Notre staff va porter à votre connaissance cet encart qui vient de paraître, dont la thématique est «voitures de collection».
Le titre (L’opération «Paris sans voiture» se tient ce dimanche, comme un avant-goût de 2024 ? – Libération) est sans détour.
Le rédacteur (identifié sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable.
Vous pouvez prendre connaissance de ces révélations en toute tranquillité.
Voilà ll’article :
Mesure emblématique de la deuxième mandature d’Anne Hidalgo, la neuvième édition de Paris sans voiture se tient ce dimanche. À partir de 11 heures et jusqu’à 18 heures, la capitale sera réservée aux piétons ainsi qu’aux mobilités douces. Dans les périmètres «Paris Respire», qui comportent entre autres les Ier, IIe, IIIe, et IVe arrondissements, les Champs-Elysées et Montmartre, zones dans lesquelles la circulation est déjà interdite certains week-ends et jours fériés, seuls les bus, taxis et véhicules de secours seront autorisés à circuler, sans excéder les 20 km /heure. Dans le reste de la ville, seuls les véhicules cités plus haut pourront également circuler, cette fois à une vitesse maximale de 30 km /heure. Des dérogations seront possibles pour les Parisiens qui rentreront de week-end ce dimanche, sur présentation d’un justificatif de domicile.
Baisse de la pollution sonore et de l’air
Depuis son arrivée à l’Hôtel de ville en 2014, la maire de Paris a pour ambition de réduire la place de la voiture dans la capitale. Pour son adjoint écologiste David Belliard, en charge de la transformation de l’espace public, des transports, des mobilités, du code de la rue et de la voirie, «la journée sans voitures est une occasion qui nous permet d’inscrire notre politique et de lui donner de l’ampleur et de la visibilité, au travers d’une journée un peu exceptionnelle». En effet, Anne Hidalgo avait annoncé dans sa dernière campagne que le centre de Paris serait sensiblement vidé de ses voitures à l’horizon 2024, en y interdisant le trafic «de transit» qui représente 50 % du trafic actuel, selon la mairie. L’idée de ces zones à trafic limité (ZTL), dans ces quartiers, est donc de mettre en place toute l’année l’opération de dimanche : «Pour ces quartiers, la journée sans voitures va devenir dans quelques mois une réalité de tous les jours», affirme David Belliard à Libération. Cependant, lundi, on apprenait qu’un possible report après les JO était envisagé, la mairie négociant encore avec la préfecture de police, qui a exprimé des réserves sur le projet.
Toujours selon l’écologiste, les résultats de ces journées sont convaincants : une baisse de 40 % de la pollution sonore et de 20 % de pollution de l’air aux oxydes d’azote. Toutefois, Antoine Trouche, ingénieur à Airparif, l’organisme en charge de la surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France, rappelle qu’«il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas que les oxydes d’azote comme polluants de l’air. D’autres sont également très impactant pour la santé humaine, notamment les particules fines ou l’ozone».
Les oxydes d’azote font partie des gaz réglementés ayant le plus d’effets nuisibles sur la santé humaine, et 50 % de la quantité présente en Île-de-France est émise par le trafic routier. En moyenne, ces gaz ainsi que les autres polluants atmosphériques sont à l’origine d’environ 7 900 décès prématurés par an sur le territoire francilien, selon la dernière estimation de l’Organisme régional de santé.
«Le problème c’est la pollution de tous les jours»
L’ingénieur explique que des baisses du niveau d’oxydes d’azote ainsi que de particules fines sont bien observées durant ces journées, mais qu’une journée par an n’a pas de réel impact sur les niveaux de pollution globaux ainsi que sur la santé des Franciliens. «Ce qui est vraiment problématique en Île-de-France c’est la pollution chronique, c’est la pollution de tous les jours. […] Ce qui compte, ce sont les politiques qui permettent de diminuer ces niveaux de pollution», pointe-t-il.
Les niveaux des polluants atmosphériques principaux sont en baisse en Île-de-France depuis plus d’une dizaine d’années, à l’exception de l’ozone, qui augmente en partie du fait du réchauffement climatique et de sa durée de vie dans l’atmosphère. Selon l’ingénieur d’Airparif, ces baisses de niveau s’expliquent par un ensemble de mesures comme la facilitation de l’accès à des types de mobilité autres que la voiture, la réduction de la vitesse maximale, ou le remplacement progressif des véhicules anciens par des nouveaux, moins polluants.
Si Anne Hidalgo parvient à créer dès 2024 ces périmètres sans voitures, dits «zones apaisées», c’est dans le but de «libérer les hypercentres urbains du trafic de transit», explique son adjoint. Des mesures similaires ont déjà été mises en place dans de grandes villes européennes telles que Bruxelles ou Barcelone.
Alors que certains s’inquiètent de la fermeture totale de zones au trafic automobile, craignant une densification du trafic sur d’autres axes, David Belliard pense que ces restrictions mèneront, à terme, à une «évaporation du trafic». «Lorsque l’on restreint l’usage de la voiture, une partie des automobilistes privilégie au bout d’un moment d’autres types de transports. […] C’est exactement ce que l’on voit à Paris […] il y a moitié moins de circulation automobile aujourd’hui qu’il y a 25 ans», relève-t-il.
Le non-respect des règles établies durant la Journée sans voitures exposera les contrevenants à des amendes d’un montant de 135€. Contactée par Libération au sujet des effectifs nécessaires et des difficultés auxquelles les forces de l’ordre pourraient être confrontées, la Préfecture de police n’a pas été en mesure de répondre.
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