Cela circule sur le web : Un second radar antibruit en test chaussée de Mons dès octobre: flasheront-ils bientôt les voitures trop bruyantes à Bruxelles comme à Paris?

Voilà qui va vous convenir : Un nouveau texte que je viens de découvrir sur internet et que nous vous produisons ci-dessous. La thématique est « voitures de collection ».

Le titre (Un second radar antibruit en test chaussée de Mons dès octobre: flasheront-ils bientôt les voitures trop bruyantes à Bruxelles comme à Paris?) est sans confusion.

L’écrivain (présenté sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur le web.

Vous pouvez ainsi vous fier aux informations qu’il donne.

L’éditorial a été publié à une date notée 2023-09-22 05:30:00.

Un 2e radar antibruit bruxellois à Anderlecht

À Bruxelles, on n’en est qu’au stade de “l’expérimentation”. Bruxelles Environnement confirme qu’après le test avenue Louis Bertrand en février 2023, un second dispositif doit être branché “en octobre” dans la chaussée de Mons à Anderlecht. Le radar schaerbeekois pouvait mesurer le bruit et identifier le type de véhicule ainsi qu’estimer sa vitesse. Lors de son inauguration, il a été spécifié que ces mesures auraient “valeur scientifique”. Avant le 2e test, Bruxelles Environnement attend du fournisseur français “confirmation de la disponibilité du prototype”. Ces radars flasheront-ils les pollueurs sonores ? “Il s’agit d’une expérimentation destinée à tester des appareils et à voir dans quelle mesure des applications sont possibles dans un milieu urbain dense avec une forte concentration de trafic. Le but n’est donc pas de sanctionner à ce stade”, insiste Pascale Hourman, porte-parole de Bruxelles Environnement.

guillement

Il s’agit d’une expérimentation destinée à tester des appareils et à voir dans quelle mesure des applications sont possibles dans un milieu urbain dense avec une forte concentration de trafic. Le but n’est donc pas de sanctionner à ce stade.

En février 2023, Bruxelles Environnement a installé un radar antibruit prototype dans l'avenue Louis Bertrand à Schaerbeek. Il est resté un mois. Ses mesures ne sont pas encore connues.
En février 2023, Bruxelles Environnement a installé un radar antibruit prototype dans l’avenue Louis Bertrand à Schaerbeek. Il est resté un mois. Ses mesures ne sont pas encore connues. ©BELGA / Eric Lallemand

Au cabinet du ministre bruxellois de l’Environnement Alain Maron (Écolo), on précise qu’” il est prématuré de donner un bilan” des captations mémorisées par les 58 micros du premier radar prototype. “Cet essai se termine, le deuxième va être placé et le rapport d’évaluation final est prévu fin 2023”. Quant à l’idée de verbaliser, on glisse de même qu’” il est clairement trop tôt pour y penser. Nous sommes une phase de test technique. Après seulement commencera la phase de réflexion législative potentielle”. La location de ces deux dispositifs coûtera 60.000€.

À Paris, le radar antibruit flashera dès 2024

À Paris, on est passé à la vitesse supérieure. Le premier radar parisien a été posé en février 2022. C’est l’association Bruitparif qui en a créé le prototype. À en croire sa directrice Fanny Mietlicki, citée par la Mairie de Paris, “le radar est doté de trois caméras et de deux modules acoustiques, qui sont chacun équipés de quatre micros. Le principe est semblable à celui d’un radar vitesse : le dispositif mesure le bruit avec précision, le relie au véhicule qui en est à l’origine et photographie la plaque d’immatriculation”. Voitures et très tapageurs scooters sont donc détectés. Et potentiellement punis.

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Une moto trop bruyante peut réveiller jusqu’à 10.000 Parisiens de nuit. L’exposition au bruit routier est aussi génératrice de troubles du sommeil et de maladies cardiovasculaires.

Durant la phase de test parisienne, les policiers ont utilisé le bon vieux sonomètre pour déjà verbaliser les conducteurs dépassant les seuils sonores autorisés selon leurs véhicules (**). Amende : 135€. L’automatisation des PV pour enfreinte aux normes sonores est prévue à Paris pour 2024. Mais à partir de quel niveau sortir le carton rouge ? Fanny Mietlicki plaide pour une limite “fixée entre 85 et 90 décibels”. Pourquoi ? Parce que ce sont les niveaux sonores qui peuvent entraîner des risques pour l’audition “sur le long terme”. Et d’arguer : “une moto trop bruyante peut réveiller jusqu’à 10.000 Parisiens de nuit. L’exposition au bruit routier, génératrice de troubles du sommeil et de maladies cardiovasculaires, provoquerait également une perte d’espérance de vie de huit mois”. Ces seuils de 85 à 90 dB sont nettement plus élevés que les recommandations de l’OMS (lire ci-dessous).

Gand punit les conducteurs de “boomcars”

À Gand, une proposition de l’élue N-VA Anneleen Van Bossuyt a reçu les faveurs du Conseil communal en ce mois de septembre 2023. Selon De Standaard, Gand passera elle aussi par une phase test. Lorsque les appareils seront choisis et installés, la procédure devrait se dérouler en 3 étapes. D’abord une phase d’information qui indiquera au conducteur s’il dépasse ou non la norme par l’affichage d’un smiley ou d’un message, positif ou négatif. Ensuite, une intervention de la police auprès de ces conducteurs entrainant potentiellement des amendes. Et enfin des PV automatiques, comme avec les radars vitesse. Notons que la police gantoise sévit déjà contre les autoradios surpuissants, que les Flamands comme les Anglais surnomment “boomcars” : De Standaard rapporte qu’une centaine de dossiers ont été ouverts en 2022. Et déjà 70 en 2023.

La députée bruxelloise cd&v Bianca Debaets souhaite que la Région bruxelloise capitalise sur ces exemples “pour lutter contre les rodéos urbains et les motos surpuissantes qui provoquent beaucoup trop de nuisances”. Dans le viseur de l’élue, secrétaire d’État bruxelloise à la sécurité routière de 2014 à 2019, le plateau du Heysel notamment, bien connu pour “les dérives des cow-boys de la route”. Le cd&v plaide enfin plus généralement pour que les zones de police utilisent davantage l’outil de la saisie administrative du véhicule pour “lutter contre les comportements antisociaux au volant”.

Berlin a installé son premier radar antibruit en juillet 223.
Berlin a installé son premier radar antibruit en juillet 2023. ©Belga / AFP

(*) En Belgique et à Bruxelles, une norme de 1992 découle d’une directive européenne de 1970. Elle fixe comme suit les niveaux maximums autorisés selon les véhicules : 74 dB (A) pour les “véhicules destinés au transport de personnes pouvant comporter au maximum 9 places assises, y compris celle du conducteur” (soit les voitures), 77 à 80 dB (A) pour les “véhicules destinés au transport de personnes comportant plus de neuf places assises” (soit les bus et car) et les “véhicules destinés au transport de marchandises (soit les poids lourds), 66 à 80 dB (A) pour les motos, tricycles et quads.

(**) L’association Bruitparif rappelle les seuils fixés en France par un arrêté d’avril 1972 relatif au bruit des véhicules. Les seuils maximaux sont de 74 dB (A) pour les voitures particulières, de 77 à 80 dB (A) en fonction de la puissance pour les poids lourds, et de 72 à 81 dB (A) pour les deux-roues en fonction de la cylindrée.


Très bruyants moteurs, très usants pneus

Ce lundi 18 septembre 2023, au lendemain du Dimanche sans Voiture, Bruxelles Environnement a communiqué les relevés sonores enregistrés lors de cette journée “moteurs coupés”. Ils font état de diminutions “très marquées” par rapport à un dimanche classique. C’est clair aux abords du Ring, où se note “une diminution de la pression acoustique de 99 %”. Soit 20db (A) de moins. Mais en ville aussi, les oreilles ont moins chauffé : chaussée de Wavre à Auderghem et avenue Houba de Strooper à Bruxelles, Bruxelles Environnement enregistre “une baisse du bruit de fond de 50 à 84 %”. De quoi étayer ce que tout le monde sait : le trafic automobile est la première source de pollution sonore à Bruxelles.

Car Bruxelles n’a pas attendu ses nouveaux radars antibruit pour mesurer les vrombissements. Ainsi, le son de 9.000 véhicules a ainsi été scanné fin 2020. Trois observations en découlent : (1) la vitesse impacte “fortement” leur bruit, (2) en dessous de 30km/h, ce sont les accélérations qui causent le plus de bruit et (3), motos et camions sont les plus bruyants. Une moto génère autant de bruit que 2,5 voitures et un camion équivaut à 5,5 voitures. Plus généralement, le SPF Santé publique rappelle qu’au-delà de 30km/h, les pneus des voitures produisent plus de bruit que leurs moteurs. Cette barrière monte à 50km/h pour les poids lourds.

Cette carte reprend les moyennes annuelles des valeurs sonores générées par le trafic routier à Bruxelles pendant la journée. Il s'agit des chiffres de 2016.
Cette carte reprend les moyennes annuelles des valeurs sonores générées par le trafic routier à Bruxelles pendant la journée. Il s’agit des chiffres de 2016. ©Bruxelles Environnement

Dans son cadastre du bruit du trafic routier daté de 2018 et basé sur des chiffres de 2016, Bruxelles Environnement note que le trafic “constitue l’une des sources de bruit les plus gênantes pour les Bruxellois”. Selon les chiffres, “64 % de la population bruxelloise est potentiellement exposée à des niveaux sonores supérieurs ou égaux à 55 dB (A) sur 24h, et 71 % subit des niveaux sonores supérieurs à 45 dB (A)”. Sur base des seuils sonores définis par le plan bruit bruxellois, 65db (A) le jour et 60dB (A) la nuit, Bruxelles Environnement précise même que “27 % de la population est exposée à des niveaux de bruit supérieurs le jour contre 26 % la nuit”. Or, il faut le rappeler : les recommandations de l’OMS concernant le trafic routier sont d’une exposition à maximum 53dB (A) sur 24h et 45dB (A) la nuit.

64% de la population bruxelloise est potentiellement exposée à des niveaux sonores supérieurs ou égaux à 55 dB(A) sur 24h. Or, l’OMS recommande un seuil de 53dB.

Good Move devrait diminuer le bruit

Par ailleurs, en 2017, une enquête de l’administration bruxelloise calculait déjà que “de jour, 431.000 personnes (36 % de la population bruxelloise) sont exposées à des niveaux ‘très bruyants’ (de 65 à plus de 75dB), soit 31 % des habitations, 18 % des écoles et 20 % des hôpitaux”.

En décembre 2020, un mois avant l’introduction de la zone 30 généralisée à Bruxelles en janvier 2021, la ministre de la Mobilité Elke Van den Brandt comptait la réduction sonore comme l’un des 10 avantages chiffrables de la mesure. Pour le passage de 50 à 30km/h, la diminution attendue du bruit était de 2 à 4,5dB. Soit l’impact auditif d’une division par 2 du trafic routier. À l’horizon 2030, les projections de Bruxelles Environnement mesurant l’impact du plan Good Move envisagent des diminutions de 1 à 6dB (A) selon les quartiers. Si Good Move cesse de provoquer tout ce bruit contre lui.

Publications:

Simca, l’aventure de….,(la couverture) Nouvelle édition.

30 F1 de légende.,Ouvrage .

ABARTH, voitures de course….,Ouvrage Recommnandé par la presse.

ALFA ROMEO DE 1910 A 2010.,Ouvrage .