Cela se propage sur le web : le rapport d’enquête pointe une erreur de trajet

Notre équipe a trouvé un papier sur internet dont le propos est «voitures de collection».

Son titre (le rapport d’enquête pointe une erreur de trajet) est évocateur.

Présenté sous la signature «d’anonymat
», l’auteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres encarts qu’il a publiés sur internet.

Vous pouvez de ce fait faire confiance aux infos qu’il communique.

Le texte a été publié à une date mentionnée 2023-12-22 09:25:00.

Texte source :

La situation était passée pas loin du drame le 29 mai 2022. Ce dimanche-là, un car transportant une cinquantaine de jeunes rugbymen de Lannemezan s’est retrouvé bloqué sur la voie ferrée au pied du château de Franqueville, à Bizanos. Le TGV entre Tarbes et Paris était passé sur l’autre voie alors que le véhicule était vide, les 53 enfants et 7 encadrants ayant été évacués. Personne n’a donc été blessé.

Le Bureau d’enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT), qui étudie les causes des sinistres et émet des recommandations, a rendu ses conclusions ce vendredi 22 décembre. « La cause directe de cet incident est le blocage du car dont l’arrière engageait le gabarit d’une voie ferroviaire du fait d’un profil en long de la route difficile, conséquence du non-respect de la signalisation routière », expose l’organisme.

Freinage d’urgence du TGV

Il exonère en grande partie la responsabilité de la SNCF sur la survenue des faits : « Les installations du passage à niveau (détection du train, allumage des feux rouges clignotants, tintement des sonneries et abaissement des demi-barrières) ont correctement fonctionné. »

De plus, « aucun élément dans la conduite du train n’est apparu comme une cause ou un facteur contributif de l’incident. » Le train, qui est passé au niveau du bus à une vitesse de 65 km/h en freinage d’urgence, s’est arrêté une centaine de mètres après le passage à niveau.

En revanche, comme le rappelle le BEA-TT, et comme écrit à l’époque de l’incident, le téléphone du passage à niveau ne fonctionnait pas à cause d’un acte de vandalisme. Il n’a donc pas pu être utilisé pour prévenir de l’immobilisation du car.

Les autres facteurs évoqués renvoient au conducteur du car, employé de la société de transport depuis dix ans. Ce dernier « a emprunté un itinéraire interdit à ce type de véhicule et inadapté à celui-ci, pointe le rapport. Se fiant aveuglément aux informations fournies par une application de navigation par satellites présente sur son téléphone, il n’a pas perçu ou n’a pas suivi les prescriptions portées par la signalisation de police », analyse le rapport. Dans le détail, les enquêteurs rapportent que le conducteur « explique ne pas avoir vu certains panneaux, et avoir cru que d’autres ne le concernaient pas. »

Application GPS

Le véhicule qui repartait du stade d’eaux vives n’a pas emprunté le chemin classique de l’avenue Gaston-Lacoste à Pau. Il s’est embarqué dans la petite rue de Verdun à Bizanos. Une fois engagé, impossible de faire demi-tour. Il a tenté de franchir la double voie ferrée. Mais il s’est retrouvé coincé en porte à faux sur l’une des deux voies. Des traces de frottement au passage à niveau laissent d’ailleurs à penser que d’autres véhicules ont eu des difficultés.

La suite du scénario est précisé par les enquêteurs du Bureau. Coincé, le conducteur essaie de faire une marche avant ou arrière. Mais aucune manœuvre ne fait bouger l’autocar. Le TGV passe environ cinq minutes après. Après avoir tenté en vain d’appeler via le téléphone du passage à niveau, « au moment de la fermeture du PN, [le conducteur] s’est positionné sur les voies ferrées afin d’alerter par des gestes de bras le conducteur du train. Dès qu’il a perçu le train freiner, il s’est réfugié hors des emprises ferroviaires. »

Des changements

La question de la signalisation a été abordée dans le rapport. Un panneau interdisant aux véhicules de plus de 3,5 tonnes était bien présent. Le bureau d’études spécialisé a toutefois invité la mairie à réétudier les éléments de signalisation, trop nombreux, pour une plus grande lisibilité.

Le maire Jean-Louis Caldéroni assure avoir allégé la signalétique très vite : « On a fait ce qu’il fallait pour sécuriser. Nous allons aussi faire passer un peu plus la police intercommunale car les automobilistes continuent à prendre les voies en sens interdit. »

L’incident n’a pas été sans conséquence pour le chauffeur. « On a émis des sanctions à son encontre, affirme Alain Boubée, le dirigeant de la compagnie de transport, interrogé ce vendredi. Il était désolé. C’est deux secondes d’inobservation, il a raté un seul panneau. » Il insiste sur la bonne réaction des encadrants de rugby et son conducteur pour mettre en sécurité les enfants.

La société de transport a aussi modifié son mode de fonctionnement. « Tous les trajets non habituels font désormais l’objet d’une préparation concertée entre le conducteur désigné et un membre de l’encadrement, en se basant notamment sur des itinéraires étudiés par ordinateur », précise le BEA-TT, ce que confirme la société. « C’était la première fois qu’une chose de ce niveau-là nous arrivait. »

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