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Je vais mettre en pleine lumière cet encart qui vient d’être publié, dont la thématique est «voitures de collection».

Son titre (Portrait. Ancien infirmier, Jérémie Deloison a fait de l’Ukraine sa priorité) récapitule tout l’éditorial.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», le rédacteur est positivement connu.

Les informations concernées sont ainsi présumées valides.

L’encart a été édité à une date indiquée 2022-08-26 00:30:00.

En partant de l’émotion ressentie au début de la guerre en Ukraine, Jérémie Deloison, ancien infirmier, a décidé de collecter des dons et de les distribuer aux réfugiés. De cette initiative personnelle est née la toute jeune association Synergia.

“Au début j’ai reçu un, deux, trois cartons, vingt cartons. À un moment je vivais dans un carton, je ne pouvais plus faire un pas dans ma maison, mais tant mieux !”, raconte Jérémie Deloison, 37 ans, à propos de la première collecte de dons organisée pour les Ukrainiens. C’était au printemps, peu de temps après le début de la guerre qui dure désormais depuis six mois. Avec sa voiture personnelle, le Pas-de-Calaisiens s’est rendu en Pologne pour distribuer de la nourriture, des vêtements ou du matériel médical dans un centre de réfugiés ukrainiens. 

Une fois rentré en France, cet ancien infirmier s’est empressé de relancer un appel au don sur son compte Facebook. Mais pour continuer à organiser des distributions, un véhicule adéquat devenait nécessaire. “J’ai fini par acheter un camion à mes frais parce que je n’avais pas d’autres solutions et j’ai également créé une association pour donner un cadre à notre action”, explique le président de l’association Synergia, qui a officiellement vu le jour le 16 août. D’abord dans l’optique d’aider l’Ukraine, mais en laissant ouverte la possibilité, dans le futur, de s’engager pour d’autres causes. 

Un deuxième voyage est prévu pour le lundi 29 août. Le camion, qui contient pour une tonne de dons, partira à l’ouest de l’Ukraine, dans un centre où se trouvent 300 réfugiés. “J’ai promis à mon fils de 7 ans de ne pas aller sur le front, nous nous posons en contact intermédiaire”, explique Jérémie Deloison. Le mois dernier, il expliquait également à France 3 Nord-Pas-de-Calais pourquoi l’Ouest est une zone stratégique pour y organiser des distributions de dons : 




durée de la vidéo : 17sec

Jérémie Deloison explique pourquoi il est important d’amener des dons dans l’ouest de l’Ukraine.



©FTV

À ce jour, la quantité de dons permettrait presque d’effectuer un troisième convoi, mais la fréquence des voyages dépend du budget disponible pour l’essence. L’association compte en effet sur les dons d’argent, notamment via une cagnotte en ligne, afin de rassembler les 1 200 euros nécessaires en carburant pour un aller-retour, ou pour acheter des denrées non périssables. “Hors de question d’utiliser cet argent pour nous. Même mon café sur l’autoroute je me le paierai”, défend avec vigueur Jérémie Deloison. 

Lui qui n’avait jamais fait d’humanitaire et n’était jamais parti aussi loin de chez lui roulera bientôt pendant vingt heures, d’Aire-sur-Lys – où il habite, jusqu’en Ukraine. “Nous donnons directement les dons aux familles, il n’y a pas d’intermédiaire”, précise-t-il.

Quand vous avez une dame qui vous raconte qu’on a essayé de la violer la veille, puis qu’une petite fille passe et qu’elle vous saute dans les bras parce que vous lui avez donné un paquet de bonbons, c’est horrible et magnifique en même temps.

Ces moments sont pour lui des “ascenseurs émotionnels”, comme il le décrit : “Quand vous avez une dame qui vous raconte qu’on a essayé de la violer la veille, puis qu’une petite fille passe et qu’elle vous saute dans les bras parce que vous lui avez donné un paquet de bonbons, c’est horrible et magnifique en même temps.”

Être sur place permet également d’évaluer plus précisément les besoins, dont certains qui n’étaient pas prévus : congélateur, chauffage d’appoint voire insuline. Et alors qu’actuellement l’association ne perçoit aucune subvention, Jérémie Deloison s’implique encore sur d’autres fronts : faire installer la fibre dans le centre de réfugiés pour que les enfants puissent reprendre les cours en distanciel ou bien désigner comme président d’honneur de l’association Fabrice Michel, parti seul à Odessa pour évacuer les civils en bus (environ 800 depuis le début) et distribuer de l’eau dans les villages. 

Un investissement de tous les instants que Jérémie réalise “de bon cœur », encore marqué par l’horreur ressentie ce premier jour de guerre où il est resté “scotché” devant sa télévision. Il mentionne également cette culpabilité éprouvée peu de temps après, lorsqu’il était en vacances et qu’il découvrait les dernières actualités après une journée à skier. “Quand tu rentres chez toi, tu fais quelque chose”, s’était alors dit ce grand sensible.

Et c’est chose faite puisqu’actuellement sans emploi, il est pleinement investit dans ce projet. Au fil des mois, ce sont les rencontres qui le font tenir : en Pologne, il avait été logé chez Irina, maman d’un petit garçon d’un an et vivant avec sa belle-mère, loin de son mari. “J’ai des nouvelles tous les jours, raconte Jérémie. Je la considère comme ma sœur. C’est à eux que je pense quand parfois je me décourage et que je me dis que ce qu’on fait n’est qu’une goutte d’eau.”

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