A connaître ce papier : À Marseille, une voiture sur trois mise à la fourrière n’est jamais récupérée

J’ai repéré un post sur le web dont le propos est «voitures de collection».

Son titre (À Marseille, une voiture sur trois mise à la fourrière n’est jamais récupérée) en dit long.

Identifié sous le nom «d’anonymat
», l’auteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Vous pouvez en conséquence faire confiance à cette parution.

La date de publication est 2024-02-09 02:04:00.

Texte d’origine en question :

Marseille, capitale du stationnement anarchique, devrait être une mine d’or pour la fourrière automobile. Pourtant, ces dernières années le délégataire EGS affiche des pertes annuelles de plus de 500 000 euros. Et lorsque le service était géré en régie municipale, c’était pire : 1,5 million d’euros de déficit en 2017. Où se situe le problème ? L’enlèvement des voitures nécessitant des investissements matériels et humains importants, la rentabilité de l’activité dépend du volume d’opérations demandées, autrement dit du nombre de procès-verbaux dressés, une mission essentiellement dévolue à la police municipale. En novembre dernier, l’adjoint à la sécurité Yannick Ohanessian faisait état d’une augmentation de 15 % des mises en fourrière depuis 2019. Et affichait pour l’avenir « des exigences et des objectifs ambitieux » : multiplier le nombre de grues, augmenter les postes au Centre de surveillance urbain (CSU), mais aussi, sur le terrain, les agents de surveillance de la voie publique, qui secondent les policiers municipaux. De 37 AVSP (agent de surveillance de la voie publique) en 2020, la Ville est passé à 57 en 2022. 40 autres étaient annoncés pour 2023, mais d’après nos informations, ils ne sont toujours qu’une cinquantaine au total.

Autre difficulté de taille à Marseille : la fourrière ne compte que deux dépôts. Une « pré-fourrière », au boulevard Gèze (15e), où les véhicules ne sont entreposés que quelques jours, et un lieu de stockage, au boulevard de la Louisiane (14e). Procéder à l’enlèvement d’un véhicule situé dans les quartiers Sud ou Est nécessite donc de traverser toute la ville…

L’objectif de la municipalité (qui était déjà celui de l’ancienne majorité municipale) est donc de multiplier les dépôts et de sectoriser l’activité, par arrondissement. D’après nos informations, un marché de douze lots devait même être lancé il y a quelques mois. Avant d’être annulé au dernier moment. Enfin, dernier problème et non des moindres : à Marseille, un très grand nombre de véhicules mis en fourrière ne sont jamais récupérés par leurs propriétaires. Au dépôt du boulevard de la Louisiane, s’entassent des centaines de voitures hors d’âge, pas assurées, ou abandonnées par des propriétaires qui n’ont pas les moyens de payer l’amende. En 2021, sur 24 338 mises en fourrière, 7 286 véhicules n’ont jamais été récupérés, soit plus de 30 % ! Seuls 98 ont été vendus aux enchères, le reste a été détruit.

Bibliographie :

Citroën 2CV fourgonnette De….,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

La Voiture versée.,Ouvrage .

McQueen et ses machines, autos….,Clicker Ici .

VW Coccinelle, populaire et….,A voir et à lire. .