle de lui-même.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Vous pouvez en conséquence faire confiance aux révélations qu’il publie.

Le texte a été divulgué à une date notée 2023-11-25 03:03:00.

Ancienne gloire de l’Olympique de Marseille devenu consultant, Marc
Libbra a accordé un entretien exclusif à Afrik-Foot.com. Dans
celui-ci, il commente la saison des Africains de l’OM. Nostalgique,
il a aussi évoqué le plus grand joueur africain passés par le club
phocéen. Cette partie de questions-réponses est rythmée par le
franc-parler du natif de Toulon, avec quelques anecdotes
croustillantes.

Entretien réalisé par Yoro Mangara

Comment expliquer qu’un grand buteur comme Pierre-Emerick Aubameyang n’y arrive pas à l’OM
?

De toute façon, pour marquer des buts, il faut déjà avoir le
ballon, savoir se mettre en situation, il faut avoir un groupe qui
sait évoluer ensemble. Tout ce que je viens d’énumérer, je crois
que cela ne fonctionne pas. Quand on voit l’importance d’Alexis
Sanchez la saison passée, ce qu’il a été capable de faire sur le
front de l’attaque… Aujourd’hui, Aubameyang n’est pas capable de le
faire. On parle toujours d’Aubameyang, de sa vitesse mais c’est une
toute autre époque. C’était en 2016 à Dortmund. Malheureusement,
tout le monde est déçu. Aubameyang a le talent mais il faut que
l’équipe joue pour lui. Je ne pense pas que cette équipe
marseillaise joue pour lui. Pour lui, c’est très compliqué. En plus
de cela, changement d’entraîneur, nouvelle préparation avec Gattuso
et surtout, au dernier match à Lens (défaite 1-0), il débute sur le
banc. Je ne parle même pas de respect, s’il ne mérite pas d’être
là, il ne joue pas. Mais ça fait bizarre. Aubameyang est là pour
être le patron de l’attaque marseillaise et là il ne joue pas.
C’est très compliqué pour lui, pour Vitinha et les autres
attaquants. Aubame sait marquer des buts mais là, il faut
l’aider.

Que pensez-vous globalement des performances des
Africains de l’OM cette saison, notamment Chancel Mbemba, vainqueur
l’an passé du Prix Marc-Vivien Foé du meilleur
Africain de Ligue 1 ?

Si on prend l’exemple de Chancel Mbemba, on a du mal à le
retrouver. Il a fait une saison réussie avec le prix du meilleur
joueur africain, qui était assez logique pour moi. Je pense que ces
joueurs-là, on besoin de confiance quoi qu’il arrive, et surtout de
plénitude, d’être un petit peu zen. Et ça ne fonctionne pas
forcément avec Marseille. (…) Il faut pouvoir entrer dans le moule
de Marseille, c’est toujours très particulier, ça ne s’explique
pas, il faut le vivre du matin au soir pour comprendre exactement
comment ça se passe. Les joueurs ont envie de performer, de faire
la différence, et je leur souhaite à tous de réussir, mais c’est
très difficile. Parce qu’il faut trouver l’accord parfait avec le
nouveau système, le nouvel entraîneur. Marseille, c’est quelque
chose d’extraordinaire pour tous les joueurs, pas seulement les
Africains. Par contre, si ça ne marche pas, ça peut devenir très
compliqué.

« Iliman Ndiaye, ce n’est pas possible de recevoir un tel
accueil »

Les débuts d’Iliman Ndiaye et d’Ismaïla Sarr
?

C’est pareil, ce sont des gamins, ce sont de jeunes joueurs.
Ndiaye qui arrive d’Angleterre et qu’on ne connaissait pas
forcément. C’est un pari, on le sait. Sarr c’est pareil, on va
tenter un pari. On peut se permettre quand on évolue dans un autre
club de dire « oui, ça va se passer, ça va le faire », mais à
Marseille on ne fait pas de cadeau. Ndiaye, quand il est arrivé, je
suis désolé pour lui mais ce n’est pas possible de recevoir un
tel accueil
. A un moment donné, il faut arrêter les
bêtises et ce qu’on a fait autour de lui. Les gens, ils rêvent…

Ça me rappelle une chose : quand Drogba s’en va, c’est Peguy
Luyindula qui arrive si mes souvenirs sont bons et on compare de
suite. Mais ce n’est pas comparable ! Je me suis dit, « mais ils
sont complètement fous ! » Je dis ça parce que je connais
l’ambiance de Marseille, ce sont des mecs qui vont rêver et on se
dit « ouais, ouais ça va être pareil que Drogba. » Mais Alexis
Sanchez ne pourra jamais être remplacé, et Aubameyang ce n’est pas
le profil d’Alexis Sanchez. Et Ndiaye, qui est un joueur qui a
évolué en Championship, il doit faire ses preuves en France. Qu’on
le veuille ou non, la Ligue 1 est plus difficile. (…) On prend les
joueurs africains qui sont arrivés cette année, si on les met dans
le moule de la saison passée, ça peut fonctionner. Cette année, ils
sont tous dans le dur. Il va falloir s’arracher, se battre chaque
matin et chaque soir pour s’en sortir.

« Le meilleur Africain de l’OM ? On cite souvent
Drogba, mais… »

Qui est l’Africain le plus fort avec lequel vous avez
évolué à l’Olympique de Marseille ?

J’ai connu Abedi Pelé, qui était pour moi exceptionnel. Mais je
ne parlerai pas de mon époque parce que pour moi c’est Mamadou
Niang. Je n’ai pas joué avec lui, parce qu’il débutait quand moi
j’arrêtais ma carrière. Mamad a été selon moi le plus grand joueur
africain de l’histoire de l’OM. Il est pour moi le dernier grand
attaquant de l’Olympique de Marseille à ce jour. On cite souvent
Drogba mais il n’a fait qu’une saison et il est parti. Mamad a tout
connu. Il reste une référence absolue. J’en ai côtoyé beaucoup mais
pour moi Mamad a été le plus grand de tous.

Quels étaient vos rapports avec Abdoulaye Diallo, le
Sénégalais qui évoluait à l’OM à l’époque
?

(Éclats de rires) Je n’ai pas voulu le citer parce que c’est un
mec exceptionnel qui était aussi attaquant à l’époque. Il
s’occupait des jeunes du centre, de nous. Le centre de formation
était dans un quartier de Marseille. On n’avait pas de véhicule
pour rentrer. On prenait le bus. Et lui à plusieurs reprises nous a
mis dans sa voiture pour nous ramener chacun chez lui. Abedi Pelé
nous avait ramené aussi et s’occupait de nous. C’était top pour
nous. Au moment où certains joueurs ne nous calculaient pas, eux
avaient une attention pour nous. Avec certains c’était plus
difficile d’échanger. Abdoulaye et Abedi étaient toujours ouverts
et disponibles pour nous parler. Mais déjà ils s’attelaient à nous
prendre avec eux alors qu’il fallait attendre des fois une heure le
bus dans la rue. On a des souvenirs où on montait à 7 ou 8 dans
leurs voitures, de superbes voitures. On était tous content parce
que c’était un pro qui nous ramenait.

A lire:

Construire ses voitures en Lego.,Ouvrage .

Les Dinky Toys série 24 -….,Le livre .

Le guide de la Porsche 911….,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

Jaguar, panorama illustré….,Ouvrage .