Dernière actu pour vous : Des véhicules anciens d’exception vendus aux enchères à la Galerie de Chartres 

« Qualité de finition »

Cette machine de luxe, sortie des ateliers Genevois, bénéficie des meilleures innovations techniques de l’époque, puisées notamment en Angleterre et en Italie : « Une qualité de finition exceptionnelle. » Ce lot n’est pas réellement destiné à rouler, mais plutôt un objet rustique d’exposition. » Son propriétaire, qui travaillait pour Zénith, une marque de carburateur, l’a parfaitement restauré.

Une moto intéressante devrait séduire les collectionneurs ou les passionnés : une René Gillet 1.000 type L de 1948 : « Il s’agit de la plus grosse cylindrée de sa gamme. » Une marque ayant notamment servi aux armées et aux administrations. L’expert décrit l’état du deux-roues comme extraordinaire. Julien Galoin est précis : « Un état concours avec une belle patine, ce qui est rare. »

Pour la petite histoire, le constructeur de motos françaises, René Gillet, a effectué des études d’apprenti serrurier à Chartres. La tête d’affiche de la manifestation est symbolisée par une Ariel 1.000 Square Four 1955 : « Pour moi, l’une des plus belles machines de tous les temps. » Un guidon idéal pour participer à des rallyes de motos anciennes.

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Des cyclomoteurs

Une autre moto fera l’objet de convoitises : une Terrot 250 OSSP de 1939. Le conseiller technique lâche : « Elle est sublime. » La liste des motos devrait attirer des acquéreurs français, suisses, hollandais, anglais et allemands.

Le plateau des ventes aux enchères n’est pas élitiste. Les amateurs peuvent ainsi enchérir sur des cyclomoteurs, peut-être pour raviver des souvenirs de leur enfance. Avec des démarrages d’enchères à 500 €. On peut citer une Chaplait 52 S de 1953, une magnifique Goélette de 1952. Et d’autres encore moins chers, comme une Piaggo Cia de 2000, un Peugeot 102 MT de 1968, un Solex 6.000 de 1973, un Gitane Testi Pull de 1974 ou une minimoto Moskito de 2010.

Deux cabriolets Triumph

Deux voitures prestigieuses figurent au programme de cet évènement. Ulysse James, conseiller technique quatre-roues, met en avant la Triumph TR2 de 1955 : « Après la guerre, Sir Black, patron du Groupe Standard Triumph, a lancé une voiture de sport robuste, économique, performante et accessible. Plaisir de conduite et art de vivre ont fait le succès énorme de cette TR2 car c’était nouveau pour l’époque. » Ce roadster est sorti à seulement 8.636 exemplaires. Ce qui en fait une rareté : « Cette icône a beaucoup été exportée aux États-Unis. Certains l’ont même transformé en voitures de course, parce qu’elle a un côté kart, tellement le châssis est bas. Elle apporte de réelles sensations. »

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Rallyes historiques

Selon l’expert, sa calandre dite “petite bouche” ainsi que ses portières échancrées ont été des atouts qui ont fait son succès : « Une ligne gracieuse. » Cette voiture anglaise, qui pouvait atteindre 172,7 km/h, a été totalement désossée pour être restaurée. Son prix de départ se situe entre 20 et 25.000 € : « Elle est éligible à des rallyes historiques. » Les pièces détachées sont nombreuses pour lui permettre de traverser les époques.

Une autre Triumph cabriolet, une Spitfire 4 MK2 de 1965, qui n’a connu que deux propriétaires depuis 1971, est aussi proposée à la vente. Au total : 49 lots, dont des affiches et des réservoirs, sont proposés à la vente aux enchères.

Thierry Delaunay