Dans le cadre de notre activité d’information, nous publions ci-dessous un texte vu sur le web il y a quelques minutes. Le sujet est «voitures de collection».

Son titre saisissant (JBox, la boîte qui recharge les voitures électriques) parle de lui-même.

Identifié sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres encarts qu’il a publiés sur le web.

Vous pouvez donc donner du crédit à cette parution.

L’encart a été édité à une date notée 2023-05-16 07:15:00.

L’article source mentionné :

Depuis 1992, Jean-Christophe Kerdelhué travaille dans les énergies renouvelables. Une époque où ces deux mots n’évoquaient pas grand-chose pour une écrasante majorité de la population. Il fait ses armes dans la micro-hydroélectricité, au sein de la Compagnie générale des eaux (désormais Veolia), avant de rejoindre la société SIIF Energies, qui devient peu après EDF Renouvelables, où il occupe le poste de directeur général des territoires d’outre-mer. Autant dire que l’homme est un spécialiste du sujet.

Fort de son expérience, Jean-Christophe Kerdelhué cède aux sirènes de l’entrepreneuriat et décide de voler de ses propres ailes. Il quitte l’énergéticien en 2006 pour fonder un an plus tard sa propre entreprise, NW. Dans un premier temps, celle-ci conçoit, finance et exploite outre-mer des parcs éoliens et photovoltaïques. « Ces expériences m’ont montré à la fois toutes les possibilités offertes par les énergies renouvelables, mais également tous les problèmes qu’elles posaient, et notamment celui du stockage de l’électricité, du fait de leur intermittence », raconte l’entrepreneur. En effet, selon que les éoliennes ou autres panneaux solaires ne produisent pas assez ou trop selon les conditions climatiques, il faut pouvoir injecter ou au contraire retirer de l’énergie dans le réseau afin d’éviter le black-out ou de perdre de l’électricité inutilement produite.

Un défi grandissant pour RTE, le gestionnaire du réseau électrique, à l’heure des investissements massifs dans les énergies renouvelables. « En 2000, rappelle le patron de NW, il y avait environ 2.000 sites de productions reliés au réseau, tous pilotables. Maintenant, il y en a environ 500.000 ! » Un état de fait nécessitant une grande flexibilité dans la gestion et d’importantes capacités de stockage, d’où une multiplication des appels d’offres de RTE pour faire face à la situation. Une aubaine pour Jean-Christophe Kerdelhué : l’homme désirait depuis quelque temps retourner en métropole, tout en sachant que le marché de la production d’énergies renouvelables y était peut-être trop gros pour son entreprise ultramarine. Il décide de changer son fusil d’épaule et de s’attaquer au stockage de l’électricité, qu’il avait déjà expérimenté en Guyane.

270 points de stockage sur le territoire

Les activités de NW sont donc scindées en deux. D’un côté, il y a NW Energy, qui gère 8 parcs éoliens et solaires déployant une puissance de 45 MW, et de l’autre, NW Storm, créée en 2018 et aujourd’hui fer de lance du groupe, qui met au point des petites unités de stockage brevetées. Ces conteneurs remplis de batteries lithium-ion branchés au réseau à moyenne tension, les JBox, ont une capacité d’environ 1 MW et peuvent être installés en trois jours. Les batteries proviennent de Corée du Sud, avec, selon Jean-Christophe Kerdelhué, un accord de reprise et de recyclage en fin de vie, et les modules sont assemblés en France, à Saint-Etienne, pour un prix final d’environ un million d’euros pièce.

Leur rôle, pour lequel NW est rémunéré par RTE, est ainsi de lisser les pics de production d’énergie renouvelable en stockant l’électricité en surplus et, en cas de tension très forte sur le réseau comme au cours de l’hiver dernier, de restituer cette énergie pour faire face à la demande. Depuis, NW a installé 275 de ces JBox sur l’ensemble du territoire, pour une capacité totale de 350 MW – soit tout de même l’équivalent d’une centrale à gaz ou du tiers d’un réacteur nucléaire. L’innovation de NW en matière de stockage réside dans le pilotage numérique de ces batteries éparpillées sur tout le territoire. « En cas de besoin, elles peuvent toutes répondre comme si elles n’étaient qu’une seule », résume Jean-Christophe Kerdelhué.

Une unité de stockage

Une unité de stockageNW Groupe

Dans leur fonctionnement habituel, chaque JBox injecte et reçoit en moyenne 100 kW, sur une capacité de 1.000 kW, pour faire face aux fluctuations du réseau. Ce qui laisse, potentiellement, une importante réserve électrique qui ne demande qu’à être utilisée. Et en cela réside l’originalité du modèle de NW : « Je me suis dit qu’il était possible de connecter des bornes de recharge ultra-rapides pour les véhicules électriques sur les JBox, déclare l’entrepreneur. Ainsi, il est possible de recharger sa voiture électrique avec l’électricité en stock, sans peser directement sur le réseau. » Une petite révolution, à l’heure où le marché de la voiture à batterie a crû de 394 % entre 2019 et 2021, selon Plateforme Automobile, soulevant des interrogations sur la capacité du réseau électrique français, quelque peu stressé, à répondre à la demande des automobilistes.

Des points de recharge au tarif imbattables

NW a ainsi mis au point des stations de recharge de haute puissance, nommées IECharge, déployant entre 150 kW et 320 kW et capables de ravitailler un véhicule en une quinzaine de minutes environ. Elle en a déployé une cinquantaine pour le moment, toutes branchées sur des JBox. « Cela permet d’installer ces points de recharge très rapides en zones rurales ou périurbaines, où sont installés les modules de stockage, alors qu’elles se concentraient jusqu’à présent en ville ou sur les autoroutes », se réjouit Jean-Christophe Kerdelhué.

En outre, en étant branchées aux cellules de stockage, ces stations évitent à l’entreprise le coûteux raccordement au réseau tout en mutualisant les coûts de maintenance des JBox et IECharge. De quoi garantir à l’utilisateur un tarif de 0,30 euro le kilowattheure, lorsque les concurrents de l’entreprise proposent majoritairement des prix oscillant entre 0,39 et 0,70 euro/kWh. Autre satisfaction pour les conducteurs, il n’y a nul besoin d’abonnement pour se ravitailler et une simple carte de paiement suffit.

Recharger son véhicule grâce à l'électricité stockée

Recharger son véhicule grâce à l’électricité stockéeNW Groupe

Mais le risque existe-t-il, en cas de fortes tensions sur le réseau électrique, que les JBox doivent uniquement user de leur électricité stockée pour répondre à la consommation, en vertu de ses engagements avec RTE, et ne puissent plus servir à la recharge des véhicules ? « Un scénario comme celui-ci est très peu vraisemblable, tempère le dirigeant de NW. Et puis si le risque d’un black-out était imminent, je ne pense pas que la recharge de leur voiture à nos bornes soit la principale préoccupation des Français. »

300 millions d’euros levés

Le modèle hybride stockage/recharge de NW, protégé par trois brevets mondiaux, a en tout cas séduit les investisseurs. En 2020 et 2022, la société a levé 35 millions puis 300 millions d’euros auprès du fonds RGreen Invest, désormais détenteur de 40 % de son capital. De quoi être désormais valorisée à hauteur de 1,5 milliard d’euros et d’accéder au statut envié de « licorne ». Si Jean-Christophe Kerdelhué se refuse à communiquer son chiffre d’affaires, il assure que la société est à l’équilibre, grâce aux services systèmes rendus à RTE, et en forte croissance, avec 1,5 milliard d’euros d’investissements prévus en trois ans et demi.

Ainsi, NW vise le déploiement de 2,5 GW de capacité de stockage à l’horizon 2026, avec des modules couplés à 1.000 stations IECharge. Cet arsenal devrait être déployé en France, en Europe et aux Etats-Unis, où la société vient de signer un contrat pour l’installation de 1.000 JBox au Texas. Elle vient également de fêter l’embauche de son centième salarié.

Et NW fourmille d’idées. Son nouveau projet, baptisé TiKaz, vise la construction « clé en main » de bâtiments agricoles photovoltaïques, financés par l’énergie récupérée par les panneaux solaires. Une manière pour l’entreprise de déployer en France, sur un secteur spécifique, une puissance équivalente à celle nécessaire au fonctionnement de son système recharge/stockage. Gageons que le groupe, plutôt discret jusque-là, n’a pas fini de faire parler de lui.

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