A-voir-cette-annonce-lheure-de-rendre-des-comptes

Fidèle à sa vocation, ce site va vous divulguer un encart assez complet qui a été noté sur internet. Le thème est «voitures de collection».

Le titre (l’heure de rendre des comptes a sonné pour l’ex-policier Mario Sandoval) est parlant.

Annoncé sous la signature «d’anonymat
», l’auteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

La crédibilité est en conséquence parfaite concernant cet encart.

Sachez que la date de publication est 2022-09-14 07:01:00.

Il est 2 heures du matin, ce 30 octobre 1976, à Buenos Aires. Une explosion retentit devant la porte d’entrée de la maison des familles Abriata et Dittmar, faisant voler les fenêtres en éclats. Dans un mégaphone, un homme hurle : « Habitants du numéro 2260 de la rue Superi, sortez les mains en l’air ! » Dehors, le dispositif est impressionnant : des projecteurs balayent le jardin, des militaires sont postés, tous les 2 mètres, le long du mur mitoyen. Dans la rue, une quinzaine de véhicules, dont deux frappés du logo de l’ESMA, l’Ecole de mécanique de la marine, transformée, en ces temps de dictature, en centre clandestin de détention, de torture et d’extermination. « Je ne savais pas ce que ça voulait dire à l’époque », se souvient Claudia Dittmar, une des occupantes de la maison, alors âgée de 18 ans.

Cette nuit-là, rue Superi, un commando de sept hommes en civil est à la manœuvre et dit chercher un certain Hernan Abriata, 24 ans, étudiant en architecture et militant des Jeunesses universitaires péronistes, une organisation de gauche. Un « terroriste », donc, selon la junte au pouvoir depuis le mois de mars. Mais le jeune homme en question est absent. Marié depuis février, il a emménagé à dix rues de là avec son épouse, Monica, la sœur de Claudia. Convaincu qu’il s’agit d’une erreur, le père de l’étudiant, Carlos Abriata, conduit lui-même une partie du commando à son domicile. « Quand ils ont débarqué chez nous, ils m’ont mis une cagoule sur la tête », témoigne Monica, aujourd’hui âgée de 70 ans. Des décennies après, elle n’a rien oublié de cette nuit qu’elle évoque d’une voix posée mais toujours émue. « Je n’ai plus jamais revu le visage de mon mari, poursuit-elle. Puis ils ont tout retourné dans l’appartement. Je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie. »

Cagoulé à son tour, menotté, Hernan Abriata est emmené dans un véhicule. Un des membres du commando, un brun vêtu d’un blouson vert, soulève alors la cagoule de Monica et lui montre un badge d’identification : « Je suis l’inspecteur Sandoval, de la coordination fédérale » – l’ancien nom de la Superintendance de sécurité fédérale (SSF) de la police. De retour dans la maison de la rue Superi, il montre ce même badge à Carlos et à Claudia, leur promettant pour le matin des nouvelles d’Hernan. Mais celles-ci ne leur parviendront pas. Le lendemain, Carlos décide d’aller porter plainte au commissariat, une démarche au cours de laquelle il évoque le nom de Sandoval.

Portrait d’Hernan Abriata, étudiant argentin disparu le 30 octobre 1976, à Hurlingham, dans la province de Buenos Aires, le 8 avril 2022.

C’est pour cet enlèvement que Mario Alfredo Sandoval, un Franco-Argentin de 69 ans, ancien employé au département des affaires politiques de la SSF, une unité de renseignement alors chargée d’enquêter sur les organisations politiques, est jugé à Buenos Aires, depuis mercredi 14 septembre, par le tribunal fédéral numéro 5. Cet homme au buste droit, au sourire affable, toujours tiré à quatre épingles, plaide l’homonymie. Il n’est pas, assure-t-il, l’un des participants à l’enlèvement d’Hernan Abriata, encore moins cet homme que des survivants de la période de la dictature (1976-1983) pensent avoir identifié sous les surnoms de « Churrasco » ou de « Churrasquito », impliqué, selon eux, dans des enlèvements d’opposants.

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