Je vous produit un nouvel encart qui va s’adjoindre à notre revue de presse sur « voitures de collection ».

Son titre (Une deuxième plainte pour harcèlement moral déposée contre l’ancien ministre Denis Ducarme) est sans ambages.

Le journaliste (annoncé sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable.

Vous pouvez prendre connaissance de ces révélations en toute tranquillité.


Début septembre, une ancienne collaboratrice de l’ex-ministre libéral des Classes moyennes, des Indépendants et des PM avait déposé plainte pour harcèlement moral. Une seconde ex-collaboratrice de Denis Ducarme a, à son tour, déposé une plainte pour le même motif fin de semaine dernière, indiquent plusieurs médias. 

« La décision n’a pas été facile à prendre et je n’agis pas de gaieté de cœur. Je ne voulais pas m’exposer. Mais quand j’ai lu dans la presse la réaction de Denis Ducarme après l’annonce de la première action en Justice, sans aucune remise en question, j’ai décidé de franchir le pas. Je ne pouvais pas laisser seule la personne qui a eu le courage de se lancer », a confié à Sudinfo cette personne qui souhaite, dans un premier temps, rester anonyme.

Elle développe: « Des coups de fil à toute heure du jour et de la nuit. Pas pour gérer la crise sanitaire qu’on vivait à l’époque, mais pour de simples montages photos à mettre sur les réseaux (…) Des consignes peu claires, qu’il refusait de répéter. Ou, alors, il s’amusait à nous demander des choses qu’il savait parfaitement impossibles, comme trouver le numéro d’une célébrité. »

Des crises de colère

Cette ancienne collaboratrice parle aussi « de crises de colère. Il ne supportait pas la moindre frustration, la plus petite contrariété du quotidien. Si les collaborateurs chargés de la communication avaient le malheur de laisser un commentaire qui ne lui plaisait pas sous une de ses publications, il était capable de péter un câble. De même, lors de ses déplacements, nous devions bloquer l’ascenseur avant qu’il y arrive, pour ne pas qu’il attende la moindre seconde. Parfois, nous pouvions l’accompagner en voiture lors de ceux-ci, parfois, nous n’en étions pas dignes. »

La plaignante affirme déjà avoir « une dizaine de témoins directs de certaines scènes décrites dans la plainte » et « qui sont d’accord de témoigner en ma faveur », dit-elle. 

De son côté, Denis Ducarme se dit serein et estime que ces accusations surviennent à quelques mois des élections pour « essayer d’atteindre ma réputation. »




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