Edito tout frais : Les obligations sécurisées «auto-souscrites» sont en forte hausse

Voici le plus mémorable d’un « papier journalistique » que nous venons de identifier sur le web. Le propos va indéniablement vous convenir. Car la thématique est « voitures anciennes ».

Le titre (Les obligations sécurisées «auto-souscrites» sont en forte hausse) en dit long.

Le rédacteur (présenté sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable.

Les infos divulguées sont de ce fait appréciées véridiques.

L’article original :

Depuis le début de l’année, les émissions d’obligations sécurisées (covered bonds) «auto-souscrites», c’est-à-dire retenues au bilan des banques de la zone euro, s’élèvent à 130 milliards d’euros, bien au-dessus du niveau de l’année dernière à la même époque (+24%). «Cette forte hausse est principalement due à l’émission d’obligations sécurisées retenues françaises, celles-ci atteignant environ 86 milliards d’euros, cette année, ce qui représente près de 66% des émissions en 2023», note Jennifer Levy, analyste spécialisée chez Natixis.

Les émetteurs français dépassent ainsi les signatures néerlandaises, dont les émissions retenues sont passées de 26% du total en 2022 à 4% en 2023, et les banques allemandes (9%). Cette évolution provient surtout des émissions de Crédit Agricole Financement de l’Habitat SFH, un nouveau véhicule dédié aux obligations sécurisées «auto-souscrites» pour un total de réserves de liquidité de 70 milliards d’euros !


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Certaines banques ont l’habitude d’émettre des obligations sécurisées garanties par des portefeuilles de prêts immobiliers (ou aux collectivités) afin de les apporter en collatéral en tant qu’actifs éligibles aux opérations de refinancement auprès des banques centrales nationales (BCN) de l’Eurosystème. Ces «covered bonds» entrent dans la catégorie des actifs «négociables», tandis que les créances privées entrent dans la catégorie «non négociables». L’Eurosystème applique aux actifs des décotes de valorisation (haircuts) en fonction de cette liquidité et de divers autres critères. Il interdit à une contrepartie de proposer en collatéral des actifs émis ou garantis par elle-même, sauf pour des contreparties liées au secteur public… et pour des obligations sécurisées émises pour un usage propre, sous réserve d’une décote supplémentaire.

En avril 2020, la Banque centrale européenne (BCE) avait instauré, en réponse à la pandémie de Covid, de nouvelles règles de collatéral plus favorables aux banques. Elles ont été progressivement arrêtées en juillet 2022 – retour aux règles et décotes de base – et en juin 2023 – avec un nouveau calibrage des décotes de base. Mars 2024 marquera la fin des extensions temporaires concernant l’apport en garantie des créances privées supplémentaires (additional credit claims, ACC), une dernière échéance que les BCN pouvaient cependant anticiper.

La banque verte semble avoir procédé à ces émissions «auto-souscrites» dans l’idée d’atténuer depuis juin à la fois les effets de la fin de l’éligibilité au repo BCE de certaines ACC liées à l’immobilier (-114 milliards pour le groupe Crédit Agricole) et du remboursement important sur les opérations de financement à long terme TLTRO de la BCE (-48 milliards). L’opération a été présentée ainsi dans les comptes au 30 juin de Crédit Agricole SA, qui a ainsi pu maintenir un niveau encore élevé de réserves de liquidité, à 404 milliards fin juin en approche proforma contre 457 milliards fin mars.


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