Edito tout frais : Mons-en-Pévèle : un couple de Mons-en-Pévèle se lance sur les pistes du Dakar, version «Classic»

David et Corinne Cupers sont partis cette semaine rejoindre l’Arabie Saoudite d’où sera donné samedi le départ du Dakar Classic qui se déroulera du 31 décembre au 15 janvier.

Publié: 28 Décembre 2022 à 17h04

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À Mons-en-Pévèle, Cupers rime avec automobile. À commencer par Henri, le père, globe-trotter invétéré qui a participé à de nombreux rallyes en 4 X 4, en Europe ou en Afrique, suivi de ses fils : Vincent qui gère le garage local Renault et David, passionné de sports mécaniques. À son actif, des multiples voyages à bord d’une 2CV Citroën, transformée « Cupers », qui a crapahuté du Brésil au Pérou jusqu’à Ushuaia la ville la plus au Sud du continent Sud-américain.

Plus près de nous, il a découvert l’Écosse toujours en « deudeuche », sans oublier le rallye du Touquet en Porsche. Mais ce n’est pas tout, car adepte de la moto dans les sables, il participe depuis 15 ans à l’Enduro du Touquet. Le Dakar, il en rêvait… Mais plutôt dans la catégorie Classic, une version rétro qui lui va bien : « C’est-à-dire à l’ancienne, avec des véhicules d’avant l’an 2000. Une compétition née en 2021. On a les mêmes étapes que le Dakar, les mêmes jours mais avec des parcours différents » précise David. « Depuis deux ans le projet se monte autour d’un Toyota HDJ 80 de 1993 acheté avec 450 000 km, il a été confié à l’atelier Est 4×4 proche de Belfort, spécialiste du Dakar. Joint par téléphone Christian Bans, le préparateur confirme : « 18 mois de travaux, et pas une vis qui n’ait été dévissée et remontée, tout a été refait ! ».

David et Corinne ne partiront pas seuls. Avec des amis, une écurie a été créée : le Dakar Team Pévèle les associant au couple Berteloot d’Étaples qui dispose d’un même 4 X 4 préparé, et à Patrick Doby d’Attiches et André Terrier, de Bourg-Achard.

L’édition 2023 s’annonce corsée avec un rallye de près de 6 600 km depuis les plages de la Mer Rouge jusqu’à celles du Golfe Arabique en quinze jours : « Avec des levers à 4 h 30 pour se coucher vers 23 h, non sans avoir profité du bivouac avec les pros et amateurs du grand Dakar. C’est ma première expérience avec l’objectif de le terminer, car la mécanique reste de la mécanique 
» confie David qui redoute un peu la navigation, le challenge du copilote, qui n’est autre que son épouse Corinne, qui l’avait déjà accompagné en 4 X 4 sur des pistes : mais là ce sera une autre chose ! Le couple reste zen : « On sait que dans la voiture ça risque de chauffer, mais le but c’est de vivre l’aventure du Dakar 
».

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