Dans le cadre de notre objectif d’information, nous publions ci-dessous un texte vu sur internet il y a à peine quelques minutes. La thématique est «voitures de collection».

Son titre (Affaire criminelle à Vernon : en service, le courrier Ernest Ancelin était abattu d’un coup de fusil) en dit long.

Identifié sous la signature «d’anonymat
», le pigiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Vous pouvez donc vous fier aux infos qu’il publie.

Sachez que la date de parution est 2023-10-01 01:02:00.

Voilà lle texte :

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Ernest Ancelin était âgé de 29 ans quand il a été assassiné dans la forêt de Tilly. ©Collection d’André Goudeau

C’est une affaire qui n’a jamais été résolue, et qui ne le sera sans doute jamais. Dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 décembre 1888, Ernest Ancelin, jeune homme de 29 ans travaillant en tant que courrier de nuit, était découvert mort par un garçon d’écurie à Vernon (Eure).

Selon les témoignages de l’époque, le malheureux effectuait le service des dépêches, de Thilliers-en-Vexin jusqu’à Vernon, quand il a été abattu d’un coup de fusil dans la forêt de Tilly

Découvert par le garçon d’écurie

Cette nuit-là, vers 0h35, la diligence conduite par Ernest Ancelin débarque au triple galop dans la commune vernonnaise.

Alors que le véhicule s’arrête d’habitude à la Poste pour y déposer les colis transportés, celui-ci poursuit sa route et rejoint directement l’hôtel de la Station. Un lieu où le conducteur s’arrête toutes les nuits pour laisser son cheval se reposer. 

C’est Arsène Petit, le garçon d’écurie, qui va faire la macabre découverte. Surpris de l’arrivée précoce de la diligence, l’enfant s’en approche afin de dételer le coursier. À son grand étonnement, il remarque que les guides flottent sur le dos de l’équidé et interpelle alors son conducteur, Ernest Ancelin, qu’il connaît bien… Mais ce dernier ne donne pas signe de vie. Seuls les aboiements du chien qui l’accompagne dans ses tournées résonnent.

Lorsque le garçon d’écurie explore l’intérieur de la voiture, il découvre le corps du courrier de nuit, « penché vers l’avant, retenu par le tablier de la voiture, la tête inclinée vers la gauche. Le sang lui sort du nez et de la bouche. Les mains sont froides. Il est mort. »*

La gendarmerie est prévenue immédiatement. Sur place, les militaires constatent que les panneaux du véhicule sont criblés de chevrotines. Sur le corps de la victime, des traces de plomb sont observées au niveau du cou et de l’épaule, ainsi qu’une autre blessure au niveau du cœur qui semble être à l’origine du décès d’Ernest Ancelin. Les premières conclusions permettent d’établir que le courrier a été abattu d’un coup de fusil, à bout portant. « Il n’a pas eu le temps de sortir le revolver qu’il portait à sa ceinture et le chien, qui devait probablement dormir, n’a pu défendre son maître. »*

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S’ensuit alors des recherches menées par le brigadier-chef de gendarmerie, avec le soutien des brigades voisines, dans la forêt de Tilly. Pour les militaires, pas de doute : l’assassinat s’est déroulé dans cet endroit.

La route de Vernon aux Thilliers-en-Vexin traverse pendant cinq kilomètres cette forêt déserte, véritable coupe-gorge. Elle foisonne en effet de carrières abandonnées, de marnières et de taillis épais, tous lieux susceptibles d’abriter des bandits.*

Deux maigres indices retrouvés

Les gendarmes vont mener leurs investigations durant toute la nuit, en vain… Deux maigres indices seront seulement retrouvés : la casquette du pauvre Ernest Ancelin et quelques crins arrachés à la crinière du cheval de la victime. Dans la forêt, ils parviendront tout de même à obtenir les témoignages de « fabricants de balais »* qui ont indiqué avoir entendu « deux coups de feu suivis de cris amers. »*

L’enquête menée permet d’affirmer qu’Ernest Ancelin a été tué par deux personnes qui, connaissant les heures de passage de la diligence, souhaitaient voler ce qu’elle transportait. Mais les agresseurs n’avaient pas prévu que la bête serait particulièrement ombrageuse et que le coup de fusil la ferait s’emballer et se sauver jusqu’à son écurie sans que les voleurs ne puissent accomplir le vol*

Cette affaire avait été médiatisée, notamment dans le Journal d’Annonay. Dans l’édition du samedi 15 décembre 1888, il est souligné que « ce n’est pas la première fois qu’un attentat de ce genre se produit contre des courriers du département de l’Eure. » Glaçant. 

* Les citations sont tirées de l’ouvrage intitulé Les grandes affaires criminelles de l’Eure, de Roger Delaporte / De Borée éditions. 

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