Voici un encart que notre rédaction est heureuse de communiquer ici sur notre site. La thématique est « voitures de collection ».
Son titre séduisant (Tesla a-t-il créé une mode dangereuse à bord de nos voitures ?) condense tout le post.

Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’auteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres éditoriaux qu’il a publiés sur internet.

Sachez que la date de parution est 2022-09-12 02:40:00.

Texte d’origine en question :

Les écrans tactiles XXL qui concentrent de trop nombreuses fonctions peuvent distraire dangereusement le conducteur.

Dans la liste de ce qui caractérise une Tesla, il y a l’écran tactile. Bien sûr, la firme américaine n’a pas été la première à proposer ce type de technologie dans une voiture. Mais dès son premier véhicule de grande série, la Model S, elle a frappé fort dans ce domaine. En 2012, sa grande berline était dotée d’un écran 17 pouces. A cette époque, la moyenne des écrans pour les GPS était plutôt de 7 pouces !

Un équipement que l’on a donc retrouvé dans la Model 3. Si pour elle, l’écran ne fait « que » 15 pouces, il reste nettement plus grand que ce qui est proposé chez la concurrence. Tesla osait même supprimer l’instrumentation derrière le volant. Sur ce point, Tesla n’a pas encore été très suivi.

En revanche, Tesla a grandement participé à la démocratisation de l’écran tactile XXL. Avec une conséquence : la disparition des boutons physiques pour les différentes fonctionnalités de l’auto. Même Porsche a mis fin à son sacro-saint « une fonction = un bouton » avec l’ère du tactile !

Rien ne vaut le classique bouton

Le souci est que cette mode pose des questions de sécurité. Vous l’avez probablement déjà noté si votre voiture accorde une part importante au tactile. Peut-être vous êtes vous déjà fait une frayeur en vous perdant dans un réglage de clim.

Le magazine suédois Vi Bilägare s’est penché sur le sujet en effectuant un test avec onze véhicule dotés d’un écran tactile. Le conducteur devait réaliser un ensemble de tâches, par exemple allumer la radio et trouver une station définie, activer le siège chauffant, augmenter la température de la clim de deux degrés, lancer le dégivrage…

Le point de comparaison était une Volvo de 2005, non dotée d’un écran tactile. Avec elle, la liste de manipulations a été réalisée en 10 secondes pile. Avec la Tesla Model 3, c’était 23,5 secondes, plus du double. La berline américaine n’est pourtant pas la pire du lot. Il a fallu 25,7 secondes dans la Volkswagen ID.3 et même 29,3 secondes avec la Seat Leon. En revanche, preuve qu’on peut faire bien avec du tactile s’il est bien pensé et secondé des boutons physiques nécessaires, les opérations ont demandé 13,7 secondes dans le nouveau Volvo C40 Recharge.

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Carton rouge pour le MG Marvel R

Reste que Tesla peut vraiment avoir une mauvaise influence quand des marques essaient de le copier pour proposer à leur client une expérience similaire, ce qui devient très fréquent dans les véhicules électriques, le grand écran donnant l’image futuriste que l’on attend dans ce type d’auto. Dans le très techno BMW iX, le temps du test a été de 30 secondes.

Si l’on voit une logique surenchère chez les firmes de luxe, par exemple l’Hyperscreen de Mercedes, le phénomène touche aussi des marques plus accessibles. Dans son nouveau « haut de gamme » électrique, le Marvel R, MG a installé un écran vertical XXL, proche de celui de l’ancienne Model S. Avec ce modèle, les opérations du test de Vi Bilägare ont pris 44,9 secondes ! De plus, l’implantation de l’écran demande au conducteur d’incliner fortement la tête pour voir une fonction qui serait en bas. Une telle ergonomie représente un réel danger pour le conducteur, ce temps passé à chercher étant du temps à ne pas regarder la route.

Les marques ne devraient pas faire marche arrière en matière de tactile, qui a des avantages pour le design et les coûts. Mais elle doivent bien réfléchir à l’utilisation des menus. Pour améliorer la sécurité routière, il faut aussi garder en commande physique, rapides d’accès, les fonctions essentielles.

Se former avant de prendre la route

Car sur ce point aussi, Tesla peut être un mauvais exemple à suivre. Si la Model 3 s’en sort au final assez correctement face à d’autres modèles dans l’évaluation suédoise, le test s’est focalisé sur des opérations courantes où le tactile devient quasiment automatique. Or dans la petite Tesla, le bouchon est poussé très loin, puisque même le changement de la cadence des essuie-glace demande de passer par l’écran. L’américaine a ainsi été épinglée dans un autre test mené par l’organisme suisse TCS.

Celui-ci a aussi évalué le risque d’inattention lors de l’utilisation de fonctions liées aux phares, essuie-glace, clim et GPS. La Model 3 a eu un score global de 34 %, contre 72 % pour une autre 3, celle de Mazda. Si la Model 3 a eu de belles notes pour la partie navigation, elle a eu un très mauvais résultat pour les éclairages et essuie-glaces. Fait cocasse : même avec un bouton physique, la Model 3 s’est plantée. Aucun des testeurs (ils ne connaissaient pas le modèle) n’a trouvé la fonction warning, celle-ci étant située au niveau du plafonnier, avec une commande noyée dans la masse.

Evidemment, tout s’arrange quand un véhicule a été correctement présenté à son futur conducteur. La commande vocale est aussi un bon moyen de garder les mains sur le volant. Et pour les fonctions qui passent par l’écran, après un temps d’adaptation, beaucoup de conducteurs seront à l’aise et trouveront la chose évidente.

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