Je viens de découvrir ce post sur le thème « voitures de collection ». Avec régal nous vous en présentons le principal ici.
Son titre (à 50 ans, la voiture pop devient un show-car tech) récapitule tout l’encart.
Sachez que le chroniqueur (présenté sous le nom d’anonymat
) est positivement connu.
Les révélations concernées sont donc jugées véridiques.
R5, le retour. Depuis des mois, on l’attendait mais cette fois, c’est officiel. Ce jeudi 22 septembre, la petite berline qui fête ses 50 ans cette année, va bien ressusciter dans une version de notre temps, sous le nom de Renault 5 Turbo 3E, vient d’annoncer Renault. On la découvrira au Mondial de l’Auto, du 17 au 23 octobre prochain, porte de Versailles à Paris. C’est un show-car (voiture de démonstration qui ne sera pas produite) restomod (la silhouette est d’origine) et retrofit (électrifié) que le constructeur qualifie de « réinterprétation 100 % électrique inspirée de l’univers des jeux vidéo ». Les connaisseurs noteront l’oxymore turbo et électrique, seules les propulsions thermiques pouvant être équipées d’un turbocompresseur. Qu’importe ! Quand on parle de la R5, il n’est pas question de technologie, mais de mythologie.
Tel un personnage de blockbuster, façon Terminator mais en plus petit et plus sympathique, la R5 est en effet bien plus qu’une voiture. C’est une époque, un style, une petite révolution du quotidien à l’orée du premier choc pétrolier (1973). Toute comparaison avec nos temps incertains n’est pas fortuite
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A la fin des années 60, les voitures sont toujours noires, masculines, sérieuses. On ne rigole pas avec la puissance mécanique. Depuis l’après-guerre, la Dauphine, la 2 CV, la 4L et à l’étranger la Fiat 500 et la VW Coccinelle ont permis aux classes populaires de prendre la route et aux femmes le volant. Mais ces voitures économiques étaient encore ancrées dans une esthétique et des usages dictés par des modes de vie traditionnels. Mai 68, les révoltes étudiantes, les revendications ouvrières puis les mouvements féministes ébranlent ces carcans et fluidifient les modes de vie.
La R5 est la première voiture française polyvalente. Travail, loisirs, courses, courts ou longs trajets…, elle peut tout faire et cela pour tout le monde. Parmi les plus de quarante ans, qui n’a pas de souvenirs dans une R5, avec au volant sa maman, son papy ou un copain chanceux ?
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Ses couleurs pop (vert pomme, orange, rouge tomate…) l’ancre dans son époque, tout comme sa consommation réduite (4,5 litres au 100 km annoncés) à l’heure de l’envol du prix du carburant. Si besoin, le hayon et la banquette rabattable transforment la petite berline en véhicule utilitaire. La R5 est en somme l’ancêtre des petits SUV, sans les défauts de ses derniers (lourds, anti-ergonomiques, dangereux pour les piétons…).
Enfin elle est suffisamment spacieuse à l’arrière pour caser les enfants, comme Romy Schneider dans le film « Une histoire simple » en 1976 de Claude Sautet. Si besoin, la R5, deuxième voiture du foyer, peut prendre la place de la première. Et pour la majorité des foyers, elle est l’unique voiture mais ne fait pas office de deuxième choix. Au total, 5,580 millions de R5 seront produites entre 1972 et 1984.
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Une ligne de rupture
La silhouette de la R5 est épurée, mais elle ne ressemble pas à une mini-fourgonnette comme la 4L. Elle est coquette avec sa calandre discrète, des phares carrés comme deux yeux, un bouclier avant et arrière en thermoplastique plutôt que des pare-chocs en tôle, des protections latérales sur la GTL, et un tableau de bord ergonomique.
En 1972 Renault rachète le constructeur Alpine. De cette union des savoir-faire, naîtra quatre ans plus tard, la R5 Alpine, une bombinette qui n’échappe pas aux amateurs de voitures sportives, à prix accessible. C’est un pied de nez à la Golf GTI et le début d’une nouvelle ère pour la berlinette. Un turbocompresseur, vieille invention mais nouveauté sur un petit moteur, équipe la R5 en 1980 puis la R5 Alpine l’année suivante.
La petite voiture aux couleurs pop devient la reine des rallyes. Et pour toujours une princesse à quatre roues.
Bibliographie :
ASTON MARTIN, alliance du sport….,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
McLaren – coffret.,A voir et à lire. Meilleur ouvrage de sa catégorie.
Les plus belles Fiat des….,A voir et à lire. .
Tour Auto 2019.,(la couverture) .