Edito tout frais : Acheter une œuvre d’art mécanique à Rétromobile

En fouillant le web nos rédacteurs ont trouvé un encart qui risque de vous plaire. Sa thématique est « voitures de collection ».

Le titre saisissant (Acheter une œuvre d’art mécanique à Rétromobile) récapitule tout l’article.

Présenté sous la signature «d’anonymat
», l’éditorialiste est positivement connu.


Si on a gagné au Loto ou à EuroMillions, c’est mieux. Les allées de Rétromobile, qui a ouvert porte de Versailles à Paris jusqu’à dimanche, regorgent de trésors à vendre. Des valeurs établies, de jeunes impétrantes, des stars et des chefs-d’œuvre absolus. Souvent en très bon état, voire en état concours, puisqu’il s’agit tout de même de la plus prestigieuse exposition du genre en Europe, ces créations où le génie mécanique côtoie l’art et le design ne sont pas à accrocher au mur.

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Quoique, puisque la Porsche 911 S de 1968 ayant appartenu à Jean-Claude Killy a subi ce sort funeste. Transformée en enseigne à Tahiti, elle a été décrochée par un collectionneur, rapatriée avec toutes ses pièces et soigneusement restaurée en France (estimation 300 000 euros). La preuve que ces œuvres sont vivantes, vibrent de tous leurs pistons et emmènent leurs heureux propriétaires en balade comme aucune toile ou sculpture ne pourra jamais le faire.

Il y a la traditionnelle vente Artcurial à Rétromobile qui recèle encore des trésors, mais il ne faut pas négliger les travées des exposants qui, si on sait les convaincre, peuvent éventuellement se séparer d’une belle mécanique. Chez certains, c’est même clairement affiché, comme Mercedes qui offre à Paris une première exceptionnelle.

La marque à l’étoile met en vente non pas un ni deux, mais trois roadsters Mercedes SL, autant de graals automobiles aux parcours bien différents. Le tout dans le respect absolu du modèle original, où chaque composant est remis à neuf selon les plans d’origine par les spécialistes du Mercedes-Benz Classic Center de Fellbach, près de Stuttgart, et de Long Beach, aux États-Unis. La plupart des pièces de rechange et d’usure des voitures « classiques » sont toujours disponibles, sinon elles sont refabriquées.

« Mercedes-Benz Classic propose à la vente trois Mercedes-Benz 300 SL Roadster (W 198) à Paris, indique le constructeur. Cette sportive d’exception est la version à ciel ouvert et le successeur du 300 SL Coupé, lancé en 1954, avec ses emblématiques portes papillon. De 1957 à 1963, l’usine de Sindelfingen ne produit que 1 858 exemplaires de ce roadster. »

Deux des véhicules proposés ont été restaurés par Mercedes-Benz Classic Center à Fellbach avec un tarif tutoyant 1,8 million. La gris graphite (DB 190) à intérieur en cuir crème date de 1957. Il a été racheté en 2006 par Mercedes-Benz Classic. Jusqu’en 2017, ce modèle en très bon état sera régulièrement utilisé lors d’événements et de manifestations clients. En 2017, Mercedes-Benz Classic entame une restauration complète en usine, qui s’achèvera en 2023.

Toutes pièces d’origine

La rouge connaît sa première propriétaire à New York en 1957. Elle la conduira pendant près de quatre décennies avant de la céder, en 1997, à sa petite-fille. Ensuite, elle connaîtra plusieurs propriétaires avant d’être rachetée en 2012 par Mercedes Classic, qui passera 3 500 heures à la restaurer jusqu’en 2020. Elle a retrouvé l’éclat des premiers jours et jouit de la qualité de « Matching Numbers », c’est-à-dire d’un collector constitué de tous les éléments de carrosserie et de mécanique d’origine. Le troisième roadster est, à plus d’un million d’euros, également conforme à l’origine, mais « dans son jus », ce qui nécessitera une restauration pour en rafraîchir l’aspect.

Enfin, mais celui-là ne sera jamais à vendre, Mercedes expose un coupé portes papillon exceptionnel. Il succède à la série des dix 300 SL (W 194) de course et comporte des modifications importantes. Ce onzième et unique exemplaire de la série W 194 voit le jour en 1952. En fonction des enseignements de la compétition, il a été optimisé avec l’injection directe d’essence et gagne 40 ch (215 ch), dispose d’une boîte transaxle et d’un châssis remanié.

Achevé début 1953, il ne connaîtra jamais la compétition, Mercedes ayant décidé dans l’intervalle de revenir en Grand Prix. Il est surnommé le rabot en raison d’un avant redessiné, substituant les rondeurs des 300 SL à des lignes plus anguleuses qui en font toute l’originalité.

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