Nous nous empressons de porter à votre connaissance cet éditorial qui vient d’être publié, dont la thématique est «voitures de collection».

Le titre (Honfleur : le prévenu relaxé grâce à la présence de ses traces ADN dans la voiture volée) parle de lui-même.

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La date de publication est 2022-12-14 10:02:00.

L’audience correctionnelle s’est tenue mardi 10 novembre 2020 au palais de justice de Lisieux (Calvados).
Le jeune homme comparaissait devant le tribunal de Lisieux (Calvados).  ©Le Pays d’Auge

Le passé judiciaire du prévenu et la présence de ses traces ADN dans un véhicule volé ont plaidé en sa faveur. Condamné à 2 ans et 8 mois de prison en janvier 2022 pour des vols de voitures de luxe, un Honfleurais de 21 ans avait à répondre des délits de recel d’un véhicule et de conduite sans permis.

Le mis en cause a martelé que la présence de ses traces ADN dans la voiture volée prouvait son innocence. Bien qu’il paraisse alambiqué de prime abord, l’argument a été entendu par les magistrats et a participé à la relaxe du mis en cause, jeudi 8 décembre 2022.

Son ADN dans la voiture

Le 14 août 2019, un habitant de Honfleur dépose plainte pour le vol de son véhicule Renault Kangoo. Le véhicule était stationné devant chez lui, clé sur le contact. Il est retrouvé peu après légèrement endommagé. Grâce aux traces ADN présentes sur le volant, le levier de vitesse et le frein à main, les enquêteurs remontent jusqu’au prévenu, qui n’a alors qu’une mention au casier judiciaire. Il est à noter qu’il en comporte 11 actuellement.

Entendu le 7 septembre 2022 par les enquêteurs, le mis en cause avait fait valoir son droit au silence. Face au juge, il conteste avoir volé – ce dont il n’est pas suspecté – ou même conduit le véhicule. En revanche, étant intérimaire dans un garage à l’époque, il a pu se mettre à son volant pour effectuer une manœuvre.

« Si je l’avais volé… »

« Si je l’avais volé, vous n’auriez pas retrouvé mon ADN dedans », lance-t-il, comme s’il s’agissait d’une évidence. Un argument qui sera repris par l’avocat de la défense. Rappelant que son client a fait preuve d’un mode opératoire « bien rôdé » dans la série d’une vingtaine de homes-jacking qui lui vaut sa longue peine de prison, et que la plupart concernaient des voitures de luxe, maître Philibert souligne que le Kangoo ne rentre pas dans le prisme des véhicules susceptibles de l’intéresser.

Le prévenu est relaxé. Il a été reconduit à la fin de son procès à la maison d’arrêt de Val-de-Reuil dans l’Eure.

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