General Motors a annoncé aujourd’hui le licenciement de plus de 1 000 salariés dans le monde. Les suppressions d’emplois concernent les salariés de la division logiciels et services de l’entreprise, dont environ 600 au Centre technique mondial de GM à Warren, dans le Michigan, près de Detroit.
Dans une note, un porte-parole de GM a déclaré : « Alors que nous construisons l’avenir de GM, nous devons simplifier pour plus de rapidité et d’excellence, faire des choix audacieux et donner la priorité aux investissements qui auront le plus d’impact. En conséquence, nous réduisons certaines équipes au sein de l’organisation Logiciels et Services. Nous sommes reconnaissants envers ceux qui ont contribué à établir une base solide qui permet à GM de se positionner pour aller de l’avant. »
Cette décision intervient quatre mois après le départ de Mike Abbot, vice-président de la première division logicielle de GM, qui a quitté l’entreprise pour des raisons de santé. Il a été remplacé à ce poste par David Richardson et Baris Cetinok. Richardson, vice-président de l’ingénierie logicielle et des services, supervise le développement de véhicules définis par logiciel, la qualité et les tests des logiciels, les plateformes cloud, le Web et le mobile, l’informatique et les systèmes avancés d’assistance à la conduite tels que Super Cruise. Cetinok dirige les départements de gestion des produits logiciels et services, de gestion des programmes et de conception.
En 2023, GM a fait une déclaration très médiatisée – et très critiquée – en s’éloignant d’Apple Carplay et d’Android Auto, en supprimant progressivement cette connectivité dans toutes les futures voitures, invoquant, entre autres raisons, des problèmes de connexion et de sécurité du conducteur. Les sceptiques ont cité le désir de GM de développer et de monétiser un modèle basé sur l’abonnement pour fournir de tels services à ses clients, un modèle qui, selon la PDG de GM, Mary Barra, représentera environ 25 milliards de dollars de revenus d’ici 2030.
GM a mené une politique de réduction des coûts au cours des deux dernières années. En février 2023, l’entreprise a supprimé des centaines de postes de direction et de salariés ; deux mois plus tard, elle a proposé des rachats à environ 5 000 autres salariés.
GM emploie actuellement 76 000 salariés dans le monde ; les suppressions d’emplois d’aujourd’hui représentent 1,3 % de ces effectifs.